Pilotes / Marine / 1910 - 1914
Les premiers pilotes ont été formés en
1910 et ont obtenu le brevet de pilote d’aéroplane de l’Aéro-club de
France.
Depuis l’armement de la Foudre en porte
hydravions en avril 1912 et la mise en service du centre de
Saint-Raphaël en octobre suivant, les pilotes s’étaient initiés,
avec l’aide des constructeurs, au pilotage des hydravions, chaque
pilote étant spécialisé par type (Voisin et Farman en 1912, puis
Nieuport et Breguet en 1913).
On en était au stade des
expérimentations et des meetings. Aucune méthode n’était instaurée.
La mission d’instruction au pilotage
d’hydravions est dévolue officiellement au centre de Saint- Raphaël
par le décret du 10 juillet 1914 portant organisation de
l’Aéronautique maritime. Le centre est chargé de transformer en
pilotes d’hydravion les pilotes fraîchement sortis des écoles
militaires.
Mais il faudra attendre 1917 pour que
la Marine crée un brevet spécifique.
Au 31 décembre 1914, compte tenu de
l’apport de cinq réservistes mobilisés, c’est un total de 38 pilotes
détenteurs d’un brevet qui ont été recensés dans la Marine.
Mais cinq d’entre-eux ont été reversés
au Service général et un est mort en service aérien (LV Byasson). Il
n’en reste donc que 32 en activité aéronautique.
La biographie succincte de chaque pilote est précédée d’un nombre
donnant son rang d’accès au brevet de pilote. Le grade est celui en
vigueur au 31 décembre 1914.
Un pilote tué :
1. BYASSON Louis, Édouard. -
Lieutenant de vaisseau du 1.11.1901
20 mai 1870 à Paris, MSAC 14 avril 1911
à Coignières (78).
Ecole navale 1888. Il est le premier
marin à passer le brevet de pilote de l’AéCF, le 9 août 1910, avec
le n° 175. Il est le chef incontesté d’une petite phalange
d’enseignes de vaisseau, brevetés la même année. Du 11 au 18
septembre 1910, il prend part au meeting de Bordeaux où il remporte
le 1er prix des passagers et le 4e prix des officiers.
Il se fait remarquer le 18 octobre
1910, en plein orage en bouclant un raid
Vincennes-Mourmelon-Vincennes sur Maurice Farman. Il réitère ce raid
le 21 octobre 1910.
On le charge ensuite de rechercher à
Toulon, un emplacement propice à l’établissement d’un aérodrome pour
la marine.
Le 21 décembre 1910, Louis Byasson
prend part au prix Lazare Weiller, à bord d’un biplan, sur le
parcours Buc-Blois et retour. Son voyage s’annonce bien mais après
avoir couvert 100 km, une panne d’allumage l’oblige à atterrir, son
appareil tombe de 15 mètres de haut et se brise complètement.
Il n’a pas eu le temps de passer les
épreuves du brevet militaire. Il prend en mains le 26 décembre le
premier aéronef acquis par la Marine, un Maurice Farman, basé à Buc.
Il se tue malencontreusement dans un
accident aérien, aux commandes d’un MF de l’Armée. Une stèle
commémorative est visible à Coignières, en bordure de la RN 10, côté
sud. Byasson est l’auteur d’un traité sur la navigation aérienne.
Chevalier de la Légion d’honneur du 25
janvier 1909.
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Cinq pilotes reversés au service général ou volant comme
observateur
2. LAFON Charles, Ferdinand - Lieutenant de vaisseau du
7.09.1912
24 août 1882 à Toulon (Var), + 24 août
1953 à Bizerte (Tunisie).
Ecole navale1899. Promu enseigne de
vaisseau le 5.10.1904, il sert sur plusieurs cuirassés, croiseurs et
contre-torpilleurs jusqu’en décembre 1909.
Affecté à Rochefort le 22.03.1910 pour
être détaché dans l’aviation, il passe le brevet de pilote de l’AéCF
le 16 août 1910 à Mourmelon, avec le n° 194 sur Henry Farman. Il
n’obtiendra pas le brevet militaire.
Il devient observateur sur ballon
captif de l’Armée le 20 décembre 1911, avec le n° 138. Il quitte
l’aviation à Mourmelon le 20 juin 1912 et retourne au service
général, sur les contre-torpilleurs Flamberge et Carabinier, sur le
croiseur Dupetit-Thouars (11.1913-03.1915).
Il sert au 1er régiment de
fusiliers-marins (03.1915-12.1915), au Front de mer à Marseille, sur
le cuirassé Mirabeau (07.1916-02.1919), puis sur d’autres bâtiments
à Salonique.
Affecté à la Défense fixe de Bizerte
(09.1929-07.1933) et au Centre de formation de Sidi-Abdallah
(07.1933-10.1934).
Il est l’auteur de plusieurs livres et
articles sur l’aviation.
Capitaine de corvette en 1921, en
résidence fixe en 1929, quitte le service en 1934.
Officier de la Légion d’honneur
29.12.1932.
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4. DEVÉ Auguste, Théophile, Romain - Lieutenant de vaisseau
du 7.09.1914.
6 octobre 1882 à Constantine (Algérie),
MPLF 1er décembre 1916 à Athènes (Grèce)
Ecole navale 1900. Enseigne de vaisseau
du 5.10.1905. Il est embarqué sur divers bâtiments de 1904 à 1910
dont le sous-marin Floréal à Cherbourg en 1908.
Il est débarqué du Transport Vinh-Long
à Toulon en mars 1910 et est affecté à Versailles pour un cours de
pilote qui se déroule à Vincennes et Châlons.
Il est le 4è marin à être breveté par
l’AéCF, le 4 octobre 1910 à Mourmelon avec le n° 243 sur Henry
Farman.
Il participe à la course Paris-Madrid
en mai 1911, mais échoue à passer son brevet militaire en novembre
1911.
Il est reversé au service général le
1er janvier 1912.
Affecté successivement sur le cuirassé
République, les torpilleurs d’escadre Hallebarde et Opiniatre, il
embarque sur le cuirassé Vergniaud en avril 1916.
La France décide fin novembre d’un
débarquement de vive force à Athènes au cours duquel le LV Devé est
tué à la tête de sa compagnie.
Croix de guerre avec palme,
Chevalier de la Légion d’honneur à
titre posthume du 31 mai 1919.
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5. HAUTEFEUILLE Jean, Baptiste,
Stéphane, Laurent – Lieutenant de vaisseau du 10.07.1909
1er janvier 1878 à Toulon. + 2 décembre
1941 Valognes (Manche)
Ecole navale 1896. Enseigne de vaisseau
du 5.10.1901
Il est embarqué sur des cuirassés,
croiseurs et torpilleurs jusqu’en 1910. Il est affecté au camp de
Châlons-Mourmelon le 1.08.1910 et y devient le 5è marin breveté
pilote par l’AéCF le 4.10.1910 à avec le n° 247 sur Henry Farman.
Il ne passe pas les épreuves du brevet
militaire. Il commande le camp d’aviation de Châlons de février 1911
à septembre 1911.
Il est ensuite à l’état-major de la
Marine, chargé du Service de l’aviation, ce qui l’amène à être le
1er commandant du Centre d’aviation maritime de Fréjus –
Saint-Raphaël (15.10.1912-15.12.1913).
Sa santé l’oblige à ne plus piloter à
partir de décembre 1913 et il volera désormais comme observateur.
Il commande un torpilleur à Cherbourg
(03.1914-08.1915) puis revient à l’aviation en commandant le centre
d’hydravions de Brindisi (08.1915-02.1916), puis le centre
d’aviation maritime de Bizerte (04.1916-09.1916).
Retour au ministère de la Marine
(10.1916-08.1917) avant de commander le CAM de Corfou (Grèce) d’août
1917 à mars 1919, qu’il dissout.
Il commande le Régulus
(05.1919-08.1921), revient au SC/Aéro (11.1921-09.1924) avant de
commander l’Aéronautique maritime en 1ère région à Cherbourg
(10.1924-06.1926).
Il est commandant en second du cuirassé
Jean Bart (12.1926-05.1928), chef d’état-major de la Majorité
générale de Cherbourg (06.1928-09.1932)
Capitaine de corvette du 25.01.1919.
Capitaine de frégate du 17.08.1922.
Retraite 25.10.1934.
Officier de la Légion d’honneur du
13.07.1923
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9 REYNAUD Antoine, Lucien - Lieutenant
de vaisseau du 30.06.1910
1er octobre 1879 à Toulon (Var), MPLF
31 octobre 1916 à Venise
Ecole navale 1897.
