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Pilotes / Marine / 1910 - 1914

 


Les premiers pilotes ont été formés en 1910 et ont obtenu le brevet de pilote d’aéroplane de l’Aéro-club de France.

Depuis l’armement de la Foudre en porte hydravions en avril 1912 et la mise en service du centre de Saint-Raphaël en octobre suivant, les pilotes s’étaient initiés, avec l’aide des constructeurs, au pilotage des hydravions, chaque pilote étant spécialisé par type (Voisin et Farman en 1912, puis Nieuport et Breguet en 1913).

On en était au stade des expérimentations et des meetings. Aucune méthode n’était instaurée.

La mission d’instruction au pilotage d’hydravions est dévolue officiellement au centre de Saint- Raphaël par le décret du 10 juillet 1914 portant organisation de l’Aéronautique maritime. Le centre est chargé de transformer en pilotes d’hydravion les pilotes fraîchement sortis des écoles militaires.

Mais il faudra attendre 1917 pour que la Marine crée un brevet spécifique.

Au 31 décembre 1914, compte tenu de l’apport de cinq réservistes mobilisés, c’est un total de 38 pilotes détenteurs d’un brevet qui ont été recensés dans la Marine.

Mais cinq d’entre-eux ont été reversés au Service général et un est mort en service aérien (LV Byasson). Il n’en reste donc que 32 en activité aéronautique.


La biographie succincte de chaque pilote est précédée d’un nombre donnant son rang d’accès au brevet de pilote. Le grade est celui en vigueur au 31 décembre 1914.
 


Un pilote tué :

1. BYASSON Louis, Édouard. - Lieutenant de vaisseau du 1.11.1901

20 mai 1870 à Paris, MSAC 14 avril 1911 à Coignières (78).

Ecole navale 1888. Il est le premier marin à passer le brevet de pilote de l’AéCF, le 9 août 1910, avec le n° 175. Il est le chef incontesté d’une petite phalange d’enseignes de vaisseau, brevetés la même année. Du 11 au 18 septembre 1910, il prend part au meeting de Bordeaux où il remporte le 1er prix des passagers et le 4e prix des officiers.

Il se fait remarquer le 18 octobre 1910, en plein orage en bouclant un raid Vincennes-Mourmelon-Vincennes sur Maurice Farman. Il réitère ce raid le 21 octobre 1910.

On le charge ensuite de rechercher à Toulon, un emplacement propice à l’établissement d’un aérodrome pour la marine.

Le 21 décembre 1910, Louis Byasson prend part au prix Lazare Weiller, à bord d’un biplan, sur le parcours Buc-Blois et retour. Son voyage s’annonce bien mais après avoir couvert 100 km, une panne d’allumage l’oblige à atterrir, son appareil tombe de 15 mètres de haut et se brise complètement.

Il n’a pas eu le temps de passer les épreuves du brevet militaire. Il prend en mains le 26 décembre le premier aéronef acquis par la Marine, un Maurice Farman, basé à Buc.

Il se tue malencontreusement dans un accident aérien, aux commandes d’un MF de l’Armée. Une stèle commémorative est visible à Coignières, en bordure de la RN 10, côté sud. Byasson est l’auteur d’un traité sur la navigation aérienne.

Chevalier de la Légion d’honneur du 25 janvier 1909.

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Cinq pilotes reversés au service général ou volant comme observateur

2. LAFON Charles, Ferdinand - Lieutenant de vaisseau du 7.09.1912

24 août 1882 à Toulon (Var), + 24 août 1953 à Bizerte (Tunisie).

Ecole navale1899. Promu enseigne de vaisseau le 5.10.1904, il sert sur plusieurs cuirassés, croiseurs et contre-torpilleurs jusqu’en décembre 1909.

Affecté à Rochefort le 22.03.1910 pour être détaché dans l’aviation, il passe le brevet de pilote de l’AéCF le 16 août 1910 à Mourmelon, avec le n° 194 sur Henry Farman. Il n’obtiendra pas le brevet militaire.

Il devient observateur sur ballon captif de l’Armée le 20 décembre 1911, avec le n° 138. Il quitte l’aviation à Mourmelon le 20 juin 1912 et retourne au service général, sur les contre-torpilleurs Flamberge et Carabinier, sur le croiseur Dupetit-Thouars (11.1913-03.1915).

Il sert au 1er régiment de fusiliers-marins (03.1915-12.1915), au Front de mer à Marseille, sur le cuirassé Mirabeau (07.1916-02.1919), puis sur d’autres bâtiments à Salonique.

Affecté à la Défense fixe de Bizerte (09.1929-07.1933) et au Centre de formation de Sidi-Abdallah (07.1933-10.1934).

Il est l’auteur de plusieurs livres et articles sur l’aviation.

Capitaine de corvette en 1921, en résidence fixe en 1929, quitte le service en 1934.

Officier de la Légion d’honneur 29.12.1932.

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4. DEVÉ Auguste, Théophile, Romain - Lieutenant de vaisseau du 7.09.1914.

6 octobre 1882 à Constantine (Algérie), MPLF 1er décembre 1916 à Athènes (Grèce)

Ecole navale 1900. Enseigne de vaisseau du 5.10.1905. Il est embarqué sur divers bâtiments de 1904 à 1910 dont le sous-marin Floréal à Cherbourg en 1908.

Il est débarqué du Transport Vinh-Long à Toulon en mars 1910 et est affecté à Versailles pour un cours de pilote qui se déroule à Vincennes et Châlons.

Il est le 4è marin à être breveté par l’AéCF, le 4 octobre 1910 à Mourmelon avec le n° 243 sur Henry Farman.

Il participe à la course Paris-Madrid en mai 1911, mais échoue à passer son brevet militaire en novembre 1911.

Il est reversé au service général le 1er janvier 1912.

Affecté successivement sur le cuirassé République, les torpilleurs d’escadre Hallebarde et Opiniatre, il embarque sur le cuirassé Vergniaud en avril 1916.

La France décide fin novembre d’un débarquement de vive force à Athènes au cours duquel le LV Devé est tué à la tête de sa compagnie.

Croix de guerre avec palme,

Chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume du 31 mai 1919.

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5. HAUTEFEUILLE Jean, Baptiste, Stéphane, Laurent – Lieutenant de vaisseau du 10.07.1909

1er janvier 1878 à Toulon. + 2 décembre 1941 Valognes (Manche)

Ecole navale 1896. Enseigne de vaisseau du 5.10.1901

Il est embarqué sur des cuirassés, croiseurs et torpilleurs jusqu’en 1910. Il est affecté au camp de Châlons-Mourmelon le 1.08.1910 et y devient le 5è marin breveté pilote par l’AéCF le 4.10.1910 à avec le n° 247 sur Henry Farman.

Il ne passe pas les épreuves du brevet militaire. Il commande le camp d’aviation de Châlons de février 1911 à septembre 1911.

Il est ensuite à l’état-major de la Marine, chargé du Service de l’aviation, ce qui l’amène à être le 1er commandant du Centre d’aviation maritime de Fréjus – Saint-Raphaël (15.10.1912-15.12.1913).

Sa santé l’oblige à ne plus piloter à partir de décembre 1913 et il volera désormais comme observateur.

Il commande un torpilleur à Cherbourg (03.1914-08.1915) puis revient à l’aviation en commandant le centre d’hydravions de Brindisi (08.1915-02.1916), puis le centre d’aviation maritime de Bizerte (04.1916-09.1916).

Retour au ministère de la Marine (10.1916-08.1917) avant de commander le CAM de Corfou (Grèce) d’août 1917 à mars 1919, qu’il dissout.

Il commande le Régulus (05.1919-08.1921), revient au SC/Aéro (11.1921-09.1924) avant de commander l’Aéronautique maritime en 1ère région à Cherbourg (10.1924-06.1926).

Il est commandant en second du cuirassé Jean Bart (12.1926-05.1928), chef d’état-major de la Majorité générale de Cherbourg (06.1928-09.1932)

Capitaine de corvette du 25.01.1919.

Capitaine de frégate du 17.08.1922.

Retraite 25.10.1934.

Officier de la Légion d’honneur du 13.07.1923

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9 REYNAUD Antoine, Lucien - Lieutenant de vaisseau du 30.06.1910

1er octobre 1879 à Toulon (Var), MPLF 31 octobre 1916 à Venise

Ecole navale 1897.

Il suit les cours de l’Ecole supérieure d’Aéronautique (10.1910-07.1911) puis apprend à piloter. Il est le 9è marin breveté pilote par l’AéCF le 10.11.1911 à Buc avec le n° 668.

