- Biographie des ...
Commandos Kieffer -
ayant participé au débarquement au PAYS BAS
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Décision N° 454 - Sur proposition du
Ministre de la Marine, le Général de GAULLE, Président du Gouvernement
Provisoire de la République Française, Chef des Armées, cite à l'ordre
de l'Armée de Mer le 1er B F M C. Magnifique unité détachée au 4e
commando Britannique, sous les ordres du Capitaine de Corvette Philippe
KIEFFER, a participé le 01 11 1944, après un débarquement par surprise,
à l'assaut du port de Flessingue (île de Walcheren) qui a été conquis de
haute lutte en sept heures en dépit d'une résistance acharnée de
l'ennemi fortement retranché et trois fois supérieur en nombre. A
ensuite participé à l'attaque générale de l'île, mettant fin, le
septième jour, à toute résistance ennemie, et obtenant la reddition du
Colonel allemand, des 35 officiers et 1500 hommes qui la défendaient. Ce
brillant fait d'armes a été relaté par le commandement suprême des
armées alliées comme un des plus braves et des plus audacieux de la
guerre. Cette citation comporte, pour le Capitaine de Corvette KIEFFER,
l'attribution de la croix de guerre avec palme. Cette décision sera
publiée au journal officiel de la République Française - Paris le 01 03
1945, signé de GAULLE
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Situation générale du 1er BFMC en Hollande en 1944
La 2ème guerre mondiale fait rage sur l’Europe entière.
Le général de Gaulle, installé à Londres met sur pied les forces
françaises libres. Un enseigne de vaisseau de 40 ans, ancien
banquier, FNFL depuis quelques mois, l’EV1 Philippe Kieffer
est subjugué par le raid des commandos anglais sur les îles Lofoten
en mars 1941. Après bien des démarches et avec beaucoup de
persuasion et de persévérance, cet officier va finir par obtenir la
création d’une unité française de commandos, nous sommes en
avril 1941. Ce sera le 1er bataillon de
fusiliers marins commandos
Philippe Kieffer part à Portsmouth, recruter son
personnel principalement sur le « Courbet » bâtiment
base des FNFL. Puis, les effectifs étant suffisant pour commencer,
c’est le temps de la formation qui se déroule au centre
d’entraînement commando au château d’Achnacarry dans
les Higland écossais, entraînement très dur où les
« ennemis » sont l’encadrement de l’école et la météo. Ceux qui en
sortiront, auront la fierté de pouvoir porter le mythique béret vert
que tout à l’heure, la nouvelle génération de commandos se verra
remettre comme à l’époque.
Le 1er BFMC va poursuivre son entraînement tout au long
des années 41 et 42 dans diverses régions d’Angleterre. Le
commandant est exigeant, l’entraînement est une nécessité et ne
tolère pas l’à-peu-près ni l’amateurisme si l’on veut être troupe
d’élite.
En 1943, Le commandement des opérations combinées britannique, à la
tête duquel se trouve l’amiral Lord Louis Mountbatten
lance la période des raids « Hardtack » sur les côtes
françaises, belges et hollandaises. Beaucoup de commandos français y
participeront et 14 d’entre eux n’en reviendront dont le
capitaine Charles Trepel commandant en second du bataillon.
Le 10 mai 1944, l’amiral Thierry d’Argenlieu,
commandant les FNFL valide le « badge commando »
dessiné par le matelot commando Chauvet, c’est ce
badge que portent encore aujourd’hui les commandos marine et que les
jeunes commandos fraichement sortis du stage élémentaire recevront
tout à l’heure.
Le 22 mai, le 1er BFMC rejoint le camp de
Titchefield près de Southampton. Le 5 juin, le 1er
BFMC embarque sur deux chalands de débarquement LCI qui appareillent
à 12h00 pour traverser la Manche et débarquer les
premiers sur la plage de Colleville-sur-Orne en
Normandie le 6 juin 1944 à 07h30. Après la prise de
Ouistreham, la mission du Jour J du 1er BFMC est remplie,
l’unité aura perdu 10 des siens en quelques heures.
Le Bataillon va ensuite participer à la bataille de Normandie
avec des combats difficiles comme au bois de Bavent et à l’Epine. La
libération de la Normandie va durer 13 semaines pour le bataillon et
7 des siens disparaîtront dans la tourmente.
Le 7 septembre 1944, le 1er BFMC rentre en
Angleterre pour un repos bien mérité et un reconditionnement en
matériel et en personnel.
La guerre n’est pas finie, les alliés avancent vite vers le cœur de
l’Allemagne et la logistique a de plus en plus de mal à assurer le
soutien entre le front et les ports d’Arromanche, de Cherbourg, de
Brest ou du Havre seuls grands ports en eaux profondes libérés.
Début septembre, les alliés libèrent Anvers grand port
moderne et beaucoup plus près du front que les ports français. Or
l’embouchure de l’Escaut qui permet d’atteindre Anvers est encore
fortement défendue par les allemands. Pour l’instant aucun bâtiment
allié ne peut passer. Il faut prendre de force l’île de
Walcheren, devenue une forteresse inexpugnable, verrou de
l’estuaire. Ce sera l’opération « Infatuate ». C’est
au commando n°4 du colonel Dawson auquel est rattaché
le 1er BFMC que l’on demande d’assurer la première phase,
un régiment écossais et les Royal Marines venant en renfort pour la
phase deux.
Le 1er novembre 1944 à 05h40,
la pluie tombe drue, le froid est très vif et la bise glace les
visages. 20 barges de type LCA transportent les commandos. Après une
heure de navigation, L’artillerie canadienne écrase l’ennemi sous un
déluge de feu pendant que le N°4 commando débarque devant
Flessingue capitale de l’île de Walcheren.
Une fois à terre, le barrage d’artillerie cesse, les allemands
relèvent la tête. Les commandos doivent déloger les allemands, rue
par rue, maison par maison, cave par cave, pièce par pièce. Les
combats sont difficiles. Les renforts écossais attendus le jour même
ne peuvent arriver en raison de la météo qui s’est dégradée. Les
français se battent à un contre dix. Enfin le 3 novembre Flessingue
est entre les mains des alliés. Le 8 novembre, c’est l’île de
Walcheren toute entière qui est enfin libérée.
Au cours de cette opération, que le Général Eisenhower qualifia de
« l’une des plus braves et des plus audacieuses de toute la
guerre », le commando n°4 doit déplorer 400 tués et blessés
mais aura fait 4000 prisonniers allemands. Les allemands déplorent
quant à eux, 1000 tués et autant de blessés.
Liste des commandos ayant débarqué aux Pays-Bas
Source et Remerciements / André Mispelaere
Source Facebook / Commandant Philippe Kieffer
Légende - signe après le nom = ? en cours de vérification et :
confirmé
Commandos anglais
servant au commando Kieffer
Remerciements à Benjamin Massieu et
Jean-pierre Hélias
pour leurs informations
Remerciements au site
consacré au Commando Kieffer /
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Autre base de données exclusivement
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