Il suit les cours de l’Ecole supérieure
d’Aéronautique (10.1910-07.1911) puis apprend à piloter. Il est le
9è marin breveté pilote par l’AéCF le 10.11.1911 à Buc avec le n°
668.
Il obtient son brevet militaire le
11.05.1912 avec le n° 109, toujours à Buc.
Il est affecté à la Foudre le
14.05.1912. Il est envoyé sur l’étang d’Arnel, au sud de Montpellier
pour mettre en œuvre le Maurice Farman de la Marine de juillet à
novembre 1912.
Il est considéré pilote d’hydravion le
1er août 1912.
Il rallie alors le centre de Fréjus –
Saint-Raphaël jusqu’en mars 1914.
Il rejoint le cabinet du ministre de la
Marine (04.1914-08.1914) et rallie alors le 1er régiment de
canonniers marins qu’il ne quittera qu’en mai 1915.
Il reprend du service dans l’aviation
en commandant le nouveau centre d’aviation maritime de Venise de mai
1915 à octobre 1916.
Il est tué lors de l’explosion de
bombes sur un FBA alors que l’on manœuvrait celui-ci pour une mise à
l’eau.
Chevalier de la Légion d’honneur.
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11 DELEVOYE Marcel, Louis, Léon
– Lieutenant de vaisseau du 12.10.1908
3 avril 1877 ou 1878 à Dieppe (76), +
23 décembre 1943 à Tunis (Tunisie)
Ecole navale 1895. Il est le 11è marin
breveté pilote le 9 mars 1912 à Buc par l’AéCF avec le n° 790.
Il part s’entraîner à Pau sur Nieuport,
mais ne passe pas les épreuves du brevet militaire et est reversé au
Service général après une période de convalescence.
A bord du cuirassé Mirabeau à partir de
juillet 1913.
Il commande le torpilleur Forban en
1917-1919, est commandant adjoint du cuirassé Bretagne
(08.1923-01.1924), il revient dans l’Aviation maritime pour exercer
des commandements.
Il crée le centre du Palyvestre
(02.1924-12.1924), commande le Centre école de Berre
(12.1924-12.1926) puis l’Aéronautique du 5ème arrondissement
maritime (12.1926-06.1928).
Capitaine de corvette 25.01.1919.
Capitaine de frégate 22.01.1924
Capitaine de vaisseau de réserve
15.09.1928.
Commandeur de la Légion d’honneur
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Vingt-sept pilotes d’active en
service au 31 décembre 1914
7. CAYLA Pierre, Amédée, Firmin. – Lieutenant de vaisseau du
4.04.1911
15 juillet 1880 à Ancenis (44), + 13
mars 1930 à Paris XVIème
Ecole navale 1898. Il suit, comme
Conneau, les cours de l’Ecole supérieure d’Aéronautique
(11.1909-07.1910), commence son cours de pilote à Villacoublay.
Il est le septième officier de marine à
être breveté pilote par l’AéCF, le 23 mars 1911 à Buc avec le n°
458, et le dix-septième breveté militaire le 19 juillet 1911 à Buc.
Il devient aussi aéronaute militaire le
20 février 1912 avec le n° 139.
Il commande le centre d’aviation
militaire de Buc de 01.12 à 04.1912.
Il rallie la Foudre le 15.04.1912 et
est qualifié sur hydravion le 1.05.1912.
Pilote en titre de l’hydravion canard
Voisin, il participe aux essais de celui-ci à bord de la Foudre de
juin à août 1912 et sur d’autres appareils en 1913.
Affecté au SC/Aéro de 12.1913 à
09.1914, il est détaché à l’Aéronautique militaire en octobre 1914.
Il commande l’Ecole d’aviation
militaire de Chartres de 01.1915 à 06.1915 puis le Groupe de
bombardement n° 1 (06.1915-01.1916).
Revenant au ministère de la Marine, il
s’occupe au STIA des développements techniques des appareils
jusqu’en mars 1919.
Placé hors cadre de la Marine en
juillet 1920, il devient directeur technique du constructeur Gabriel
Voisin.
Capitaine de corvette 22.11.1918
Capitaine de corvette de réserve
1.07.1920.
Officier de la Légion d’honneur.
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8. FOURNIÉ Jacques, Paul,
Samuel - Lieutenant de vaisseau du 17.07.1913
14 août 1881 à Saint-Benoît de Carmaux
(81), + 23 avril 1930 à Paris.
Ecole polytechnique 1902. Il opte pour
la Marine.
Il suit les cours de l’Ecole supérieure
d’Aéronautique (10.1910-07.1911), et apprend simultanément à
piloter.
Il est le 8è marin breveté par l’AéCF
le 24 mai 1911 à Buc avec le n° 502 sur Henri Farman.
Il est à Reims de 08.1911 à 06.1912 et
se voit attribuer le brevet militaire de pilote n° 85 le 26 février
1912.
Ralliant la Foudre le 19.07.1912, il
est qualifié sur hydravion le 1.08.1912.
Il passe son brevet d’aéronaute
militaire le 20.12.1912 avec le n° 174.
Affecté à la Foudre jusqu’en 12.1914,
il participe aux essais des hydravions Farman.
Il est à Antivari sur Voisin en
septembre, au centre de Boulogne en décembre 1914, puis en février
chef de l’escadrille de bombardement à Dunkerque – Saint-Pol en
1915, il est gravement brûlé à l’atterrissage sur un Voisin de
bombardement le 19.04.1915.
Il est hospitalisé pendant deux ans.
Reprenant les vols à Fréjus en 07.1917,
Il commande le centre d’hydravions de Toulon de 08.1917 à 06.1919.
Affecté sur le croiseur Jeanne d’Arc
(08.1919-08.1921), il commande le centre école de Berre
(11.1921-04.1923.
Il succède au LV Teste à l’Aviation
d’escadre de 05.1923 à 11.1925.
Professeur à l’Ecole de Guerre
(12.1925-08.1927).
Il commande le croiseur Mulhouse
(09.1927-06.1929).
Nommé à l’Inspection des Forces
Aériennes, il est destiné à devenir le chef du SC/Aéro, mais il est
emporté par la maladie.
Il reçut l’insigne n° 1 de pilote
d’hydravion quand ce brevet fut créé en 1917.
Capitaine de corvette 27.11.1920
Capitaine de frégate 14.08.1924
Officier de la Légion d’honneur en 1923
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10. DUTERTRE Charles, Marie, Henri
- Lieutenant de vaisseau du 12.12.1905
9 mai 1875 à Dinan (Côtes du Nord), +3
novembre 1957 à Toulon (Var)
Ecole navale 1892.
Il est le 10è marin à être breveté
pilote par l’AéCF le 19.02.1912 à Douai sur Breguet avec le n° 748.
Ce marin commande le Centre d’Aviation
militaire de Douai d’avril 1912 à juin 1912 où un accident survenu
le 28 juin l’oblige à un congé de convalescence de trois mois.
Il est affecté à l’EMG/Aéro d’octobre
1912 à juin 1913, reprend en juillet son entraînement à Douai et
obtient enfin son brevet militaire le 12.11.1913 avec le n° 400
toujours sur Breguet dont il est devenu spécialiste.
Il succède à Hautefeuille comme
commandant du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël (12.1913-12.1914) et est
qualifié sur hydravion le 1er janvier 1914.
Il inaugure les amerrissages de nuit en
mai 1914 sur Breguet.
Il part créer le CAM provisoire de
Boulogne sur mer (12.1914-02.1915), lequel est transféré à Dunkerque
qu’il ne commande qu’un mois car il est appelé le 31.03.1915 à créer
et commander le groupe des avions Breguet Michelin de l’Aéronautique
militaire.
Le Groupe prend le nom d’Escadre de
bombardement en septembre 1915 mais peine à se constituer par manque
d’avions. Finalement, Dutertre est fait prisonnier le 8.03.1916 lors
d’une mission de bombardement en Allemagne.
Il rentre de captivité en début 1919,
est détaché à l’Aéronautique militaire d’avril à juin 1919, puis est
en congé sans solde pour démarrer une ligne aérienne par hydravion
en Guyane (07.1919-10.1920).
Il quitte définitivement la Marine le
15 octobre 1920.
Capitaine de corvette du 1.07.1917
Capitaine de frégate du 6.06.1919.
Officier de la Légion d’honneur du
31.12.1913.
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12 L’ESCAILLE (de) Henry. –
Lieutenant de vaisseau du 9.10.1910
21 novembre 1880 à Paris VIIIème, + 30
août 1954 à Nice (06).
Ecole navale 1898.
Il est le 12è marin breveté pilote le 9
mars 1912 à Buc par l’AéCF avec le n° 791.