Il obtient son brevet militaire le 11.05.1912 avec le n° 109, toujours à Buc.

Il est affecté à la Foudre le 14.05.1912. Il est envoyé sur l’étang d’Arnel, au sud de Montpellier pour mettre en œuvre le Maurice Farman de la Marine de juillet à novembre 1912.

Il est considéré pilote d’hydravion le 1er août 1912.

Il rallie alors le centre de Fréjus – Saint-Raphaël jusqu’en mars 1914.

Il rejoint le cabinet du ministre de la Marine (04.1914-08.1914) et rallie alors le 1er régiment de canonniers marins qu’il ne quittera qu’en mai 1915.

Il reprend du service dans l’aviation en commandant le nouveau centre d’aviation maritime de Venise de mai 1915 à octobre 1916.

Il est tué lors de l’explosion de bombes sur un FBA alors que l’on manœuvrait celui-ci pour une mise à l’eau.

Chevalier de la Légion d’honneur.

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11 DELEVOYE Marcel, Louis, Léon – Lieutenant de vaisseau du 12.10.1908

3 avril 1877 ou 1878 à Dieppe (76), + 23 décembre 1943 à Tunis (Tunisie)

Ecole navale 1895. Il est le 11è marin breveté pilote le 9 mars 1912 à Buc par l’AéCF avec le n° 790.

Il part s’entraîner à Pau sur Nieuport, mais ne passe pas les épreuves du brevet militaire et est reversé au Service général après une période de convalescence.

A bord du cuirassé Mirabeau à partir de juillet 1913.

Il commande le torpilleur Forban en 1917-1919, est commandant adjoint du cuirassé Bretagne (08.1923-01.1924), il revient dans l’Aviation maritime pour exercer des commandements.

Il crée le centre du Palyvestre (02.1924-12.1924), commande le Centre école de Berre (12.1924-12.1926) puis l’Aéronautique du 5ème arrondissement maritime (12.1926-06.1928).

Capitaine de corvette 25.01.1919. Capitaine de frégate 22.01.1924

Capitaine de vaisseau de réserve 15.09.1928.

Commandeur de la Légion d’honneur

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Vingt-sept pilotes d’active en service au 31 décembre 1914

7. CAYLA Pierre, Amédée, Firmin. – Lieutenant de vaisseau du 4.04.1911

15 juillet 1880 à Ancenis (44), + 13 mars 1930 à Paris XVIème

Ecole navale 1898. Il suit, comme Conneau, les cours de l’Ecole supérieure d’Aéronautique (11.1909-07.1910), commence son cours de pilote à Villacoublay.

Il est le septième officier de marine à être breveté pilote par l’AéCF, le 23 mars 1911 à Buc avec le n° 458, et le dix-septième breveté militaire le 19 juillet 1911 à Buc.

Il devient aussi aéronaute militaire le 20 février 1912 avec le n° 139.

Il commande le centre d’aviation militaire de Buc de 01.12 à 04.1912.

Il rallie la Foudre le 15.04.1912 et est qualifié sur hydravion le 1.05.1912.

Pilote en titre de l’hydravion canard Voisin, il participe aux essais de celui-ci à bord de la Foudre de juin à août 1912 et sur d’autres appareils en 1913.

Affecté au SC/Aéro de 12.1913 à 09.1914, il est détaché à l’Aéronautique militaire en octobre 1914.

Il commande l’Ecole d’aviation militaire de Chartres de 01.1915 à 06.1915 puis le Groupe de bombardement n° 1 (06.1915-01.1916).

Revenant au ministère de la Marine, il s’occupe au STIA des développements techniques des appareils jusqu’en mars 1919.

Placé hors cadre de la Marine en juillet 1920, il devient directeur technique du constructeur Gabriel Voisin.

Capitaine de corvette 22.11.1918

Capitaine de corvette de réserve 1.07.1920.

Officier de la Légion d’honneur.

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8. FOURNIÉ  Jacques, Paul, Samuel - Lieutenant de vaisseau du 17.07.1913

14 août 1881 à Saint-Benoît de Carmaux (81), + 23 avril 1930 à Paris.

Ecole polytechnique 1902. Il opte pour la Marine.

Il suit les cours de l’Ecole supérieure d’Aéronautique (10.1910-07.1911), et apprend simultanément à piloter.

Il est le 8è marin breveté par l’AéCF le 24 mai 1911 à Buc avec le n° 502 sur Henri Farman.

Il est à Reims de 08.1911 à 06.1912 et se voit attribuer le brevet militaire de pilote n° 85 le 26 février 1912.

Ralliant la Foudre le 19.07.1912, il est qualifié sur hydravion le 1.08.1912.

Il passe son brevet d’aéronaute militaire le 20.12.1912 avec le n° 174.

Affecté à la Foudre jusqu’en 12.1914, il participe aux essais des hydravions Farman.

Il est à Antivari sur Voisin en septembre, au centre de Boulogne en décembre 1914, puis en février chef de l’escadrille de bombardement à Dunkerque – Saint-Pol en 1915, il est gravement brûlé à l’atterrissage sur un Voisin de bombardement le 19.04.1915.

Il est hospitalisé pendant deux ans.

Reprenant les vols à Fréjus en 07.1917, Il commande le centre d’hydravions de Toulon de 08.1917 à 06.1919.

Affecté sur le croiseur Jeanne d’Arc (08.1919-08.1921), il commande le centre école de Berre (11.1921-04.1923.

Il succède au LV Teste à l’Aviation d’escadre de 05.1923 à 11.1925.

Professeur à l’Ecole de Guerre (12.1925-08.1927).

Il commande le croiseur Mulhouse (09.1927-06.1929).

Nommé à l’Inspection des Forces Aériennes, il est destiné à devenir le chef du SC/Aéro, mais il est emporté par la maladie.

Il reçut l’insigne n° 1 de pilote d’hydravion quand ce brevet fut créé en 1917.

Capitaine de corvette 27.11.1920

Capitaine de frégate 14.08.1924

Officier de la Légion d’honneur en 1923

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10. DUTERTRE Charles, Marie, Henri - Lieutenant de vaisseau du 12.12.1905

9 mai 1875 à Dinan (Côtes du Nord), +3 novembre 1957 à Toulon (Var)

Ecole navale 1892.

Il est le 10è marin à être breveté pilote par l’AéCF le 19.02.1912 à Douai sur Breguet avec le n° 748.

Ce marin commande le Centre d’Aviation militaire de Douai d’avril 1912 à juin 1912 où un accident survenu le 28 juin l’oblige à un congé de convalescence de trois mois.

Il est affecté à l’EMG/Aéro d’octobre 1912 à juin 1913, reprend en juillet son entraînement à Douai et obtient enfin son brevet militaire le 12.11.1913 avec le n° 400 toujours sur Breguet dont il est devenu spécialiste.

Il succède à Hautefeuille comme commandant du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël (12.1913-12.1914) et est qualifié sur hydravion le 1er janvier 1914.

Il inaugure les amerrissages de nuit en mai 1914 sur Breguet.

Il part créer le CAM provisoire de Boulogne sur mer (12.1914-02.1915), lequel est transféré à Dunkerque qu’il ne commande qu’un mois car il est appelé le 31.03.1915 à créer et commander le groupe des avions Breguet Michelin de l’Aéronautique militaire.

Le Groupe prend le nom d’Escadre de bombardement en septembre 1915 mais peine à se constituer par manque d’avions. Finalement, Dutertre est fait prisonnier le 8.03.1916 lors d’une mission de bombardement en Allemagne.

Il rentre de captivité en début 1919, est détaché à l’Aéronautique militaire d’avril à juin 1919, puis est en congé sans solde pour démarrer une ligne aérienne par hydravion en Guyane (07.1919-10.1920).

Il quitte définitivement la Marine le 15 octobre 1920.

Capitaine de corvette du 1.07.1917

Capitaine de frégate du 6.06.1919.

Officier de la Légion d’honneur du 31.12.1913.

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12 L’ESCAILLE (de) Henry. – Lieutenant de vaisseau du 9.10.1910

21 novembre 1880 à Paris VIIIème, + 30 août 1954 à Nice (06).

Ecole navale 1898.

Il est le 12è marin breveté pilote le 9 mars 1912 à Buc par l’AéCF avec le n° 791.

Il part s’entraîner à Pau sur Nieuport où il est breveté militaire le 22 juillet 1912 avec le n° 133.

