- Biographie de Fusiliers marins et Commandos -
Léopold Hyacinthe HULOT


Badge N° 64
Né le 16 juillet 1923 à Vannes (Morbihan) - Décédé le 27 septembre 1948
à Nong Het au Laos

Inspection avec l'amiral Thierry d'Argenlieu


Entrainement / Troop / A droite sur la photo





Extrait Béret Vert / Kieffer



Remerciements photo / Muriel Heuzé

Extrait Newcastle Journal / 24 juin 1944

8 février 1945 / Colijsnplaat - Troop 5
Remerciements légende / JP Hélias

En Hollande fin 1944

Extrait Cols Bleus / 19 juin 2004

Remerciements JP Hélias

Remerciements JP Hélias
Article Presse / 6 juin 2015

Léopold Hulot a une rue de Vannes à son nom, mais le récit de sa vie
reste méconnu.
Un élu d'Arzon souhaite le sortir des oubliettes. 71 ans après le D-Day,
retour en Normandie, en ce matin du 6 juin 1944. Une petite rue
vannetaise, près du stade Bécel, et une place alréenne portent son nom.
Léopold Hulot est probablement le seul Vannetais à avoir débarqué sur
les plages de Normandie, le 6-Juin-1944, à Ouistreham. C'était avec le
commando Kieffer. 71 ans après, Pierre-Loïc Kerino, Vannetais de
naissance mais désormais installé à Arzon où il est conseiller
municipal, souhaite évoquer son souvenir. En effet, leurs familles
étaient liées : le père de Léopold était le parrain de Pierre-Loïc. Reçu
à Londres par le général « himself » Léopold Hulot est né en 1923 à
Vannes. Il est déjà instituteur, quand il décide de quitter Vannes, en
1941. Il n'a que 18 ans, mais déjà l'étoffe d'un héros. Il veut, par
tous les moyens, rejoindre les Forces françaises libres (FFL) en
Angleterre. Il met plus d'un an pour arriver à Londres. Pas de vol low-cost
à l'époque, son trajet le fait passer par l'Espagne... Il y est retenu
au camp de concentration franquiste Miranda, où étaient incarcérés les
prisonniers républicains, mais aussi les étrangers ayant franchi la
frontière. Malin, Léopold se fait passer pour un Canadien, ce qui lui
vaut d'être expulsé à Gibraltar, d'où il part pour Londres. Là, il est
reçu par De Gaulle himself ! « Il lui avait apporté un sachet de terre
provenant de la tombe de la mère du général, car elle est enterrée à
Paimpont, près de la forêt de Brocéliande, explique Pierre-Loïc Kerino.
Il a demandé à faire les commandos, mais le général lui a dit de faire
d'abord les Cadets de la France libre, sorte de Saint-C yr des FFL ».
Puis, il intègre le commando Kieffer, comme aspirant.
Sept éclats d'obus ou de balles
Sa première action se déroule en décembre 1943, sur l'île de Jersey. Une
opération de repérage en vue du Débarquement. Le 6 juin 1944, c'est donc
à Ouistreham qu'il débarque. « Il a été évacué en Angleterre après trois
jours d'intenses combats, le 9 juin. Il avait sept éclats d'obus ou de
balles dans les jambes ». Une fois remis, il repart au combat et
participe à un nouveau débarquement, sur l'île Walcheren, en Hollande.
Après-guerre, il passe quelques mois en Allemagne, alors que le pays est
occupé par les forces alliées.

En arrière plan, avec le général Eisenhower

Il est promu Chevalier de la Légion
d'honneur le 6 août 1946. Il rejoint une unité de l'armée de terre et se
porte volontaire pour la guerre d'Indochine, où il décède le 27
septembre 1948, à l'âge de 25 ans. « Sa tête avait été mise à prix par
les Viet-Minh, précise Pierre-Loïc. Ce jour-là, sa section découvre des
mines et des grenades. Ils tentent de les désamorcer, mais l'une explose
».
Tel père, tel fils Son corps est rapatrié en 1950.
Il est enterré au cimetière militaire de Sainte-Anne-d'Auray.
À noter que son père s'est aussi distingué pour sa bravoure dans cette
période troublée : il était le chauffeur du chef d'escadron Maurice
Guillaudot, qui dirigeait la Résistance dans le Morbihan et qui a donné
son nom à la caserne de gendarmerie de Vannes. Seul petit regret pour
Pierre-Loïc Kerino : « Que la Ville de Vannes n'ait pas profité du 70e
anniversaire du Débarquement, l'an dernier, pour célébrer l'un de ses
héros ».
© Le Télégramme

Cimetière militaire de Sainte Anne d'Auray

A droite en entrant, 1er rang de croix, 2e tombe





Extrait vidéo /
Source web



Extraits page


Ces objets sont au musée de Saint-Cyr Coëtquidan
Remerciements Pierre Le Don



Remerciements JP Hélias
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Benoît Senne
Mise à jour 6 avril 2024
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