Il part s’entraîner à Pau sur Nieuport
où il est breveté militaire le 22 juillet 1912 avec le n° 133.
Il commande le Centre d’Aviation
militaire de Villacoublay (08.1912-09.1912).
Il embarque en octobre 1912 sur la
Foudre, où il participe aux essais d’hydravions jusqu’en 1914.
En mars 1914, il réussit avec Destrem
un raid Fréjus-Ajaccio.
Il commande l’escadrille d’hydravions
de Nice en août 1914.
Envoyé en novembre 1914 en Egypte avec
son escadrille de Nieuport, il effectue des vols de reconnaissance
sur les troupes ottomanes, faisant échouer leur attaque sur le canal
de Suez en février 1915.
Il transfère son escadrille en avril
1916 à Argostoli, qu’il quitte pour aller commander le centre de
Corfou jusqu’en juin 1917.
Il termine la guerre comme adjoint aéro
du CA Salaün, directeur de la Guerre sous-marine à l'état-major
général à Paris.
Il succède à Laborde au commandement de
Saint-Raphaël (1921-1922).
Il quitte la Marine le 1.10.1923 pour
fonder la branche aéro du bureau Véritas et devient en 1934
directeur général de Loire-Nieuport.
Il préside l'Union syndicale de
l'Industrie aéronautique (U.S.I.Aé.) de 1935 à 1941.
Capitaine de corvette 6.06.1918.
Capitaine de frégate 25.08.1919
Capitaine de vaisseau de réserve
20.07.1928.
Commandeur de la Légion d’honneur
30.12.1933
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13 NOVE-JOSSERAND André, Marie,
Émile. Lieutenant de vaisseau du 31.01.1912
22 avril 1881 à Paris XVIème, +31
octobre 1958 à Lyon IIIème
Ecole navale 1899.
Il est le 13è marin breveté pilote le 5
avril 1912 à Douai par l’AéCF, avec le n° 825.
Il continue sur Breguet à Douai et
obtient le brevet militaire n° 240 le 2.04.1913.
Affecté à la Foudre le 16 mai 1913, il
est qualifié sur hydravion en juillet. Il commande l’escadrille
d’hydravions de Nice d’août à novembre 1914, puis le centre de
Fréjus – Saint-Raphaël de décembre 1914 à décembre 1915.
Il rallie Dunkerque où il commande
l’escadrille VM2 de Voisin terrestres à Saint-Pol (12.1915-04.1916).
Il y subit un accident à l’atterrissage
le 9 février 1916.
Il crée le centre d’aviation maritime
du Havre en avril 1916, mais suite à l’indisponibilité du LV Winter
à Saint-Raphaël, il le remplace comme commandant de Fréjus –
Saint-Raphaël d’avril 1916 à décembre 1916.
Affecté au SC/Aéro à Paris de mars 1917
à janvier 1918, il va en Sicile commander le centre d’hydravions de
Marsala (02.1918-04.1918) puis le grand centre d’hydravions de
Bizerte d’avril 1918 à juillet 1919.
Capitaine de corvette 1.08.1920.
Capitaine de frégate 25.07.1923
Capitaine de vaisseau 15.10.1932. Mise
en retraite le 22.04.1937
Officier de la Légion d’honneur du
30.12.1925
Mobilisé en 1939-1940 au Centre
d’études de Toulon
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14 LEFRANC Henri, Jules. –
Lieutenant de vaisseau du 1.01.1912
6 janvier 1878 à Fontainebleau (77),
MSAC 21 décembre 1923 au sud de la Sicile.
Ecole navale 1896.
Il est le 14è marin breveté pilote le
26 décembre 1912 par l’AéCF avec le n° 1186 à Buc et le 29 juillet
1913 par l’Armée avec le n° 325 à Châlons.
Il est grièvement blessé le 2 septembre
1913 dans un accident d’avion à Châlons.
Indisponible médical, il est détaché à
l’aviation militaire de Reims de janvier 1914 à octobre 1914.
Il commande l’Ecole d’aviation
militaire d’Avord de novembre 1914 à août 1915, avant de revenir en
décembre 1916 à l’école de pilotage de Saint-Raphaël où il est
qualifié sur hydravion le 1er février 1917 qui donnera lieu au
brevet de pilote d’hydravion n° 332 du 20 juin 1917.
Il commande brièvement le centre de
Salonique en février 1917, où un accident d’hydravion le rend
indisponible.
Il retourne à Saint-Raphaël comme
officier archiviste, responsable des essais de la CEPA. Il commande
le centre de La Pallice de mars à décembre 1918.
Affecté au centre de Saint-Raphaël, il
va créer le CAM de Dakar (03.1919-05.1920).
Au milieu de cette affectation, il
rentre en paquebot à Saint-Raphaël pour y chercher des hydravions et
effectue un raid sur Georges Lévy vers Dakar en fin 1919.
Détaché de juin 1920 à juin 1921 au
Service hydrographique de la Marine. Il est de nouveau à la CEPA en
septembre 1921.
Embarqué à ce titre comme passager sur
le dirigeable Dixmude, il disparaît avec tout l’équipage au large de
Sciacca.
Capitaine de corvette 1.06.1920.
Officier de la Légion d’honneur
12.07.1923.
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15 SAUZAY Claude, Louis, Léon. -
Quartier-maître mécanicien du 1.11.1914
10 août 1891 à Charentay (69) – 3
décembre 1936 à Nice (06)
Engagé dans la Marine en octobre 1912,
il est affecté sur la Foudre le 26 février 1913.
Il est le 15è marin et le premier
non-officier à être breveté par l’AéCF, à Bron, le 7.03.1913, avec
le n° 1250. Ce brevet AéCF est le fruit d’une bourse offerte par le
comité national pour l’aviation militaire.
Il part en novembre pour Mourmelon où
il obtient son brevet militaire le 30.03.1914, n° 444 sur Voisin.
Il revient à bord de la Foudre en avril
et est qualifié sur hydravion le 1.05.1914.
En août, il sert à l’escadrille de
Bonifacio.
En septembre à Saint-Raphaël.
En octobre il est détaché à
l’escadrille de l’Armée MF35 sur le terrain de Saint-Pol, près de
Dunkerque.
Il est abattu le 26 novembre et
revient.
En décembre il passe à l’escadrille de
l’Armée VB2, puis à l’escadrille VM1 de la Marine le 1.04.1915 et
est fait prisonnier par les Allemands le 15 avril 1915.
Il s’évade en juin 1917 et est interné
en Suisse d’où il est rapatrié le 10.06.1918 pour rallier
Saint-Raphaël.
Il quitte le service en juillet 1919.
Second maître 7.02.1915
16 LABORDE (de), Jean -
Lieutenant de vaisseau du 3.09.1908
29 novembre 1878, Chantilly (Oise) – 30
juillet 1977, Castillon la Bataille (Gironde)
Ecole navale 1895.
Il embarque sur le cuirassé Charles
Martel en Méditerranée, et débute sa carrière en Extrême-Orient pour
une longue campagne de trois années.
Les croiseurs D'Entrecasteaux et Pascal
l'accueillent, Puis en 1901, il prend fonction sur l'aviso Bengali,
et participe aux manœuvres en mer de Chine, lors des opérations de
Takou.
Il revient en métropole en 1902 sur le
croiseur Latouche-Tréville, et change de climat en 1903 lors de son
embarquement sur l'aviso Manche, à la station de Terre-Neuve et
d'Islande jusqu'en 1904. Comme bon nombre de ses camarades, il passe
à l'école des apprentis fusiliers marins de Lorient dont il sort
breveté avec le prix de tir.
Il devient alors officier en second du
torpilleur Bombarde en escadre du Nord, et reçoit une affectation
pour le cuirassé Jauréguiberry en 1905, dans la même formation.
En 1906, il sert à bord du
contre-torpilleur Stylet, à Rochefort, comme officier en second.
Dans les mêmes fonctions, il instruit à l'Ecole de chauffe à
Cherbourg.
Il revient alors en Méditerranée sur le
cuirassé Gaulois, puis exerce des fonctions sur les
croiseurs-cuirassés Dupuy-de-Lôme et Marseillaise, à bord desquels
il est impliqué dans les opérations au large des côtes marocaines
jusqu'en 1911.
Il passe ensuite officier de manœuvre
sur le croiseur Dupleix, revenant pour un temps en Extrême-Orient.
Là, passionné d'aviation, il fait transporter à ses frais un petit
Blériot, apprend à le piloter par lui-même, et survole la ville de
Saïgon, ce qui lui vaut un témoignage officiel de satisfaction en
1912. Il retourne cette année-là en France, où il embarque sur le
croiseur Kléber en Atlantique.