Il commande le Centre d’Aviation militaire de Villacoublay (08.1912-09.1912).

Il embarque en octobre 1912 sur la Foudre, où il participe aux essais d’hydravions jusqu’en 1914.

En mars 1914, il réussit avec Destrem un raid Fréjus-Ajaccio.

Il commande l’escadrille d’hydravions de Nice en août 1914.

Envoyé en novembre 1914 en Egypte avec son escadrille de Nieuport, il effectue des vols de reconnaissance sur les troupes ottomanes, faisant échouer leur attaque sur le canal de Suez en février 1915.

Il transfère son escadrille en avril 1916 à Argostoli, qu’il quitte pour aller commander le centre de Corfou jusqu’en juin 1917.

Il termine la guerre comme adjoint aéro du CA Salaün, directeur de la Guerre sous-marine à l'état-major général à Paris.

Il succède à Laborde au commandement de Saint-Raphaël (1921-1922).

Il quitte la Marine le 1.10.1923 pour fonder la branche aéro du bureau Véritas et devient en 1934 directeur général de Loire-Nieuport.

Il préside l'Union syndicale de l'Industrie aéronautique (U.S.I.Aé.) de 1935 à 1941.

Capitaine de corvette 6.06.1918. Capitaine de frégate 25.08.1919

Capitaine de vaisseau de réserve 20.07.1928.

Commandeur de la Légion d’honneur 30.12.1933

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13 NOVE-JOSSERAND André, Marie, Émile. Lieutenant de vaisseau du 31.01.1912

22 avril 1881 à Paris XVIème, +31 octobre 1958 à Lyon IIIème

Ecole navale 1899.

Il est le 13è marin breveté pilote le 5 avril 1912 à Douai par l’AéCF, avec le n° 825.

Il continue sur Breguet à Douai et obtient le brevet militaire n° 240 le 2.04.1913.

Affecté à la Foudre le 16 mai 1913, il est qualifié sur hydravion en juillet. Il commande l’escadrille d’hydravions de Nice d’août à novembre 1914, puis le centre de Fréjus – Saint-Raphaël de décembre 1914 à décembre 1915.

Il rallie Dunkerque où il commande l’escadrille VM2 de Voisin terrestres à Saint-Pol (12.1915-04.1916).

Il y subit un accident à l’atterrissage le 9 février 1916.

Il crée le centre d’aviation maritime du Havre en avril 1916, mais suite à l’indisponibilité du LV Winter à Saint-Raphaël, il le remplace comme commandant de Fréjus – Saint-Raphaël d’avril 1916 à décembre 1916.

Affecté au SC/Aéro à Paris de mars 1917 à janvier 1918, il va en Sicile commander le centre d’hydravions de Marsala (02.1918-04.1918) puis le grand centre d’hydravions de Bizerte d’avril 1918 à juillet 1919.

Capitaine de corvette 1.08.1920. Capitaine de frégate 25.07.1923

Capitaine de vaisseau 15.10.1932. Mise en retraite le 22.04.1937

Officier de la Légion d’honneur du 30.12.1925

Mobilisé en 1939-1940 au Centre d’études de Toulon

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14 LEFRANC Henri, Jules. – Lieutenant de vaisseau du 1.01.1912

6 janvier 1878 à Fontainebleau (77), MSAC 21 décembre 1923 au sud de la Sicile.

Ecole navale 1896.

Il est le 14è marin breveté pilote le 26 décembre 1912 par l’AéCF avec le n° 1186 à Buc et le 29 juillet 1913 par l’Armée avec le n° 325 à Châlons.

Il est grièvement blessé le 2 septembre 1913 dans un accident d’avion à Châlons.

Indisponible médical, il est détaché à l’aviation militaire de Reims de janvier 1914 à octobre 1914.

Il commande l’Ecole d’aviation militaire d’Avord de novembre 1914 à août 1915, avant de revenir en décembre 1916 à l’école de pilotage de Saint-Raphaël où il est qualifié sur hydravion le 1er février 1917 qui donnera lieu au brevet de pilote d’hydravion n° 332 du 20 juin 1917.

Il commande brièvement le centre de Salonique en février 1917, où un accident d’hydravion le rend indisponible.

Il retourne à Saint-Raphaël comme officier archiviste, responsable des essais de la CEPA. Il commande le centre de La Pallice de mars à décembre 1918.

Affecté au centre de Saint-Raphaël, il va créer le CAM de Dakar (03.1919-05.1920).

Au milieu de cette affectation, il rentre en paquebot à Saint-Raphaël pour y chercher des hydravions et effectue un raid sur Georges Lévy vers Dakar en fin 1919.

Détaché de juin 1920 à juin 1921 au Service hydrographique de la Marine. Il est de nouveau à la CEPA en septembre 1921.

Embarqué à ce titre comme passager sur le dirigeable Dixmude, il disparaît avec tout l’équipage au large de Sciacca.

Capitaine de corvette 1.06.1920.

Officier de la Légion d’honneur 12.07.1923.

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15 SAUZAY Claude, Louis, Léon. - Quartier-maître mécanicien du 1.11.1914

10 août 1891 à Charentay (69) – 3 décembre 1936 à Nice (06)

Engagé dans la Marine en octobre 1912, il est affecté sur la Foudre le 26 février 1913.

Il est le 15è marin et le premier non-officier à être breveté par l’AéCF, à Bron, le 7.03.1913, avec le n° 1250. Ce brevet AéCF est le fruit d’une bourse offerte par le comité national pour l’aviation militaire.

Il part en novembre pour Mourmelon où il obtient son brevet militaire le 30.03.1914, n° 444 sur Voisin.

Il revient à bord de la Foudre en avril et est qualifié sur hydravion le 1.05.1914.

En août, il sert à l’escadrille de Bonifacio.

En septembre à Saint-Raphaël.

En octobre il est détaché à l’escadrille de l’Armée MF35 sur le terrain de Saint-Pol, près de Dunkerque.

Il est abattu le 26 novembre et revient.

En décembre il passe à l’escadrille de l’Armée VB2, puis à l’escadrille VM1 de la Marine le 1.04.1915 et est fait prisonnier par les Allemands le 15 avril 1915.

Il s’évade en juin 1917 et est interné en Suisse d’où il est rapatrié le 10.06.1918 pour rallier Saint-Raphaël.

Il quitte le service en juillet 1919.

Second maître 7.02.1915

 

 

16 LABORDE (de), Jean - Lieutenant de vaisseau du 3.09.1908

29 novembre 1878, Chantilly (Oise) – 30 juillet 1977, Castillon la Bataille (Gironde)

Ecole navale 1895.

Il embarque sur le cuirassé Charles Martel en Méditerranée, et débute sa carrière en Extrême-Orient pour une longue campagne de trois années.

Les croiseurs D'Entrecasteaux et Pascal l'accueillent, Puis en 1901, il prend fonction sur l'aviso Bengali, et participe aux manœuvres en mer de Chine, lors des opérations de Takou.

Il revient en métropole en 1902 sur le croiseur Latouche-Tréville, et change de climat en 1903 lors de son embarquement sur l'aviso Manche, à la station de Terre-Neuve et d'Islande jusqu'en 1904. Comme bon nombre de ses camarades, il passe à l'école des apprentis fusiliers marins de Lorient dont il sort breveté avec le prix de tir.

Il devient alors officier en second du torpilleur Bombarde en escadre du Nord, et reçoit une affectation pour le cuirassé Jauréguiberry en 1905, dans la même formation.

En 1906, il sert à bord du contre-torpilleur Stylet, à Rochefort, comme officier en second. Dans les mêmes fonctions, il instruit à l'Ecole de chauffe à Cherbourg.

Il revient alors en Méditerranée sur le cuirassé Gaulois, puis exerce des fonctions sur les croiseurs-cuirassés Dupuy-de-Lôme et Marseillaise, à bord desquels il est impliqué dans les opérations au large des côtes marocaines jusqu'en 1911.

Il passe ensuite officier de manœuvre sur le croiseur Dupleix, revenant pour un temps en Extrême-Orient. Là, passionné d'aviation, il fait transporter à ses frais un petit Blériot, apprend à le piloter par lui-même, et survole la ville de Saïgon, ce qui lui vaut un témoignage officiel de satisfaction en 1912. Il retourne cette année-là en France, où il embarque sur le croiseur Kléber en Atlantique.

