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Dictionnaire de l'argot-Baille -
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…
comme Enjeulante
école
n.f.
Travaux pratiques
(par
opp. avec
partiel*).
Synt.
école
d’accoste*, école des gabiers*
(→ Étym.
gabier
pour le sens
premier).
Ant.
enculant*.
→ Blanchette,
blinder,
chaffuste,
corvette, enculeut, frigo,
gueulard.
Étym.
fr. cour., TLF s.v. école
I, C. Emplois spéc. 1, art mili.
« Instruction
dispensée à des soldats » .
Je suis bien
fâché de ne pas savoir l’école de peloton
(MÉRIMÉE,
Arsène Guillot,
1847, p. 139).
ÉCUBIER
n.m.
1.
Par ext.
analog. de
position, mar. cour.
(MM &
LC).
Arg.
(Surnom des) yeux. → bonnettes.
Synt.
… parce
qu’elle faisait du Scott
(de l’œil)
avec ses écubiers
(LPM,
p. 23).
…
elle avait de grands écubiers mais de petites écoutilles
(oreilles) (LPM,
p. 108).
… elle ouvrait en grand ses écubiers et ses écoutilles.
(LPM,
p. 135).
… détape
(ouvre)
tes
écubiers pour me regarder !
(UCBLC, p. 223).
2.
Par ext. sing.
Fente de la veste d’uniforme (destinée à laisser passer la bélière
de ceinturon).
L’écubier de cuir rouge du « techtard* » de la
Baille
(1908-11) était célèbre au
Borda.
(LAB,
p.
131).
Synt.
Cette
« rapière* » – comme l’appelaient les élèves – était suspendue à une
bélière sortant du veston par un écubier bizarrement garni de cuir.
(LAB,
p. 246).
Enc.
Auj. très prosaïquement remp. par…
vagin*.
→ rapière.
Étym.
mar. cour. TLF s.v. écubier
« Ouverture cylindrique faite dans le pavois ou dans le pont d’un
navire pour le passage des chaînes d’ancre. » (LAB)
s.v. écubier, aussi LPM et UCBLC.
ÉLÉPHANT
adj. et n.m. (aussi MN)
1. Adj. (Relatif
à) tout ce qui n’est pas marin, par ext. civil.
→ bichou,
biffin, biffe, pékin, peks.
Synt.
[…] mais
ne blague pas comme un « éléphant » . (NUB, p. 14-15)
Au cours de
marine
(au lycée naval
de Brest), il est de bon ton d’exagérer cette langue (marine)
originale peu comprise « des éléphants » , dont la verdeur brave
souvent l’honnêteté, mais n’effarouche pas les futurs Jean Bart.
(Op. cit., p. 47)
bichoux éléphants
« souliers fantaisie » (non réglementaires). Aussitôt arrivé en
perm, j’ai largué mon unif-Baille pour un complet éléphant (LAB,
p. 132), par opp. avec jules*. → bichou, biffin,
pékin, unif.
2. n.m. Toute
personne étrangère à la Marine, généralement « un civil ».
Synt.
L’Éléphant
maritime, classe négligée par les naturalistes, comprend en bloc
tout ce qui, militaire ou civil, n’est pas marin. L’Éléphant est
piloté à bord par son cornac, un timonier généralement. L’Éléphant
est très curieux de sa nature, sa démarche est lourde et pesante,
l’œil dénote une certaine malice
AVERTISSEMENT : Tout court extrait ou citation de
dictionnaire de l’argot-Baille devra mentionner : «
Extrait du dictionnaire de l’argot-Baille, JeuMeu,
Naturalia publications 2017 p. ou pp. < xxx -
xxx >. [x = n° de page]
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