L'aviation le tient : il passe son
brevet de pilote de l’AéCF le 2 mai 1913 à Buc avec le n° 1312, et
dès le lendemain breveté militaire avec le n° 359 bis, mais il est
sérieusement blessé le 31 juillet suivant à Villacoublay.
Rétabli en avril 1914 et affecté sur La
Foudre, il est qualifié sur hydravion le 15 mai, mais il est
contusionné le 9 juin 1914, lors d'un essai raté d'envol d’un
Caudron depuis ce croiseur.
En août 1914, il commande une
escadrille d’hydravions mise en place à Bonifacio. Il est détaché
avec d’autres pilotes dans l’Aéronautique militaire en octobre et se
fait envoyer au front pour commander l’escadrille de Voisin de
bombardement VB2 renommée VB102 (11.1914-03.1915). Il s'y distingue
et reçoit deux citations en mars et avril 1915.
Il assume avec énergie le commandement
du grand centre d’Aviation maritime de Dunkerque (04.1915-03.1917),
promouvant les vols de nuit. Après quatre mois au SC/Aéro, il
revient à Dunkerque pour commander l’ensemble des Patrouilles
aériennes de la Zone du Nord (07.1917-11.1918).
Il dirige ensuite le Centre de
Fréjus-Saint-Raphaël (12.1918-03.1921), commande la 1ère escadrille
de torpilleurs, commandant de l'aéronautique des côtes Sud de la
France (02.1923-07.1924), est chef du Service central de
l’Aéronautique Maritime (02.1923-06.1926) puis est le premier
commandant du porte-avions Béarn (09.1926-07.1928) et en définit la
doctrine d’emploi.
Contre-amiral en 1928, il ne cesse de
commander des escadres ou des zones maritimes.
Sa carrière se termine tragiquement par
le sabordage des Forces de Haute Mer à Toulon le 27 novembre 1942.
Il est interné par les Allemands à
Aix-en-Provence pour un temps.
En mai 1945, il est révoqué sans
pension, décision annulée par le Conseil d'État en décembre 1949.
Entre-temps, il est traduit devant la Haute-cour et condamné à mort
le 28 mars 1947, peine rapidement commuée en quinze ans de
détention.
Il est libéré après quatre ans de
prison en septembre 1951 et amnistié par un décret du 1er septembre
1959 qui le replace dans la réserve à compter de la date de sa
condamnation à mort.
L'amiral de Laborde s'éteint à
quatre-vingt-dix-neuf ans à Castillon-la-Bataille, en Gironde, le 30
juillet 1977. Pour la Marine, il est incontestablement le bâtisseur
de l'aéronautique navale moderne.
Capitaine de frégate 27.01.1917.
Capitaine de vaisseau 10.02.1923.
Contre-amiral 8.08.1928,
Vice-amiral 4.10.1932. Amiral
27.09.1938,
Grand-croix de la Légion d’honneur du
1.01.1940.
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17 WINTER Constant, Georges, Victor
– Lieutenant de vaisseau du 12.05.1912
16 janvier 1882 à Brest (29) - + 24
octobre 1942 à Paris XVème
Ecole navale 1899
C’est le 17è marin breveté par l’AéCF
le 6.06.1913, n° 1335, à Villacoublay.
Rallie la Foudre. Il repart à
Villacoublay en novembre pour son brevet militaire qu’il obtient le
25.03.1914 avec le n° 440.
De nouveau à bord de la Foudre en
avril, il est qualifié sur hydravion le 1.06.1914.
Affecté à l’escadrille de Nice d’août à
octobre 1914, il est détaché à l’Aéronautique militaire le 21
octobre à Buc et commande l’escadrille de l’Armée VB4
(12.1914-05.1915) qui est mise en place à Saint-Pol en janvier 1915.
Le 5.05.1915, il passe à l’escadrille
de Voisin de la Marine qu’il commande de juin à septembre. Il
commande le Centre de Fréjus – Saint-Raphaël de décembre 1915 à
avril 1916 mais devient indisponible médical et est radié du
personnel navigant.
Embarqué sur les croiseurs Montcalm,
puis Gloire de septembre 1916 à juillet 1919, sur le croiseur Desaix
et le cuirassé Provence (Août 1921-juin 1923).
En service à Brest (10.24-02.1926) et
prend sa retraite le 1.03.1926
Capitaine de corvette 25.09.1920.
Chevalier de la Légion d’honneur.
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18 JANVIER Emile, Henri, Jacques
– Lieutenant de vaisseau du 30.07.1914
24 janvier 1882 à Paris VIIème, MSAC 28
janvier 1916 à Fréjus (83)
Ecole navale 1900
Il est le 18è marin breveté pilote de
l’AéCF le 4.07.1913 n° 1363, à Villacoublay.
Il enchaine directement sur le brevet
militaire obtenu le 28.08.1913 n° 353.
Affecté sur la Foudre en novembre 1913,
il est qualifié sur hydravion le 1.12.1913.
Le 13 mars 1914, tentant une traversée
de Fréjus à Ajaccio sur un Voisin, il échoue sur panne.
En septembre il est de l’expédition d’Antivari
sur Voisin.
En novembre il est affecté à
l’escadrille de Nice.
De janvier 1915 à août 1915, il est à
l’escadrille de Voisin terrestres de la Marine à Saint-Pol, puis il
prend en main la petite section de chasse composée de deux
Morane-Saulnier (09.1915-11.1915).
Affecté à l’escadrille d’hydravions de
Boulogne sur Mer (11.1915-01.1916).
Il se tue en accident sur FBA à
Saint-Raphaël le 28 janvier 1916.
Chevalier de la Légion d’honneur du
20.04.1915
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19 DESTREM Antoine, Valentin, Marcel
– Lieutenant de vaisseau du 23.03.1914
2 avril 1883 à Paris XVème, + MSAC 31
octobre 1923 à Guyancourt (78)
Ecole navale 1901
Il est le 19ème marin breveté par l’AéCF
le 13.08.1913 avec le n° 1425 à Villacoublay.
Il enchaine directement avec le brevet
militaire n° 370 du 15.09.1913 toujours à Villacoublay. Il a
auparavant acquis le brevet militaire d’aéronaute n° 225 du
7.07.1913.
Affecté sur la Foudre le 1.11.1913, il
est qualifié sur hydravion le 1.01.1914. Avec de L’Escaille, il
effectue avec succès sur Nieuport le raid Saint-Raphaël – Ajaccio le
13 mars 1913.
Détaché à Nice en août. Il est au
Monténégro en octobre sur Nieuport. Il fait partie des pilotes
envoyés à Port-Said fin novembre 1914 et y reste jusqu’au bout en
avril 1916.
Cette escadrille étant transférée à
Argostoli en mai 1916, il la suit et commande le CAM d’Argostoli de
juillet 1916 à février 1917.
Il crée ensuite le CAM de Lorient
(03.1917-05.1919).
Il reçoit le brevet de pilote
d’hydravion n°3 en 1917. Affecté à l’état-major de la 1ère armée
navale (06. 1919-10.1919), il suit les cours de l’Ecole Supérieure
de Marine (11.1919-01.1921) avant de rejoindre le Service technique
aéronautique.
C’est en essayant un appareil qu’il
trouve la mort le 31 octobre 1923 à Guyancourt sur le Farman 50 n°
6977.
Capitaine de corvette 13.02.1922.
Officier de la Légion d’honneur en
1923.
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21 BORRIS Joannès. – Second
maître mécanicien du 1.10.1912
19 septembre 1884 à Peyrehorade (40), +
6 avril 1938 à Biganos (33)
Engagé dans la Marine en 1903. Il est
breveté pilote par l’AéCF le 10.07.1914 avec le n° 1646 et est
affecté sur la Foudre, où il est qualifié sur hydravion Caudron le
2.09.1914.
Il est détaché en octobre 1914 dans
l’Aéronautique militaire, y passe son brevet militaire n° 654 le
25.12.1914 et reste détaché dans l’Armée jusqu’en septembre 1915.
Retour dans la Marine sur les
hydravions de Dunkerque (10.1915-04.1916), va au CAM du Havre
(04.1916-07.1917).
Il reçoit l’insigne de pilote
d’hydravion n° 10 en juillet 1917.
Nommé moniteur à Hourtin en juillet
1917, il y reste jusqu’en 1920 puis retourne au Service général.
22 LALLEMAND Henri –
Quartier-maître torpilleur du 1.07.1911
9 octobre 1891 à Audierne (29). - + 11
avril 1975 à Clichy (92)
Engagé dans la Marine en 1907.
Provenant des sous-marins de Toulon, il est affecté sur la Foudre le
1er décembre 1913 et est breveté pilote par l’AéCF le 10.07.1914
avec le n° 1648, à Reims.