L'aviation le tient : il passe son brevet de pilote de l’AéCF le 2 mai 1913 à Buc avec le n° 1312, et dès le lendemain breveté militaire avec le n° 359 bis, mais il est sérieusement blessé le 31 juillet suivant à Villacoublay.

Rétabli en avril 1914 et affecté sur La Foudre, il est qualifié sur hydravion le 15 mai, mais il est contusionné le 9 juin 1914, lors d'un essai raté d'envol d’un Caudron depuis ce croiseur.

En août 1914, il commande une escadrille d’hydravions mise en place à Bonifacio. Il est détaché avec d’autres pilotes dans l’Aéronautique militaire en octobre et se fait envoyer au front pour commander l’escadrille de Voisin de bombardement VB2 renommée VB102 (11.1914-03.1915). Il s'y distingue et reçoit deux citations en mars et avril 1915.

Il assume avec énergie le commandement du grand centre d’Aviation maritime de Dunkerque (04.1915-03.1917), promouvant les vols de nuit. Après quatre mois au SC/Aéro, il revient à Dunkerque pour commander l’ensemble des Patrouilles aériennes de la Zone du Nord (07.1917-11.1918).

Il dirige ensuite le Centre de Fréjus-Saint-Raphaël (12.1918-03.1921), commande la 1ère escadrille de torpilleurs, commandant de l'aéronautique des côtes Sud de la France (02.1923-07.1924), est chef du Service central de l’Aéronautique Maritime (02.1923-06.1926) puis est le premier commandant du porte-avions Béarn (09.1926-07.1928) et en définit la doctrine d’emploi.

Contre-amiral en 1928, il ne cesse de commander des escadres ou des zones maritimes.

Sa carrière se termine tragiquement par le sabordage des Forces de Haute Mer à Toulon le 27 novembre 1942.

Il est interné par les Allemands à Aix-en-Provence pour un temps.

En mai 1945, il est révoqué sans pension, décision annulée par le Conseil d'État en décembre 1949. Entre-temps, il est traduit devant la Haute-cour et condamné à mort le 28 mars 1947, peine rapidement commuée en quinze ans de détention.

Il est libéré après quatre ans de prison en septembre 1951 et amnistié par un décret du 1er septembre 1959 qui le replace dans la réserve à compter de la date de sa condamnation à mort.

L'amiral de Laborde s'éteint à quatre-vingt-dix-neuf ans à Castillon-la-Bataille, en Gironde, le 30 juillet 1977. Pour la Marine, il est incontestablement le bâtisseur de l'aéronautique navale moderne.

Capitaine de frégate 27.01.1917.

Capitaine de vaisseau 10.02.1923.

Contre-amiral 8.08.1928,

Vice-amiral 4.10.1932. Amiral 27.09.1938,

Grand-croix de la Légion d’honneur du 1.01.1940.

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17 WINTER Constant, Georges, Victor – Lieutenant de vaisseau du 12.05.1912

16 janvier 1882 à Brest (29) - + 24 octobre 1942 à Paris XVème

Ecole navale 1899

C’est le 17è marin breveté par l’AéCF le 6.06.1913, n° 1335, à Villacoublay.

Rallie la Foudre. Il repart à Villacoublay en novembre pour son brevet militaire qu’il obtient le 25.03.1914 avec le n° 440.

De nouveau à bord de la Foudre en avril, il est qualifié sur hydravion le 1.06.1914.

Affecté à l’escadrille de Nice d’août à octobre 1914, il est détaché à l’Aéronautique militaire le 21 octobre à Buc et commande l’escadrille de l’Armée VB4 (12.1914-05.1915) qui est mise en place à Saint-Pol en janvier 1915.

Le 5.05.1915, il passe à l’escadrille de Voisin de la Marine qu’il commande de juin à septembre. Il commande le Centre de Fréjus – Saint-Raphaël de décembre 1915 à avril 1916 mais devient indisponible médical et est radié du personnel navigant.

Embarqué sur les croiseurs Montcalm, puis Gloire de septembre 1916 à juillet 1919, sur le croiseur Desaix et le cuirassé Provence (Août 1921-juin 1923).

En service à Brest (10.24-02.1926) et prend sa retraite le 1.03.1926

Capitaine de corvette 25.09.1920.

Chevalier de la Légion d’honneur.

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18 JANVIER Emile, Henri, Jacques – Lieutenant de vaisseau du 30.07.1914

24 janvier 1882 à Paris VIIème, MSAC 28 janvier 1916 à Fréjus (83)

Ecole navale 1900

Il est le 18è marin breveté pilote de l’AéCF le 4.07.1913 n° 1363, à Villacoublay.

Il enchaine directement sur le brevet militaire obtenu le 28.08.1913 n° 353.

Affecté sur la Foudre en novembre 1913, il est qualifié sur hydravion le 1.12.1913.

Le 13 mars 1914, tentant une traversée de Fréjus à Ajaccio sur un Voisin, il échoue sur panne.

En septembre il est de l’expédition d’Antivari sur Voisin.

En novembre il est affecté à l’escadrille de Nice.

De janvier 1915 à août 1915, il est à l’escadrille de Voisin terrestres de la Marine à Saint-Pol, puis il prend en main la petite section de chasse composée de deux Morane-Saulnier (09.1915-11.1915).

Affecté à l’escadrille d’hydravions de Boulogne sur Mer (11.1915-01.1916).

Il se tue en accident sur FBA à Saint-Raphaël le 28 janvier 1916.

Chevalier de la Légion d’honneur du 20.04.1915

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19 DESTREM Antoine, Valentin, Marcel – Lieutenant de vaisseau du 23.03.1914

2 avril 1883 à Paris XVème, + MSAC 31 octobre 1923 à Guyancourt (78)

Ecole navale 1901

Il est le 19ème marin breveté par l’AéCF le 13.08.1913 avec le n° 1425 à Villacoublay.

Il enchaine directement avec le brevet militaire n° 370 du 15.09.1913 toujours à Villacoublay. Il a auparavant acquis le brevet militaire d’aéronaute n° 225 du 7.07.1913.

Affecté sur la Foudre le 1.11.1913, il est qualifié sur hydravion le 1.01.1914. Avec de L’Escaille, il effectue avec succès sur Nieuport le raid Saint-Raphaël – Ajaccio le 13 mars 1913.

Détaché à Nice en août. Il est au Monténégro en octobre sur Nieuport. Il fait partie des pilotes envoyés à Port-Said fin novembre 1914 et y reste jusqu’au bout en avril 1916.

Cette escadrille étant transférée à Argostoli en mai 1916, il la suit et commande le CAM d’Argostoli de juillet 1916 à février 1917.

Il crée ensuite le CAM de Lorient (03.1917-05.1919).

Il reçoit le brevet de pilote d’hydravion n°3 en 1917. Affecté à l’état-major de la 1ère armée navale (06. 1919-10.1919), il suit les cours de l’Ecole Supérieure de Marine (11.1919-01.1921) avant de rejoindre le Service technique aéronautique.

C’est en essayant un appareil qu’il trouve la mort le 31 octobre 1923 à Guyancourt sur le Farman 50 n° 6977.

Capitaine de corvette 13.02.1922.

Officier de la Légion d’honneur en 1923.

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21 BORRIS Joannès. – Second maître mécanicien du 1.10.1912

19 septembre 1884 à Peyrehorade (40), + 6 avril 1938 à Biganos (33)

Engagé dans la Marine en 1903. Il est breveté pilote par l’AéCF le 10.07.1914 avec le n° 1646 et est affecté sur la Foudre, où il est qualifié sur hydravion Caudron le 2.09.1914.

Il est détaché en octobre 1914 dans l’Aéronautique militaire, y passe son brevet militaire n° 654 le 25.12.1914 et reste détaché dans l’Armée jusqu’en septembre 1915.

Retour dans la Marine sur les hydravions de Dunkerque (10.1915-04.1916), va au CAM du Havre (04.1916-07.1917).

Il reçoit l’insigne de pilote d’hydravion n° 10 en juillet 1917.

Nommé moniteur à Hourtin en juillet 1917, il y reste jusqu’en 1920 puis retourne au Service général.

 

 

22 LALLEMAND Henri – Quartier-maître torpilleur du 1.07.1911

9 octobre 1891 à Audierne (29). - + 11 avril 1975 à Clichy (92)

Engagé dans la Marine en 1907. Provenant des sous-marins de Toulon, il est affecté sur la Foudre le 1er décembre 1913 et est breveté pilote par l’AéCF le 10.07.1914 avec le n° 1648, à Reims.

