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Officiers et anciens élèves -
Louis Auguste BESSON de RAMAZANE
(1761 - 1850)

Remerciements Théo Besson
Né le 14 mai 1761 à PARIS (Seine) - Décédé le 23 janvier 1850 à
BOURG sur GIRONDE (Gironde)
Baptisé le 14 mai 1761 à Saint Merry, Paris
Père d'Antoine Paulin
BESSON
Grand-père de Joseph BESSON,
promotion 1860
Embarqué comme volontaire (c'est à dire aux frais de sa famille) sur
le Bien Aimé commandé par Bougaiville, il embarque en février 1770
sur le vaisseau Le Diadème commandé par le commandeur (de l'ordre de
Malte) de Dampierre, appartenant à l'escadre de la Motte Piquet.
Il participe à la prise de l'île de la Grenade (13 tués et 41
blessés à bord), à la prise de Savannah (octobre 1779) où sa belle
conduite lui vaut d'être félicité (certains de ses descendants
seront Son of American Révolution SAR), aux différentes opérations
navales autour des Antilles
En janvier 1780, part croiser un mois dans les îles anglaises des
Antilles au sein de l’escadre de la Motte-Picquet, l’escadre ramène
plusieurs prises après avoir été chassé plusieurs fois par quinze
vaisseaux de ligne anglais.
Participe au combat du cap-français de Saint-Domingue le 20 et 21
mars 1780
Rentre en France en janvier 1781.
Il est nommé aide de port à Rochefort, puis en avril 1785 sous
lieutenant de port.
Il est enseigne de vaisseau et embarque sur le Calypso et en
débarque à Surate en mars 1787 après un séjour difficile et rentre
en France en avril 1788.
Le 19 juillet 1788 " il est permis au sieur Besson de Ramazanne de
se retirer du service... (archives du port de Brest).
En juin 1789 il quitte Nantes sur un négrier.
En septembre 1791, il embarque à Nantes sur la Frasquita pour se
livrer au commerce du "bois d'ébène" en Angola.
Le 25 mars 1792, il est pris captif par les "nègres" Sognes à
l'embouchure du Zaïre (Congo).
Il est racheté le 1er mai 1792 par le capitaine Le Breton commandant
la Légère de Nantes et rentre en France en octobre 1792.
En mars 1793 il est nommé enseigne de vaisseau provisoire puis
"entretenu", embarqué sur les vaisseaux, le Juste, la Proserpine et
le Sans Pareil.
Le 22 septembre 1793, il embraque sur le vaisseau La Côte d'Or
(capitaine de vaisseau Duplessis-Grenedan)
En 1793, se brouille avec un club de matelots révolutionnaire sur
son vaisseau, le lendemain est renvoyé de la marine, il doit quitter
la frontière dans les 48h, la frontière depuis Brest étant à plus de
48h et refusant de se livrer aux anglais, il répond qu’on n’a qu'à
faire de lui que ce qu’on voudrait.
Il fut alors emprisonné au château de Brest pendant 14 mois et 23
jours, et fut sauvé par le 9 thermidor » (la raison de son
emprisonnement au château de Brest)
Libéré 15 novembre
1794.
En novembre 1794 il commande le Noviciat, puis en février mars 1795,
embarque sir le Caton, nommé au commandement du Mercury of London
(mais la place est déjà prise par un autre...).
En août 1795 il commande comme lieutenant de vaisseau la flute le
Suffren, participe à l'expédition d'Irlande où il est fait
prisonnier le 20 décembre 1796.
Emprisonné à Richester et Petersfield, il est échangé, par
l'intermédiaire de Sané et rentre en France en messidor an V
(juillet 1797).
En 1799 il navigue un peu comme lieutenant de vaisseau sur le
Terrible et le Dugommier.
En frimaire An XI (décembre 1802) il n'est pas conservé dans la
marine.
En 1802, année de naissance de son fils, il est, à Paris, employé à
l'administration de la guerre, par le biais du Comte Dejean ministre
de l’administration de la guerre et marié avec sa cousine germaine.
En 1804, il se fixe à Tournai où il appartient à l'administration
des droits réunis (droits sur le tabac, le sel, les vins).
En 1807 naît sa fille et meurt sa femme.
Il se remarie à Anne Sophie Prat dont il aurait eu une fille.
Il rentre en France en 1814.
Quand son fils Antoine sera basé à Rochefort , il s’installera à
Bourg sur Gironde où il mourra en 1850.
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