Il est qualifié sur hydravion le
2.09.1914.
Détaché en octobre à l’Aéronautique
militaire, il obtient à Reims son brevet de pilote militaire n° 655
le 25.12.1914.
Il sert ensuite à l’escadrille de
Caudron C28 (01.1915-06.1915), y est blessé le 7 juin et
indisponible pour trois mois.
Il rejoint la Marine à l’escadrille de
Voisin de Saint-Pol (10.1915-04.1916) et est accidenté le 28 avril,
ce qui le rend inapte au pilotage.
Il est alors détaché chez le
constructeur d’hydravions Donnet-Denhaut de février 1917 à
l’Armistice.
Second maître 20.03.1915.
Maître 6.11.1915
23 TROUILLET Georges, Marius,
Etienne. – Quartier-maître mécanicien du 1.07.1913
28 décembre1890 à Rodez (12) - + 12
juin 1948 à Constantine (Algérie)
Engagé dans la Marine en 1910.
Provenant du contre-torpilleur Sabretache, il est affecté sur la
Foudre le 12.08.1913, comme mécanicien.
Il est breveté pilote par l’AéCF le
10.07.1914 avec le n°1649, à Villacoublay. Il ne passe pas les
épreuves du brevet militaire et est détaché au mois d’août à
l’escadrille de Bonifacio et considéré qualifié sur hydravion le
5.08.1914.
Envoyé à l’escadrille de Port-Saïd fin
décembre 1914, il est fait prisonnier par les Turcs le 10 octobre
1915 et ne sera libéré que le 8 décembre 1918.
Affecté à Saint-Raphaël jusqu’en
juillet 1919, puis quitte la Marine.
Second maître 20.05.1915
24 CINTRE Alfred, Louis, Marie.
– Lieutenant de vaisseau du 7.08.1913
7 février 1884 à Dinan (22), + 1er
janvier 1977 à Nice (06)
Ecole navale 1900.
Est affecté sur la Foudre le 1er
juillet 1913 et vole comme observateur.
Brevet de pilote de l’AéCF n° 1658 du
10.07.1914 à Villacoublay.
Ne passe pas les épreuves du brevet
militaire.
Est détaché à Nice en août. Il est chef
du détachement de Nieuport opérant au Monténégro en octobre-novembre
1914.
Envoyé à l’escadrille de Port-Said de
novembre 1914 à août 1915, il obtient sa qualification sur hydravion
le 16.01.1915.
Second de l’escadrille de Brindisi
(09.1915-02.1916), il repasse à Port-Saïd en mars et commande le CAM
de Salonique de mars 1916 à février 1917.
Nommé officier archiviste de la CEPA,
il œuvre à Saint-Raphaël de février à août 1917 puis part commander
le CAM école d’Hourtin (08.1917-03.1919).
Il est officiellement breveté pilote
d’hydravion en juillet 1917 avec le n° 12. Nommé à l’état-major de
la Marine en avril 1919, il s’occupe du SMA (Service du Matériel
Aéronautique).
Mis hors-cadre et sans solde le
18.11.1919 pour travailler aux Etablissements Nieuport
Quitte la Marine le 1.10.1925
Capitaine de corvette de réserve
8.07.1930
Chevalier de la Légion d’honneur
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25 LE GALL Jean-Marie –
Quartier-maître fusilier du 1.01.1913
18 juillet 1887 à Landéda (29) – MPLF
28 janvier 1915 à El Arich (Egypte)
Inscrit maritime, levé en juillet 1907.
Breveté fusilier en 1909, est affecté
sur la Foudre le 1.12.1913.
Brevet de pilote de l’AéCF n° 1665 du
10.07.1914, à Reims.
Ne passe pas les épreuves du brevet
militaire.
Est qualifié sur hydravion le
10.09.1914.
Détaché à l’escadrille de Nice de
septembre à novembre 1914 puis rallie Port-Saïd fin 1914.
Contraint à un atterrissage de fortune
dans la région d’El Arich (Egypte), il s’en tire indemne et c’est en
tentant de regagner les lignes alliées qu’il est tué par erreur par
des soldats indiens.
26 GRALL Hervé – Quartier-maître
électricien du 1.10.1911
15 avril 1890, Plougastel (Finistère) –
19 août 1985, Sarzeau (Morbihan)
Engagé dans la Marine en 1905 comme
électricien, Affecté sur la Foudre en novembre 1913, breveté pilote
par l’AéCF n° 1666 le 10.07.1914 à Villacoublay.
Ne passe pas les épreuves du brevet
militaire.
Est qualifié sur hydravion le
2.09.1914. Détaché à Nice en août. Est envoyé à l’escadrille
Nieuport de Port-Said en Egypte (11.1914-01.1916), il échappe par
son énergie, à une capture par les troupes ottomanes.
Il est l’un des rares pilotes
d’avant-guerre à servir sans discontinuer, à Argostoli
(01.1916-04.1917), à Lorient (05.1917-09.1918), puis Saint-Raphaël
pour le cours de chef de section et à nouveau Lorient
(03.1919-06.1919).
Moniteur à Hourtin (07.1919-03.1920) et
Fréjus-Saint-Raphaël jusqu’en septembre 1923.
Il entre alors au Bureau Veritas,
réclamé par son ancien chef, le CF de L’Escaille.
Second maître 9.05.1915.
Maître 1.07.1917.
Premier maître 1.04.1919
Maître principal de réserve 4.12.1923
27 PHILIPPE François, Marie -
Quartier-maître de manœuvre du 1.07.1911
22 avril 1887 à Plérin (22) - + 10 mars
1939 à Bagnols en Forêt (83)
Engagé en 1907. Timonier de spécialité.
Breveté pilote par l’AéCF n° 1675 le
10.07.1914 à Reims. Il obtient dans la foulée son brevet militaire
n° 486 bis le 30.07.1914. Qualifié sur hydravion Voisin le
1.09.1914. En octobre, détaché à Saint-Cyr puis affecté en novembre
à l’escadrille de l’Armée VB2 à Saint-Pol. En avril 1915, transféré
à l’escadrille Marine de Voisin terrestres VM1. Il la quitte en
février 1916 pour les hydravions de Bizerte (0.1916-10.1916). Il
devient moniteur à Saint-Raphaël de novembre 1916 à 1919 où il est
probable qu’il soit parti dans le civil.
Brevet de pilote d’hydravion n° 9
attribué par équivalence, daté du 4.04.1917
SM 1.12.1914.
Maître 1.08.1915.
Premier maître 1.01.1917
28 CARPIER François, Joseph, Marie
– Quartier-maître canonnier du 30.09.1913
27 février 1893 à Trégomeur (220 - + 12
décembre 1948 à Saint-Germain en Laye (78)
Engagé dans la Marine en mai 1911.
Spécialité canonnier en décembre. Affecté sur la Foudre en décembre
1913.
Breveté pilote par l’AéCF n° 1676 le
10.07.1914 à Villacoublay.
Ne passe pas tout de suite les épreuves
du brevet militaire.
Est qualifié sur hydravion Voisin le
1.09.1914. Détaché à l’Aéronautique militaire en octobre, il suit
les cours de pilotage à Saint-Cyr et obtient le brevet militaire n°
664 du 24.01.1915.
Retour dans la Marine en mars 1915 au
terrain de Saint-Pol sur Voisin.
En avril 1916, il passe sur hydravion
de reconnaissance à Dunkerque-Chantiers. Revient à Saint-Pol sur
avions de chasse de juillet à octobre 1916 avant d’être affecté
comme moniteur au CAM de Saint-Raphaël (11.1916-02.1917).
Muté à Cherbourg (03.1917-11.1917), il
sert ensuite en Tunisie au CAM de Sousse (12.1917-09.1918) qui est
dissous le 1er octobre 1918.
Il rallie le CAM de Bizerte
(10.1918-12.1919) et est démobilisé à Saint-Raphaël en janvier 1920.
Breveté pilote d’hydravion en 1917, par
équivalence.
Second maître 5.06.1915.
Maître 10.07.1917
29 GIULIANI Joseph, Antoine -
Quartier-maître électricien de 1912
1er janvier 1890 à Pietracorbara
(Corse) – MPLF 17 aôut 1917 à Bizerte
Engagé dans la Marine en 1910. Affectè
sur la Foudre en décembre 1913
Breveté pilote par l’AéCF n° 1680 le
10.07.1914 à Villacoublay.
Ne passe pas tout de suite les épreuves
du brevet militaire.
Est qualifié sur hydravion Voisin le
1.09.1914. Détaché à l’Aéronautique militaire en octobre, il suit
les cours de pilotage à Saint-Cyr et obtient le brevet militaire n°
674 du 3.02.1915.