Il est qualifié sur hydravion le 2.09.1914.

Détaché en octobre à l’Aéronautique militaire, il obtient à Reims son brevet de pilote militaire n° 655 le 25.12.1914.

Il sert ensuite à l’escadrille de Caudron C28 (01.1915-06.1915), y est blessé le 7 juin et indisponible pour trois mois.

Il rejoint la Marine à l’escadrille de Voisin de Saint-Pol (10.1915-04.1916) et est accidenté le 28 avril, ce qui le rend inapte au pilotage.

Il est alors détaché chez le constructeur d’hydravions Donnet-Denhaut de février 1917 à l’Armistice.

Second maître 20.03.1915.

Maître 6.11.1915

 

 

23 TROUILLET Georges, Marius, Etienne. – Quartier-maître mécanicien du 1.07.1913

28 décembre1890 à Rodez (12) - + 12 juin 1948 à Constantine (Algérie)

Engagé dans la Marine en 1910. Provenant du contre-torpilleur Sabretache, il est affecté sur la Foudre le 12.08.1913, comme mécanicien.

Il est breveté pilote par l’AéCF le 10.07.1914 avec le n°1649, à Villacoublay. Il ne passe pas les épreuves du brevet militaire et est détaché au mois d’août à l’escadrille de Bonifacio et considéré qualifié sur hydravion le 5.08.1914.

Envoyé à l’escadrille de Port-Saïd fin décembre 1914, il est fait prisonnier par les Turcs le 10 octobre 1915 et ne sera libéré que le 8 décembre 1918.

Affecté à Saint-Raphaël jusqu’en juillet 1919, puis quitte la Marine.

Second maître 20.05.1915

 

 

24 CINTRE Alfred, Louis, Marie. – Lieutenant de vaisseau du 7.08.1913

7 février 1884 à Dinan (22), + 1er janvier 1977 à Nice (06)

Ecole navale 1900.

Est affecté sur la Foudre le 1er juillet 1913 et vole comme observateur.

Brevet de pilote de l’AéCF n° 1658 du 10.07.1914 à Villacoublay.

Ne passe pas les épreuves du brevet militaire.

Est détaché à Nice en août. Il est chef du détachement de Nieuport opérant au Monténégro en octobre-novembre 1914.

Envoyé à l’escadrille de Port-Said de novembre 1914 à août 1915, il obtient sa qualification sur hydravion le 16.01.1915.

Second de l’escadrille de Brindisi (09.1915-02.1916), il repasse à Port-Saïd en mars et commande le CAM de Salonique de mars 1916 à février 1917.

Nommé officier archiviste de la CEPA, il œuvre à Saint-Raphaël de février à août 1917 puis part commander le CAM école d’Hourtin (08.1917-03.1919).

Il est officiellement breveté pilote d’hydravion en juillet 1917 avec le n° 12. Nommé à l’état-major de la Marine en avril 1919, il s’occupe du SMA (Service du Matériel Aéronautique).

Mis hors-cadre et sans solde le 18.11.1919 pour travailler aux Etablissements Nieuport

Quitte la Marine le 1.10.1925

Capitaine de corvette de réserve 8.07.1930

Chevalier de la Légion d’honneur

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25 LE GALL Jean-Marie – Quartier-maître fusilier du 1.01.1913

18 juillet 1887 à Landéda (29) – MPLF 28 janvier 1915 à El Arich (Egypte)

Inscrit maritime, levé en juillet 1907.

Breveté fusilier en 1909, est affecté sur la Foudre le 1.12.1913.

Brevet de pilote de l’AéCF n° 1665 du 10.07.1914, à Reims.

Ne passe pas les épreuves du brevet militaire.

Est qualifié sur hydravion le 10.09.1914.

Détaché à l’escadrille de Nice de septembre à novembre 1914 puis rallie Port-Saïd fin 1914.

Contraint à un atterrissage de fortune dans la région d’El Arich (Egypte), il s’en tire indemne et c’est en tentant de regagner les lignes alliées qu’il est tué par erreur par des soldats indiens.

 

 

26 GRALL Hervé – Quartier-maître électricien du 1.10.1911

15 avril 1890, Plougastel (Finistère) – 19 août 1985, Sarzeau (Morbihan)

Engagé dans la Marine en 1905 comme électricien, Affecté sur la Foudre en novembre 1913, breveté pilote par l’AéCF n° 1666 le 10.07.1914 à Villacoublay.

Ne passe pas les épreuves du brevet militaire.

Est qualifié sur hydravion le 2.09.1914. Détaché à Nice en août. Est envoyé à l’escadrille Nieuport de Port-Said en Egypte (11.1914-01.1916), il échappe par son énergie, à une capture par les troupes ottomanes.

Il est l’un des rares pilotes d’avant-guerre à servir sans discontinuer, à Argostoli (01.1916-04.1917), à Lorient (05.1917-09.1918), puis Saint-Raphaël pour le cours de chef de section et à nouveau Lorient (03.1919-06.1919).

Moniteur à Hourtin (07.1919-03.1920) et Fréjus-Saint-Raphaël jusqu’en septembre 1923.

Il entre alors au Bureau Veritas, réclamé par son ancien chef, le CF de L’Escaille.

Second maître 9.05.1915.

Maître 1.07.1917.

Premier maître 1.04.1919

Maître principal de réserve 4.12.1923

 

 

27 PHILIPPE François, Marie - Quartier-maître de manœuvre du 1.07.1911

22 avril 1887 à Plérin (22) - + 10 mars 1939 à Bagnols en Forêt (83)

Engagé en 1907. Timonier de spécialité.

Breveté pilote par l’AéCF n° 1675 le 10.07.1914 à Reims. Il obtient dans la foulée son brevet militaire n° 486 bis le 30.07.1914. Qualifié sur hydravion Voisin le 1.09.1914. En octobre, détaché à Saint-Cyr puis affecté en novembre à l’escadrille de l’Armée VB2 à Saint-Pol. En avril 1915, transféré à l’escadrille Marine de Voisin terrestres VM1. Il la quitte en février 1916 pour les hydravions de Bizerte (0.1916-10.1916). Il devient moniteur à Saint-Raphaël de novembre 1916 à 1919 où il est probable qu’il soit parti dans le civil.

Brevet de pilote d’hydravion n° 9 attribué par équivalence, daté du 4.04.1917

SM 1.12.1914.

Maître 1.08.1915.

Premier maître 1.01.1917

 

 

28 CARPIER François, Joseph, Marie – Quartier-maître canonnier du 30.09.1913

27 février 1893 à Trégomeur (220 - + 12 décembre 1948 à Saint-Germain en Laye (78)

Engagé dans la Marine en mai 1911. Spécialité canonnier en décembre. Affecté sur la Foudre en décembre 1913.

Breveté pilote par l’AéCF n° 1676 le 10.07.1914 à Villacoublay.

Ne passe pas tout de suite les épreuves du brevet militaire.

Est qualifié sur hydravion Voisin le 1.09.1914. Détaché à l’Aéronautique militaire en octobre, il suit les cours de pilotage à Saint-Cyr et obtient le brevet militaire n° 664 du 24.01.1915.

Retour dans la Marine en mars 1915 au terrain de Saint-Pol sur Voisin.

En avril 1916, il passe sur hydravion de reconnaissance à Dunkerque-Chantiers. Revient à Saint-Pol sur avions de chasse de juillet à octobre 1916 avant d’être affecté comme moniteur au CAM de Saint-Raphaël (11.1916-02.1917).

Muté à Cherbourg (03.1917-11.1917), il sert ensuite en Tunisie au CAM de Sousse (12.1917-09.1918) qui est dissous le 1er octobre 1918.

Il rallie le CAM de Bizerte (10.1918-12.1919) et est démobilisé à Saint-Raphaël en janvier 1920.

Breveté pilote d’hydravion en 1917, par équivalence.

Second maître 5.06.1915.

Maître 10.07.1917

 

 

29 GIULIANI Joseph, Antoine - Quartier-maître électricien de 1912

1er janvier 1890 à Pietracorbara (Corse) – MPLF 17 aôut 1917 à Bizerte

Engagé dans la Marine en 1910. Affectè sur la Foudre en décembre 1913

Breveté pilote par l’AéCF n° 1680 le 10.07.1914 à Villacoublay.

Ne passe pas tout de suite les épreuves du brevet militaire.

Est qualifié sur hydravion Voisin le 1.09.1914. Détaché à l’Aéronautique militaire en octobre, il suit les cours de pilotage à Saint-Cyr et obtient le brevet militaire n° 674 du 3.02.1915.

