-------

-------

-------

-------

---------

---------

----------

-----------

 

 

- Dictionnaire de l'argot-Baille -

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z

 

Z

... comme zèbre

 

 

ZÉBRAL adj.

1. Qui concerne, se rapporte aux zèbres*.

Synt. Les corvettes et la techte, et le ramord zébral (CB : Adieu aux midships (Raoulx 1908 st. 1 v. 10). Tout sentait le ramord zébral et la râblure. (CB : L’expiation, st. 4 v. 14).

2. Par ext. intense, acharné, forcené. → ramord & comp et stacke & comp., tambour, zèbre.

Synt. C’est au prix de râblure et de ramord zébral / Que vous découvrirez le Midship-ça shipal ! (LR1968 « LE MAJE » , p. 9-11). Toujours est-il que voilà quelques lignes de plus et que bientôt il y en aura assez long pour que, quoique naturellement non zébraI, mon quizz* pressinfo soit présentable. (LR1996 n°1 « LE MOLARDOIR FINAL » , p. 20).

Étym. De zèbre* infra + suff. -al.

 

ZÈBRE n.m. (Aussi MN)

(Surnom d’un) élève de l’École des officiers de Marine (EOM) – auj. ENI (ex-EMF). → tambour.

Synt. Heureux les zèbres, accoutumés de longue date à ce couchage ! (hamac) (EàE, p. 32). Je vais au pédestriel* touiller* la bobine d’un zèbre. LR1964 oct., p. 11).

Entendu d’un officier supérieur : Moi, je suis un ancien zèbre !

Enc. L’ENI (ex-EOM) est l’équiv. mar. de Saint-Maixent pour l’armée de Terre (École des sous-officiers) (pour passer officier). Dans les années 1950, la plupart des élèves se recrutaient à l’École des Méca*(nicien)s (de la Marine) et portaient des galons de second maître zébrés (rayés) de bleu. L’EOM a disparu en 1969 et a été remplacée par l’EMF (École militaire de la Flotte). Mais les gradés doivent toujours « travailler comme des nègres » , en fait ramorder* comme des zèbres, disent les bordaches, pour absorber le programme imposé. Ils sont souvent surnommés tambours*. → culation, ramord et comp., stacker et comp., zébral.

Étym. Des « galons zébrés » , que portaient ces élèves.

 

ZEF n.m. (zeff in LAB)

1. Vent.

Synt. il souffle un zeff de cornecul* (pour dire qu’il vente « grand frais. » ). (LAB)

Enc. Pour Coindreau, il s’agit sans doute d’une onomatopée reproduisant le sifflement du vent dans la mâture ou les superstructures d’un navire [LAB]. Alors que pour le TLF s.v. zef .Arg. cour. et lang. fam. des marins, des aviateurs. Vent. Pas beaucoup de zef ce matin ! (DLM 1958). Je rêve, le soir, lorsque les sommets des platanes, courbés par le zeph semblent à portée de barreau (A. SARRAZIN, La Cavale, 1965 (1962), p. 62). Rem. La graphie hellénisante <zeph> est rare.

 

AVERTISSEMENT : Tout court extrait ou citation de dictionnaire de l’argot-Baille devra mentionner : « Extrait du dictionnaire de l’argot-Baille, JeuMeu, Naturalia publications 2017 p. ou pp. < xxx - xxx >. [x = n° de page]

 

Remerciements 

 

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z

 

 

La reproduction pour un usage privé est autorisée. Toute diffusion est soumise à l'autorisation du webmestre, créateur et propriétaire de ce site, voir mentions légales !

http://lalandelle.free.fr   http://cvjcrouxel.free.fr  http://tcdorage.free.fr  http://anciensdubourdais.free.fr  http://anfmc.free.fr