Il reste détaché à l’Armée au moins
jusqu’en octobre 1915. Affecté au CAM de Bizerte
En mars 1916, il trouve la mort à bord
d’un hydravion Donnet-Denhaut lors d’un amerrissage forcé en baie de
Porto Farina, près de Tunis.
Second maître 1915.
Maître 1917
30 TENOT Georges, Auguste, Jacques
– Enseigne de vaisseau du 5.10.1906
22 mars 1884 à Loches (37) - + 29 mars
1953 à Cannes (06)
Ecole navale 1901.
Breveté pilote par l’AéCF n° 1682 le
10.07.1914 à Reims.
Ne passe pas tout de suite les épreuves
du brevet militaire.
Affecté au mois d’août à l’escadrille
de Bonifacio.
Est qualifié sur hydravion Voisin le
1.09.1914.
Détaché en novembre à Avord où il
obtient son brevet militaire n° 699 le 26.02.1915.
Est à Dijon en mars puis affecté à
Saint-Pol sur Voisin d’avril à septembre 1915. Commande le CAM du
Havre (10.1915-07.1916) puis brièvement chef du poste de combat de
Boulogne (01.1916-02.1916), repasse à Saint-Pol (02.1916-03.1916),
est envoyé le 8 mars au CAM de Bizerte qu’il commande de mai 1916 à
août 1917.
Il est au SC/Aéro à Paris
(09.1917-02.1918) puis va commander le CAM de Dunkerque
(03.1918-11.1918).
Il continue de commander à Calais de
janvier à février 1919.
Il rallie ensuite le CAM de
Saint-Raphaël
Lieutenant de vaisseau 12.10.1915
Mis hors cadre 1.10.1920 et travaille à
la Société d’optique et de précision de Levallois à
Levallois-Perret.
Prend sa retraite le 1.10.1926.
Capitaine de corvette de réserve
8.07.1930
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31 LE HYARIC Mathurin, Marie –
Quartier-maître électricien du 28.09.1912
25 février 1891 à Caudan (56) - + 16
janvier 1970 à Lorient (56)
Engagé dans la Marine en janvier 1906 à
l’Ecole des Mousses.
Provenant du Suffren, est affecté le
8.12.1913 à la Foudre.
Breveté pilote par l’AéCF n° 1686 le
10.07.1914 à Reims. Volète à Saint-Raphaël de juillet 1914 à février
1915, est envoyé à Avord en mars mais ne satisfait pas aux épreuves
du brevet militaire et est renvoyé le 15 avril au Service général.
Récupéré à la demande du LV de Laborde
qui l’entraîne à Dunkerque, il obtient à Saint-Pol le brevet
militaire n° 1962 du 10 novembre 1915 et sert à l’escadrille Voisin
jusqu’en avril 1916 puis passe sur hydravion à Dunkerque-Chantiers
(05.1916-09.1916).
Il suit le cours de chasse à Avord en
octobre et novembre, revient à Dunkerque, cette fois sur hydravion
de chasse jusqu’en juillet 1917, date à laquelle il obtient par
équivalence le brevet de pilote d’hydravion daté du 20.11.1915.
Suit le cours de chef de section à
Saint-Raphaël en août et septembre et devient moniteur à Hourtin
(11.1917-05.1919).
Il continue dans le rôle de moniteur à
Berre (06.1919-03.1920), à Rochefort (03.1920-12.1920) et de nouveau
à Berre (01.1921-12.1924). Il est muté à Brest (12.1924-12.1927) et
est nommé officier des Équipages en mars 1926.
Il commande par intérim l’escadrille
3R1 (10.1926-11.1926).
Il reprend son rôle de moniteur comme
second du détachement marine à l’école de pilotage d’Istres
(01.1928-07.1932). Affecté à Hyères (07.1932-11.1933) puis Cuers
(12.1933-08.1934).
Il bénéficie alors d’un congé du
personnel navigant de cinq ans, mais il est mobilisé à Cherbourg
(08.1939-11.1939) puis renvoyé dans ses foyers.
SM 17.10.1916
Mt 1.10.1918, PM, OE2 15.03.1926, OE1
4.04.1931
Congé du PN du 1.09.1934 au 1.09.1939.
OE1R 1.09.1939
32 BABIN Louis, Charles –
Enseigne de vaisseau du 5.10.1910
6 septembre 1887 à Magnac sur Touvre
(16)- + 25 octobre 1967 à Marseille
Ecole navale 1905
Brevet de pilote de l’AéCF n° 1702 du
17.07.1914.
Curieusement affecté au croiseur
Waldeck-Rousseau jusqu’en juin 1915.
Envoyé à Avord en juillet et obtient
son Brevet militaire de pilote n° 1388 du 20.08.1915 à Avord, vole à
Dunkerque où il est qualifié sur hydravion, en septembre, à Boulogne
en octobre et est affecté sur les Voisin de Saint-Pol
(11.1915-12.1915).
Part à Buc pour un stage de chasse en
janvier 1916 et versé à l’escadrille de chasse de Saint-Pol dont il
est le chef (02.1916-04.1917).
Il commande le CAM de Boulogne
(04.1917-08.1917).
Le brevet de pilote d’hydravion établi
en juillet 1917 donne la date du 14.09.1915. Il commande le CAM de
Bizerte (09.1917-04.1918).
Il est alors détaché dans l’Armée au
groupe de bombardement GB2 (04.1918-05.1918) puis au CIACB (Centre
d’instruction à la Chasse et au Bombardement) en juin.
Il rejoint Saint-Raphaël
(07.1918-11.1918), mais il est radié le 27 novembre pour raison de
santé, et versé au service à terre.
Il embarque finalement en juin 1919 sur
le cuirassé Mirabeau, puis sur la Francisque (08 à 09.1919), demande
un congé sans solde puis démissionne de la Marine en janvier 1920.
Inapte médical 27.11.1918.
Lieutenant de vaisseau 1.07.1917.
Congé hors-cadre 1.10.1919. Réserve du
1.01.1920.
Capitaine de corvette de réserve
5.02.1935.
Chevalier de la Légion d’honneur du
8.05.1916.
Mobilisé d’août 1939 à juillet 1940, à
l’état-major de la Marine
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33 BARBIER Henri, Adrien, Georges,
Alfred - Enseigne de vaisseau du 5.10.1910
9 avril 1887 à Vix (85) – MPLF 13
juillet 1917 à Dunkerque (59)
Ecole navale 1905
Brevet de pilote de l’AéCF n° 1727 du
10.07.1914.
Comme son camarade Babin, il repart
immédiatement au service général : embarqué sur le cargo auxiliaire
Pas de Calais (08.1914-05.1915) puis sur le croiseur Gloire
(06.1915-09.1915).
On l’envoie enfin à Avord où il obtient
son brevet militaire n° 2789 le 28.02.1916 à Avord.
Il enchaîne à Saint-Raphaël et passe sa
qualification sur hydravion le 30.04.1916.
Elle ne lui servira pas car il est
nommé second de l’escadrille de chasse de Saint-Pol
(05.1916-07.1917) où il trouve la mort à bord d’un Nieuport.
Lieutenant de vaisseau 21.06.1917
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34 LORFEVRE André - Enseigne de
vaisseau du 5.10.1908
28 octobre 1886 à Mont de Marsan (40) -
+ 16 février 1973 à Paris VIème
Ecole navale 1903
Affecté sur la Foudre le 1er août 1914
et détaché comme observateur à l’escadrille de Bonifacio Brevet de
pilote de l’AéCF n° 1745 du 19.11.1914 à Villacoublay sur Nieuport
Il enchaine avec le stage militaire
d’abord à Pau (11.1914-02.1915) puis à Avord où il obtient le brevet
n° 732 le 18.03.1915, et sa qualification sur hydravion à
Saint-Raphaël le 27.03.1915.
Affecté aux hydravions de Dunkerque
(04.1915-09.1915), il est envoyé à l’escadrille des Dardanelles, à
Salonique (10.1915-03.1916).
Après un court passage à Saint-Raphaël
en avril, il est second du CAM de Corfou (06.1916-03.1917).
Il revient à Dunkerque qu’il commande
d’avril 1917 à septembre 1917, puis va commander le CAM de Bayonne
(10.1917-11.1918).
Il commande encore à Cherbourg
(11.1918-09.1919) puis va à Paris au SSAE (Sous-Secrétariat
l’Aéronautique) de septembre 1919 à avril 1920.
Il commande le contre-torpilleur
Lansquenet (05.1920-01.1921), est au port de Cherbourg
(02.1921-01.1922).