Il reste détaché à l’Armée au moins jusqu’en octobre 1915. Affecté au CAM de Bizerte

En mars 1916, il trouve la mort à bord d’un hydravion Donnet-Denhaut lors d’un amerrissage forcé en baie de Porto Farina, près de Tunis.

Second maître 1915.

Maître 1917

 

 

30 TENOT Georges, Auguste, Jacques – Enseigne de vaisseau du 5.10.1906

22 mars 1884 à Loches (37) - + 29 mars 1953 à Cannes (06)

Ecole navale 1901.

Breveté pilote par l’AéCF n° 1682 le 10.07.1914 à Reims.

Ne passe pas tout de suite les épreuves du brevet militaire.

Affecté au mois d’août à l’escadrille de Bonifacio.

Est qualifié sur hydravion Voisin le 1.09.1914.

Détaché en novembre à Avord où il obtient son brevet militaire n° 699 le 26.02.1915.

Est à Dijon en mars puis affecté à Saint-Pol sur Voisin d’avril à septembre 1915. Commande le CAM du Havre (10.1915-07.1916) puis brièvement chef du poste de combat de Boulogne (01.1916-02.1916), repasse à Saint-Pol (02.1916-03.1916), est envoyé le 8 mars au CAM de Bizerte qu’il commande de mai 1916 à août 1917.

Il est au SC/Aéro à Paris (09.1917-02.1918) puis va commander le CAM de Dunkerque (03.1918-11.1918).

Il continue de commander à Calais de janvier à février 1919.

Il rallie ensuite le CAM de Saint-Raphaël

Lieutenant de vaisseau 12.10.1915

Mis hors cadre 1.10.1920 et travaille à la Société d’optique et de précision de Levallois à Levallois-Perret.

Prend sa retraite le 1.10.1926.

Capitaine de corvette de réserve 8.07.1930

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31 LE HYARIC Mathurin, Marie – Quartier-maître électricien du 28.09.1912

25 février 1891 à Caudan (56) - + 16 janvier 1970 à Lorient (56)

Engagé dans la Marine en janvier 1906 à l’Ecole des Mousses.

Provenant du Suffren, est affecté le 8.12.1913 à la Foudre.

Breveté pilote par l’AéCF n° 1686 le 10.07.1914 à Reims. Volète à Saint-Raphaël de juillet 1914 à février 1915, est envoyé à Avord en mars mais ne satisfait pas aux épreuves du brevet militaire et est renvoyé le 15 avril au Service général.

Récupéré à la demande du LV de Laborde qui l’entraîne à Dunkerque, il obtient à Saint-Pol le brevet militaire n° 1962 du 10 novembre 1915 et sert à l’escadrille Voisin jusqu’en avril 1916 puis passe sur hydravion à Dunkerque-Chantiers (05.1916-09.1916).

Il suit le cours de chasse à Avord en octobre et novembre, revient à Dunkerque, cette fois sur hydravion de chasse jusqu’en juillet 1917, date à laquelle il obtient par équivalence le brevet de pilote d’hydravion daté du 20.11.1915.

Suit le cours de chef de section à Saint-Raphaël en août et septembre et devient moniteur à Hourtin (11.1917-05.1919).

Il continue dans le rôle de moniteur à Berre (06.1919-03.1920), à Rochefort (03.1920-12.1920) et de nouveau à Berre (01.1921-12.1924). Il est muté à Brest (12.1924-12.1927) et est nommé officier des Équipages en mars 1926.

Il commande par intérim l’escadrille 3R1 (10.1926-11.1926).

Il reprend son rôle de moniteur comme second du détachement marine à l’école de pilotage d’Istres (01.1928-07.1932). Affecté à Hyères (07.1932-11.1933) puis Cuers (12.1933-08.1934).

Il bénéficie alors d’un congé du personnel navigant de cinq ans, mais il est mobilisé à Cherbourg (08.1939-11.1939) puis renvoyé dans ses foyers.

SM 17.10.1916

Mt 1.10.1918, PM, OE2 15.03.1926, OE1 4.04.1931

Congé du PN du 1.09.1934 au 1.09.1939.

OE1R 1.09.1939

 

 

32 BABIN Louis, Charles – Enseigne de vaisseau du 5.10.1910

6 septembre 1887 à Magnac sur Touvre (16)- + 25 octobre 1967 à Marseille

Ecole navale 1905

Brevet de pilote de l’AéCF n° 1702 du 17.07.1914.

Curieusement affecté au croiseur Waldeck-Rousseau jusqu’en juin 1915.

Envoyé à Avord en juillet et obtient son Brevet militaire de pilote n° 1388 du 20.08.1915 à Avord, vole à Dunkerque où il est qualifié sur hydravion, en septembre, à Boulogne en octobre et est affecté sur les Voisin de Saint-Pol (11.1915-12.1915).

Part à Buc pour un stage de chasse en janvier 1916 et versé à l’escadrille de chasse de Saint-Pol dont il est le chef (02.1916-04.1917).

Il commande le CAM de Boulogne (04.1917-08.1917).

Le brevet de pilote d’hydravion établi en juillet 1917 donne la date du 14.09.1915. Il commande le CAM de Bizerte (09.1917-04.1918).

Il est alors détaché dans l’Armée au groupe de bombardement GB2 (04.1918-05.1918) puis au CIACB (Centre d’instruction à la Chasse et au Bombardement) en juin.

Il rejoint Saint-Raphaël (07.1918-11.1918), mais il est radié le 27 novembre pour raison de santé, et versé au service à terre.

Il embarque finalement en juin 1919 sur le cuirassé Mirabeau, puis sur la Francisque (08 à 09.1919), demande un congé sans solde puis démissionne de la Marine en janvier 1920.

Inapte médical 27.11.1918.

Lieutenant de vaisseau 1.07.1917.

Congé hors-cadre 1.10.1919. Réserve du 1.01.1920.

Capitaine de corvette de réserve 5.02.1935.

Chevalier de la Légion d’honneur du 8.05.1916.

Mobilisé d’août 1939 à juillet 1940, à l’état-major de la Marine

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33 BARBIER Henri, Adrien, Georges, Alfred - Enseigne de vaisseau du 5.10.1910

9 avril 1887 à Vix (85) – MPLF 13 juillet 1917 à Dunkerque (59)

Ecole navale 1905

Brevet de pilote de l’AéCF n° 1727 du 10.07.1914.

Comme son camarade Babin, il repart immédiatement au service général : embarqué sur le cargo auxiliaire Pas de Calais (08.1914-05.1915) puis sur le croiseur Gloire (06.1915-09.1915).

On l’envoie enfin à Avord où il obtient son brevet militaire n° 2789 le 28.02.1916 à Avord.

Il enchaîne à Saint-Raphaël et passe sa qualification sur hydravion le 30.04.1916.

Elle ne lui servira pas car il est nommé second de l’escadrille de chasse de Saint-Pol (05.1916-07.1917) où il trouve la mort à bord d’un Nieuport.

Lieutenant de vaisseau 21.06.1917

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34 LORFEVRE André - Enseigne de vaisseau du 5.10.1908

28 octobre 1886 à Mont de Marsan (40) - + 16 février 1973 à Paris VIème

Ecole navale 1903

Affecté sur la Foudre le 1er août 1914 et détaché comme observateur à l’escadrille de Bonifacio Brevet de pilote de l’AéCF n° 1745 du 19.11.1914 à Villacoublay sur Nieuport

Il enchaine avec le stage militaire d’abord à Pau (11.1914-02.1915) puis à Avord où il obtient le brevet n° 732 le 18.03.1915, et sa qualification sur hydravion à Saint-Raphaël le 27.03.1915.

Affecté aux hydravions de Dunkerque (04.1915-09.1915), il est envoyé à l’escadrille des Dardanelles, à Salonique (10.1915-03.1916).

Après un court passage à Saint-Raphaël en avril, il est second du CAM de Corfou (06.1916-03.1917).

Il revient à Dunkerque qu’il commande d’avril 1917 à septembre 1917, puis va commander le CAM de Bayonne (10.1917-11.1918).

Il commande encore à Cherbourg (11.1918-09.1919) puis va à Paris au SSAE (Sous-Secrétariat l’Aéronautique) de septembre 1919 à avril 1920.

Il commande le contre-torpilleur Lansquenet (05.1920-01.1921), est au port de Cherbourg (02.1921-01.1922).