Embarque de février 1922 à avril 1924
sur plusieurs bâtiments.
Est à Saint-Raphaël (04.1924-05.1927)
puis à l’EGAM Orly (05.1927-04.1928), au SC/Aéro (04.1928-07.1930),
commande le CAM de Saint-Raphaël (07.1930-07.1932).
A l’EMM à Paris (08.1932-05.1935),
commande l’EGAM Orly (06.1935-04.1938), de nouveau à l’EMM
(04.1938-08.1939).
Envoyé à Toulon (09.1939-10.1939), il
commande l’AN de l’arrondissement de Rochefort (11.1939-06.1940) et
est en congé d’armistice le 10.07.1940
Lieutenant de vaisseau 17.01.1917
Capitaine de corvette 20.04.1924,
Capitaine de frégate 19.08.1928
Capitaine de vaisseau 4.03.1935,
Officier de la Légion d’honneur.
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35 POGGI Paul – Quartier-maître
fourrier du 1.10.1910
10 novembre1887 à Toulon (83) - + 25
août 1967 à Montbonnot-Saint-Martin (38)
Engagé en 1906.
Brevet de pilote de l’AéCF n° 1746 du
19.11.1914 à Villacoublay sur Nieuport.
Il enchaîne avec le stage militaire
d’abord à Pau (11.1914-02.1915) puis à Avord où il obtient le brevet
militaire n° 738 le 20.03.1915.
Il est versé un court instant dans la
RGAé (Reserve régionale de l’Aéronautique militaire, rallie
Saint-Raphaël où il vole du 12 au 30 avril puis rejoint l’escadrille
de Venise où il obtient sa qualification sur hydravion le 9.06.1915
à sa première mission de guerre.
Il est en effet affecté à Venise le 2
juin 1915 jusqu’au 28 février 1917.
Il rejoint Saint-Raphaël
(03.1915-01.1920).
Il est principalement affecté comme
moniteur à Berre, Rochefort, Saint-Raphaël et Cuers, mails il est au
combat avec l’escadrille 5B2 au Maroc lors de la Guerre du Rif
(05.1925-06.1927). C’est à partir de Berre qu’il prend un congé du
PN de cinq ans le 1.12.1931.
Second maître 1.01.1915, maître
5.02.1916, de faits de guerre, premier maître 1.01.1918,
Officier des Équipages de 2ème classe
27.07.1924
Officier des Équipages de 1ére classe
5.10.1929,
Congé du PN 1.12.1931 de 5 ans.
Officier de la Légion d’honneur.
36 BARTHELEMY dr SAIZIEU Louis,
Marie, Jules – Lieutenant de vaisseau du 20.06.1914
2 janvier 1882 à Montpellier (34) - +
22juin 1951 à Paris XVIème
Ecole navale 1900
Affecté sur la Foudre le 1er août 1914.
Brevet de pilote de l’AéCF n° 1747 du 19.11.1914 à Reims, sur
Nieuport.
Il ne passe pas les épreuves du brevet
militaire.
Utilisé comme observateur à Nice en
août.
Il est détaché à l’escadrille de
Port-Saïd en novembre 1914 et y obtient sa qualification sur
hydravion le 16.01.1915.
Il est fait prisonnier par les Turcs le
22 décembre 1915 et ne sera libéré qu’à la fin de 1918. Après un
réentraînement à St-Raphaël, il commande le CAM de Toulon
(06.1919-07.1921).
Il commande l’aviso Bapaume en 1921-22,
est second du centre des Études à Toulon en 1922-23, à bord du
cuirassé Bretagne en 1923-24, commande le torpilleur Kabyle en 1925
puis quitte la Marine le 1er octobre 1925.
Capitaine de corvette 30.03.1922.
Retraité le 1.10.1925.
Capitaine de frégate (R) 26.01.1932.
Officier de la Légion d’honneur du
16.06.1920
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Cinq pilotes mobilisés en août 1914
3. DELAGE Paul, Aristide, Gustave
– Lieutenant de vaisseau du 29.09.1913
8 mars 1883 à Limoges (86), + 20 avril
1946 à Paris XVIème.
Ecole navale 1901.
Il est le troisième marin à être
breveté par l’AéCF, le 29 août 1910 avec le n° 219, à Mourmelon sur
Henry Farman.
Il remporte le prix Lazare Weiller le
26.11.1910 en effectuant avec comme passager le Lt Maillols sur H.
Farman un aller-retour Etampes- Blois.
Il obtient aussi le brevet militaire n°
24, le 5 août 1911, alors qu’il est affecté à Vincennes.
En juillet 1912, il vole aux manœuvres
navales sur un Nieuport civil.
Affecté à la Foudre le 14.10.1912, il
se spécialise sur les petits hydravions de Nieuport, en conduit les
essais à bord de la Foudre en 1913, puis rejoint ce constructeur en
janvier 1914, dont il devient directeur technique.
Mobilisé en août, il est d’abord à
Nice, puis sert tout naturellement à l’escadrille de Port-Saïd sur
Nieuport puis revient en février 1915 à son rôle industriel. Il
devient finalement directeur de l’entreprise, qui s’appelle, à
partir de 1926, Nieuport-Delage.
Placé en congé hors cadre 12.12.1915.
Lieutenant de vaisseau de réserve
15.09.1916.
Radié du cadre actif 11.05.1918.
Capitaine de corvette honoraire.
Officier de la Légion d’honneur.
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6. CONNEAU Jean, Louis, Camille,
alias André Beaumont - Enseigne de vaisseau du 5.10.1903
8 février 1880 à Lodève (34), + 5 août
1937 à Lodève (34).
Ecole navale 1898. Il sert sur les
bâtiments de surface et effectue deux séjours en Indochine : le
premier sur la canonnière Estoc en 1903-1904, le second sur la
canonnière Olry en 1905-1906. Il est détaché au Service
hydrographique de la Marine en 1906, suit les cours de l’Ecole de
canonnage l’année suivante et est à bord du cuirassé Patrie, en
Méditerranée, en 1908.
Il suit les cours de l’Ecole supérieure
d’Aéronautique (11.1909-07.1910), commence son cours de pilote à
Villacoublay, vole sur le dirigeable Clément Bayard n° 2 en 09.1910
au cours des manœuvres de Picardie, effectue un stage chez le
motoriste Gnome-Rhône en octobre puis continue son entrainement de
pilotage à Pau
Il est le 6è marin breveté pilote de l’AéCF
le 7.12.1910 avec le n° 322 à l’école Blériot de Pau, et le 1er
marin à être breveté pilote militaire n° 4 le 18.02.1911 toujours
sur Blériot à Pau.
A partir de Pau, il effectue deux raids
aériens : l’un vers Vincennes le 2.03.1911, puis vers Villacoublay
le 11.04.1911. Le 20 avril 1911, Conneau est placé en position
hors-cadres de la Marine et rentre chez Blériot pour se lancer dans
une aventure : celle des grandes courses de ville à ville en
aéroplane. C’est alors qu’il prend le nom de course d’André
Beaumont. Il achète un monoplan monoplace Blériot XI à moteur Gnome
50 ch. Il brise son avion dans la course Paris-Madrid, du 21 au 26
mai, mais il gagne une renommée mondiale en remportant coup sur coup
trois grandes courses aériennes en 1911 : Paris-Rome le 28 mai
devant Roland Garros, puis le circuit européen en juin, enfin le
tour de Grande-Bretagne en juillet.
En septembre 1911, Beaumont participe
au raid militaire Paris – Pau, avant de participer au Grand Concours
militaire de Reims organisé en octobre (éliminatoires) et novembre
1911 (épreuves). Mais Conneau se fracture la jambe gauche dans un
accident le 6 octobre et ne pourra plus voler pendant sept mois.
Il quitte la maison Blériot pour
rentrer chez Donnet en avril 1912
Il devient directeur technique de la
firme d'hydravions Donnet-Lévêque, présente ces hydravions à
Boulogne sur mer et Genève en aout puis au concours de Tamise sur
Escaut (Belgique) en septembre 1912 où il remporte la coupe du roi
des Belges.
En avril 1913, il quitte Donnet pour
devenir directeur technique de la société créée par Shreck qui
deviendra la FBA. Conneau est aussi en charge de la promotion des
ventes en Angleterre et y réussit.
Mobilisé en août 1914, il est en
renfort à l’escadrille de Nice (08.1914-11.1914), à Bizerte
(11.1914-12.1914), chef d’escadrille à Dunkerque (01.1915-04.1915)
puis officier en second à Venise (04.1915-09.1915). La Marine le
jugeant plus utile dans l'industrie, il reprend son poste de
directeur technique chez F.B.A. en octobre 1915 et participe à la
mise au point des hydravions FBA 150 ch Hispano-Suiza en 1916 et 200
ch Hispano-Suiza en 1917.