Embarque de février 1922 à avril 1924 sur plusieurs bâtiments.

Est à Saint-Raphaël (04.1924-05.1927) puis à l’EGAM Orly (05.1927-04.1928), au SC/Aéro (04.1928-07.1930), commande le CAM de Saint-Raphaël (07.1930-07.1932).

A l’EMM à Paris (08.1932-05.1935), commande l’EGAM Orly (06.1935-04.1938), de nouveau à l’EMM (04.1938-08.1939).

Envoyé à Toulon (09.1939-10.1939), il commande l’AN de l’arrondissement de Rochefort (11.1939-06.1940) et est en congé d’armistice le 10.07.1940

Lieutenant de vaisseau 17.01.1917

Capitaine de corvette 20.04.1924,
Capitaine de frégate 19.08.1928

Capitaine de vaisseau 4.03.1935,

Officier de la Légion d’honneur.

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35 POGGI Paul – Quartier-maître fourrier du 1.10.1910

10 novembre1887 à Toulon (83) - + 25 août 1967 à Montbonnot-Saint-Martin (38)

Engagé en 1906.

Brevet de pilote de l’AéCF n° 1746 du 19.11.1914 à Villacoublay sur Nieuport.

Il enchaîne avec le stage militaire d’abord à Pau (11.1914-02.1915) puis à Avord où il obtient le brevet militaire n° 738 le 20.03.1915.

Il est versé un court instant dans la RGAé (Reserve régionale de l’Aéronautique militaire, rallie Saint-Raphaël où il vole du 12 au 30 avril puis rejoint l’escadrille de Venise où il obtient sa qualification sur hydravion le 9.06.1915 à sa première mission de guerre.

Il est en effet affecté à Venise le 2 juin 1915 jusqu’au 28 février 1917.

Il rejoint Saint-Raphaël (03.1915-01.1920).

Il est principalement affecté comme moniteur à Berre, Rochefort, Saint-Raphaël et Cuers, mails il est au combat avec l’escadrille 5B2 au Maroc lors de la Guerre du Rif (05.1925-06.1927). C’est à partir de Berre qu’il prend un congé du PN de cinq ans le 1.12.1931.

Second maître 1.01.1915, maître 5.02.1916, de faits de guerre, premier maître 1.01.1918,

Officier des Équipages de 2ème classe 27.07.1924

Officier des Équipages de 1ére classe 5.10.1929,

Congé du PN 1.12.1931 de 5 ans.

Officier de la Légion d’honneur.

 

 

36 BARTHELEMY dr SAIZIEU Louis, Marie, Jules – Lieutenant de vaisseau du 20.06.1914

2 janvier 1882 à Montpellier (34) - + 22juin 1951 à Paris XVIème

Ecole navale 1900

Affecté sur la Foudre le 1er août 1914. Brevet de pilote de l’AéCF n° 1747 du 19.11.1914 à Reims, sur Nieuport.

Il ne passe pas les épreuves du brevet militaire.

Utilisé comme observateur à Nice en août.

Il est détaché à l’escadrille de Port-Saïd en novembre 1914 et y obtient sa qualification sur hydravion le 16.01.1915.

Il est fait prisonnier par les Turcs le 22 décembre 1915 et ne sera libéré qu’à la fin de 1918. Après un réentraînement à St-Raphaël, il commande le CAM de Toulon (06.1919-07.1921).

Il commande l’aviso Bapaume en 1921-22, est second du centre des Études à Toulon en 1922-23, à bord du cuirassé Bretagne en 1923-24, commande le torpilleur Kabyle en 1925 puis quitte la Marine le 1er octobre 1925.

Capitaine de corvette 30.03.1922. Retraité le 1.10.1925.

Capitaine de frégate (R) 26.01.1932.

Officier de la Légion d’honneur du 16.06.1920

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Cinq pilotes mobilisés en août 1914

 

3. DELAGE Paul, Aristide, Gustave – Lieutenant de vaisseau du 29.09.1913

8 mars 1883 à Limoges (86), + 20 avril 1946 à Paris XVIème.

Ecole navale 1901.

Il est le troisième marin à être breveté par l’AéCF, le 29 août 1910 avec le n° 219, à Mourmelon sur Henry Farman.

Il remporte le prix Lazare Weiller le 26.11.1910 en effectuant avec comme passager le Lt Maillols sur H. Farman un aller-retour Etampes- Blois.

Il obtient aussi le brevet militaire n° 24, le 5 août 1911, alors qu’il est affecté à Vincennes.

En juillet 1912, il vole aux manœuvres navales sur un Nieuport civil.

Affecté à la Foudre le 14.10.1912, il se spécialise sur les petits hydravions de Nieuport, en conduit les essais à bord de la Foudre en 1913, puis rejoint ce constructeur en janvier 1914, dont il devient directeur technique.

Mobilisé en août, il est d’abord à Nice, puis sert tout naturellement à l’escadrille de Port-Saïd sur Nieuport puis revient en février 1915 à son rôle industriel. Il devient finalement directeur de l’entreprise, qui s’appelle, à partir de 1926, Nieuport-Delage.

Placé en congé hors cadre 12.12.1915.

Lieutenant de vaisseau de réserve 15.09.1916.

Radié du cadre actif 11.05.1918.

Capitaine de corvette honoraire.

Officier de la Légion d’honneur.

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6. CONNEAU Jean, Louis, Camille, alias André Beaumont - Enseigne de vaisseau du 5.10.1903

8 février 1880 à Lodève (34), + 5 août 1937 à Lodève (34).

Ecole navale 1898. Il sert sur les bâtiments de surface et effectue deux séjours en Indochine : le premier sur la canonnière Estoc en 1903-1904, le second sur la canonnière Olry en 1905-1906. Il est détaché au Service hydrographique de la Marine en 1906, suit les cours de l’Ecole de canonnage l’année suivante et est à bord du cuirassé Patrie, en Méditerranée, en 1908.

Il suit les cours de l’Ecole supérieure d’Aéronautique (11.1909-07.1910), commence son cours de pilote à Villacoublay, vole sur le dirigeable Clément Bayard n° 2 en 09.1910 au cours des manœuvres de Picardie, effectue un stage chez le motoriste Gnome-Rhône en octobre puis continue son entrainement de pilotage à Pau

Il est le 6è marin breveté pilote de l’AéCF le 7.12.1910 avec le n° 322 à l’école Blériot de Pau, et le 1er marin à être breveté pilote militaire n° 4 le 18.02.1911 toujours sur Blériot à Pau.

A partir de Pau, il effectue deux raids aériens : l’un vers Vincennes le 2.03.1911, puis vers Villacoublay le 11.04.1911. Le 20 avril 1911, Conneau est placé en position hors-cadres de la Marine et rentre chez Blériot pour se lancer dans une aventure : celle des grandes courses de ville à ville en aéroplane. C’est alors qu’il prend le nom de course d’André Beaumont. Il achète un monoplan monoplace Blériot XI à moteur Gnome 50 ch. Il brise son avion dans la course Paris-Madrid, du 21 au 26 mai, mais il gagne une renommée mondiale en remportant coup sur coup trois grandes courses aériennes en 1911 : Paris-Rome le 28 mai devant Roland Garros, puis le circuit européen en juin, enfin le tour de Grande-Bretagne en juillet.

En septembre 1911, Beaumont participe au raid militaire Paris – Pau, avant de participer au Grand Concours militaire de Reims organisé en octobre (éliminatoires) et novembre 1911 (épreuves). Mais Conneau se fracture la jambe gauche dans un accident le 6 octobre et ne pourra plus voler pendant sept mois.

Il quitte la maison Blériot pour rentrer chez Donnet en avril 1912

Il devient directeur technique de la firme d'hydravions Donnet-Lévêque, présente ces hydravions à Boulogne sur mer et Genève en aout puis au concours de Tamise sur Escaut (Belgique) en septembre 1912 où il remporte la coupe du roi des Belges.

En avril 1913, il quitte Donnet pour devenir directeur technique de la société créée par Shreck qui deviendra la FBA. Conneau est aussi en charge de la promotion des ventes en Angleterre et y réussit.

Mobilisé en août 1914, il est en renfort à l’escadrille de Nice (08.1914-11.1914), à Bizerte (11.1914-12.1914), chef d’escadrille à Dunkerque (01.1915-04.1915) puis officier en second à Venise (04.1915-09.1915). La Marine le jugeant plus utile dans l'industrie, il reprend son poste de directeur technique chez F.B.A. en octobre 1915 et participe à la mise au point des hydravions FBA 150 ch Hispano-Suiza en 1916 et 200 ch Hispano-Suiza en 1917.