Lorsqu’il quitte la F.B.A. en 1919,
Conneau devient expert judiciaire pour l'aviation auprès des
tribunaux de la Seine.
20.04.1914. Radié du cadre actif.
Lieutenant de vaisseau de réserve du
23.04.1915.
Capitaine de corvette de réserve du
22.04.1931.
Officier de la Légion d’honneur.
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20 PERRON Charles, Louis, Emile,
Joseph, Marie. – Quartier-maître torpilleur du 1.07.1908
24 mars 1886 à Paris VIème - +MPLF 20
août 1916 au large d’Ostende (Belgique)
Engagé pour cinq ans dans la Marine en
1904, il est affecté sur le Brennus et le Magenta avant de servir
sur sous-marin à Cherbourg comme torpilleur. Il est congédié en
1909.
Il est breveté pilote à titre civil par
l’AéCF le 5.09.1913, n° 1454.
Mobilisé en août 1914, il est affecté à
la Foudre (08.1914-12.1914) et considéré qualifié sur hydravion à
compter du 28.05.1914. Détaché à l’escadrille de Nice en octobre et
novembre 1914.
Affecté à Saint-Pol en janvier 1915 sur
Voisin, il est accidenté le 30 janvier lors du convoyage d‘un Voisin
depuis Paris, ce qui lui vaut trois mois d’hospitalisation.
Participe à la création du CAM de
Venise (05.1915-03.1916), puis devient moniteur à Saint-Raphaël
(04.1916-07.1916)
Il est envoyé au front à l’escadrille
d’hydravions de reconnaissance de Dunkerque, mais il est tué le 20
août 1916 sur son FBA qui est mitraillé par des tirs allemands venus
de la côte.
Second maître 21.02.1915
37 LEVASSEUR Julien, Pierre, Aimable
– Matelot mécanicien du 27.11.1908
17 octobre 1887 à Fécamp (76) - + avant
1945
Service dans la Marine en 1907-1908.
Brevet de pilote de l’AéCF n° 743 du
19.02.1912 à Douai chez Breguet. Non breveté militaire. Civil chez
Nieuport en 1912-1914, participe aux essais de Nieuport sur la
Foudre en 1913.
Considéré qualifié sur hydravion le
6.05.1914. Mobilisé sur la Foudre le 28 août 1914.
Affecté à l’escadrille de l’Adriatique
à Bizerte en septembre, à Antivari en octobre, détaché à Port-Saïd
de novembre 1914 à mars 1915, est rapatrié pour cause médicale le 27
mars.
Est en convalescence à Saint-Raphaël
d’avril à septembre 1915. A l’escadrille de Brindisi d’octobre 1915
à février 1916.
Moniteur à Saint-Raphaël de mars 1916 à
mars 1918, puis à Hourtin d’avril à décembre 1918. Démobilisé.
Quartier-maître 1.01.1917
38 SCOFFIER Paul, Henry, Louis,
Séraphin, Pio – Maréchal des logis d’artillerie
5 décembre 1882 à Nice - +2 avril 1967
à Nice
Brevet de pilote de l’AéCF n° 904 du
25.05.1912. Participe sur hydravion Deperdussin au meeting de Genève
en août 1913.
En 1914, il effectue le premier vol
Nice-Gênes sur un hydravion Blériot. Mobilisé à l’escadrille de Nice
d’août à décembre 1914 où il apporte son hydravion Blériot
personnel.
Versé dans l’Aéronautique militaire de
novembre 1914 à février 1917.
Il obtient son brevet militaire n° 653
du 22.12.1914.
Retour à la Marine à Saint-Raphaël de
février à juin 1917.
Il est déclaré inapte le 13 juin 1917
et est reversé dans l’Artillerie.
D’autres officiers ont suivi les cours de l’Ecole supérieure
d’aéronautique et deviendront pilotes d’hydravion après 1914 : EV
Jules Delaunay
(promotion 1911-1912) et le LV
Jean-Marie Vasserot
(promotion 1913-1914).
En mai 1914 plusieurs quartiers-maîtres
sont désignés pour le cours de pilote militaire, mais leur
progression n’aboutira qu’en 1915.
Il s’agit de Robert Dumarché, QM de
manœuvre provenant du sous-marin Argonaute, de Jean-Marie Le Borgne,
QM canonnier provenant du cuirassé Diderot, de Eugène, Jules Jullien,
QM mécanicien des sous-marins de Bizerte
Aérostation maritime
Bien que l’Aérostation maritime
française ne soit effectivement créée qu’en décembre 1915, quatre
officiers ont été brevetés pilotes de dirigeables avant la Guerre.
SABLE, Louis – Lieutenant de vaisseau du 2.06.1912
1881-1959. EN 1899. LV 06.12, CC 10.20,
CF 07.24, CV 09.30, CA 05.37, VA (2S) 07.40, VAE (2S) 11.46. Ecole
supérieure d’Aéronautique (10.12-06.13). Détaché dans l’Armée pour
le cours d’aéronat (06.13-03.14), Pildir Marine n° 1 du 24.02.1914,
puis affecté à Chalais-Meudon (1914-1915). Cdt Marquise
(01.16-11.16). Cdt Rochefort (12.16-11.17). Cdt Saint-Cyr
(12.17-01.19). EMG Aéro. Attaché Londres (11.19-10.25). Cdt Aéro
Rochefort (11.25-10.27). Attaché Washington (11.27-11.31) puis
service général. Attaché Washington de nouveau (05.34-04.37). Major
général du port de Bizerte (08.37->01.39).
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FAIVRE, Henri, Charles, Georges, - Lieutenant de vaisseau du
1.02.1900
1869-1951. EN 1887. LV 02.1900, CF
02.15. Ecole supérieure d’Aéronautique (10.12-06.13). Détaché dans
l’Armée pour le cours d’aéronat (06.13-03.14). Pildir Marine n° 2 du
13.03.1914. Cdt Le Havre (01.16-03.16). Cdt le Centre aéronautique
(régional) du Havre (04.16-03.17). Cdt le Centre aéronautique
(régional) de Cherbourg qui devient (06.17) les Patrouilles
aériennes de Normandie (03.17-12.17). Cdt Saint-Cyr (01.18-07.18).
Cdt Rochefort (07.18-07.19).
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THIERRY, Maurice, Alphonse, Marie,
Albert. - Lieutenant de vaisseau du 1.09.1912
1881-1966. EN 1899. LV 09.12, CC 08.19,
CF 03.22. Ecole Sup Aéro (1911-1912). Mis en stage à l’Aérostation
militaire (10.12-08.13) puis affecté à Chalais-Meudon. Pildir Marine
n° 3 du 26.03.1914. Cdt le dragueur Marseillais 18 aux Dardanelles
en mars 1915, est cité à l’ordre de l’Armée. Cdt Salonique
(12.15-01.16). Cdt Le Havre (03.16-04.16). SC Aéro (06.16-07.18) et
essaye de nombreux appareils. Cdt Cuers (08.18-03.19). SC Aéro
(04.19-03.22). A essayé tous les types de dirigeable. Congé hors
cadre 04.22 et retraite le 1.10.1924.
Environ 500 heures de vol en
dirigeable.
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PAQUIER, Etienne - Lieutenant de
vaisseau du 1.09.1912
1881-1915 MPLF. EN 1899. Ecole
supérieure d’Aéronautique (10.12-06.13). Détaché dans l’Armée pour
le cours d’aéronat (06.13-03.14). Pildir Armée n° 57 du 10.05.1914.
Non breveté par la Marine car étant mort à la date de création de ce
brevet. Montgolfier à Toul (12.14- 01.15).
Tué sur le cuirassé Bouvet aux
Dardanelles le 18.03.1915.
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D’autres officiers ont suivi les cours de l’Ecole supérieure
d’aéronautique et deviendront pilotes de dirigeable après 1914.
Il s’agit de l’EV
Emile Gouault
(promotion 1909-1910), l’EV
Maurice Larrouy et
le LV Antoine
Barthélémy de Saizieu, frère ainé de cinq ans du pilote
d’hydravion (promotion 1913-1914).
L’ingénieur de 2ème classe du Génie
maritime Jean Herck suit les cours de la promotion 1911-1912
Le LV
Claude Héritier suit
les cours de la promotion 1913-1914, après avoir participé aux
essais de cerfs-volants du capitaine Saconney sur le croiseur Edgar
Quinet en 1912-13.
Complément
Source web
Remerciements Robert Feuilloy
SG ARDHAN
Retour Officiers
et anciens élèves
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