Lorsqu’il quitte la F.B.A. en 1919, Conneau devient expert judiciaire pour l'aviation auprès des tribunaux de la Seine.

20.04.1914. Radié du cadre actif.

Lieutenant de vaisseau de réserve du 23.04.1915.

Capitaine de corvette de réserve du 22.04.1931.

Officier de la Légion d’honneur.

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20 PERRON Charles, Louis, Emile, Joseph, Marie. – Quartier-maître torpilleur du 1.07.1908

24 mars 1886 à Paris VIème - +MPLF 20 août 1916 au large d’Ostende (Belgique)

Engagé pour cinq ans dans la Marine en 1904, il est affecté sur le Brennus et le Magenta avant de servir sur sous-marin à Cherbourg comme torpilleur. Il est congédié en 1909.

Il est breveté pilote à titre civil par l’AéCF le 5.09.1913, n° 1454.

Mobilisé en août 1914, il est affecté à la Foudre (08.1914-12.1914) et considéré qualifié sur hydravion à compter du 28.05.1914. Détaché à l’escadrille de Nice en octobre et novembre 1914.

Affecté à Saint-Pol en janvier 1915 sur Voisin, il est accidenté le 30 janvier lors du convoyage d‘un Voisin depuis Paris, ce qui lui vaut trois mois d’hospitalisation.

Participe à la création du CAM de Venise (05.1915-03.1916), puis devient moniteur à Saint-Raphaël (04.1916-07.1916)

Il est envoyé au front à l’escadrille d’hydravions de reconnaissance de Dunkerque, mais il est tué le 20 août 1916 sur son FBA qui est mitraillé par des tirs allemands venus de la côte.

Second maître 21.02.1915

 

 

37 LEVASSEUR Julien, Pierre, Aimable – Matelot mécanicien du 27.11.1908

17 octobre 1887 à Fécamp (76) - + avant 1945

Service dans la Marine en 1907-1908.

Brevet de pilote de l’AéCF n° 743 du 19.02.1912 à Douai chez Breguet. Non breveté militaire. Civil chez Nieuport en 1912-1914, participe aux essais de Nieuport sur la Foudre en 1913.

Considéré qualifié sur hydravion le 6.05.1914. Mobilisé sur la Foudre le 28 août 1914.

Affecté à l’escadrille de l’Adriatique à Bizerte en septembre, à Antivari en octobre, détaché à Port-Saïd de novembre 1914 à mars 1915, est rapatrié pour cause médicale le 27 mars.

Est en convalescence à Saint-Raphaël d’avril à septembre 1915. A l’escadrille de Brindisi d’octobre 1915 à février 1916.

Moniteur à Saint-Raphaël de mars 1916 à mars 1918, puis à Hourtin d’avril à décembre 1918. Démobilisé.

Quartier-maître 1.01.1917

 

 

38 SCOFFIER Paul, Henry, Louis, Séraphin, Pio – Maréchal des logis d’artillerie

5 décembre 1882 à Nice - +2 avril 1967 à Nice

Brevet de pilote de l’AéCF n° 904 du 25.05.1912. Participe sur hydravion Deperdussin au meeting de Genève en août 1913.

En 1914, il effectue le premier vol Nice-Gênes sur un hydravion Blériot. Mobilisé à l’escadrille de Nice d’août à décembre 1914 où il apporte son hydravion Blériot personnel.

Versé dans l’Aéronautique militaire de novembre 1914 à février 1917.

Il obtient son brevet militaire n° 653 du 22.12.1914.

Retour à la Marine à Saint-Raphaël de février à juin 1917.

Il est déclaré inapte le 13 juin 1917 et est reversé dans l’Artillerie.
 



D’autres officiers ont suivi les cours de l’Ecole supérieure d’aéronautique et deviendront pilotes d’hydravion après 1914 : EV Jules Delaunay (promotion 1911-1912) et le LV Jean-Marie Vasserot (promotion 1913-1914).

En mai 1914 plusieurs quartiers-maîtres sont désignés pour le cours de pilote militaire, mais leur progression n’aboutira qu’en 1915.

Il s’agit de Robert Dumarché, QM de manœuvre provenant du sous-marin Argonaute, de Jean-Marie Le Borgne, QM canonnier provenant du cuirassé Diderot, de Eugène, Jules Jullien, QM mécanicien des sous-marins de Bizerte


Aérostation maritime

Bien que l’Aérostation maritime française ne soit effectivement créée qu’en décembre 1915, quatre officiers ont été brevetés pilotes de dirigeables avant la Guerre.

SABLE, Louis – Lieutenant de vaisseau du 2.06.1912

1881-1959. EN 1899. LV 06.12, CC 10.20, CF 07.24, CV 09.30, CA 05.37, VA (2S) 07.40, VAE (2S) 11.46. Ecole supérieure d’Aéronautique (10.12-06.13). Détaché dans l’Armée pour le cours d’aéronat (06.13-03.14), Pildir Marine n° 1 du 24.02.1914, puis affecté à Chalais-Meudon (1914-1915). Cdt Marquise (01.16-11.16). Cdt Rochefort (12.16-11.17). Cdt Saint-Cyr (12.17-01.19). EMG Aéro. Attaché Londres (11.19-10.25). Cdt Aéro Rochefort (11.25-10.27). Attaché Washington (11.27-11.31) puis service général. Attaché Washington de nouveau (05.34-04.37). Major général du port de Bizerte (08.37->01.39).

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FAIVRE, Henri, Charles, Georges, - Lieutenant de vaisseau du 1.02.1900

1869-1951. EN 1887. LV 02.1900, CF 02.15. Ecole supérieure d’Aéronautique (10.12-06.13). Détaché dans l’Armée pour le cours d’aéronat (06.13-03.14). Pildir Marine n° 2 du 13.03.1914. Cdt Le Havre (01.16-03.16). Cdt le Centre aéronautique (régional) du Havre (04.16-03.17). Cdt le Centre aéronautique (régional) de Cherbourg qui devient (06.17) les Patrouilles aériennes de Normandie (03.17-12.17). Cdt Saint-Cyr (01.18-07.18). Cdt Rochefort (07.18-07.19).

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THIERRY, Maurice, Alphonse, Marie, Albert. - Lieutenant de vaisseau du 1.09.1912

1881-1966. EN 1899. LV 09.12, CC 08.19, CF 03.22. Ecole Sup Aéro (1911-1912). Mis en stage à l’Aérostation militaire (10.12-08.13) puis affecté à Chalais-Meudon. Pildir Marine n° 3 du 26.03.1914. Cdt le dragueur Marseillais 18 aux Dardanelles en mars 1915, est cité à l’ordre de l’Armée. Cdt Salonique (12.15-01.16). Cdt Le Havre (03.16-04.16). SC Aéro (06.16-07.18) et essaye de nombreux appareils. Cdt Cuers (08.18-03.19). SC Aéro (04.19-03.22). A essayé tous les types de dirigeable. Congé hors cadre 04.22 et retraite le 1.10.1924.

Environ 500 heures de vol en dirigeable.

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PAQUIER, Etienne - Lieutenant de vaisseau du 1.09.1912

1881-1915 MPLF. EN 1899. Ecole supérieure d’Aéronautique (10.12-06.13). Détaché dans l’Armée pour le cours d’aéronat (06.13-03.14). Pildir Armée n° 57 du 10.05.1914. Non breveté par la Marine car étant mort à la date de création de ce brevet. Montgolfier à Toul (12.14- 01.15).

Tué sur le cuirassé Bouvet aux Dardanelles le 18.03.1915.

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D’autres officiers ont suivi les cours de l’Ecole supérieure d’aéronautique et deviendront pilotes de dirigeable après 1914.

Il s’agit de l’EV Emile Gouault (promotion 1909-1910), l’EV Maurice Larrouy et le LV Antoine Barthélémy de Saizieu, frère ainé de cinq ans du pilote d’hydravion (promotion 1913-1914).

L’ingénieur de 2ème classe du Génie maritime Jean Herck suit les cours de la promotion 1911-1912

Le LV Claude Héritier suit les cours de la promotion 1913-1914, après avoir participé aux essais de cerfs-volants du capitaine Saconney sur le croiseur Edgar Quinet en 1912-13.

 

 

 

Complément

 

Source web

 


Remerciements Robert Feuilloy

SG ARDHAN

 

 

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