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Officiers et anciens élèves -
Antoine Paulin BESSON
(1802 - 1850)
Né le 21 germinal an X (11 avril 1802) à PARIS (Seine) - Décédé le
16 décembre 1850.
Fils
Louis-Auguste BESSON de RAMAZANE (Officier de Vaisseau)
Neveu de Louis François Pierre du Plessis de la Haye Gilles
(Capitaine)
Père de Joseph BESSON,
promotion 1860
Père de Simon Louis Marie
Paulin BESSON (Capitaine de Frégate) et de
Joseph Pierre Auguste BESSON (Vice-amiral).
Grand-père de Louis Paulin
BESSON (Capitaine de Frégate)
Arrière-grand-père de Yves
Marie Michel PERRIER (Capitaine de
Vaisseau)
Mousse en 1813
Volontaire en 1818
Elève de 2e classe en 1819
Elève de 1ere classe en 1820
Enseigne de Vaisseau en 1822
Lieutenant de Vaisseau en 1830
En 1813 embarqué à l’âge de 11ans sur le vaisseau l’Auguste renommé
l’Illustre (commandant Collet) au sein de l’Escadre de l’Escaut lors
du siège d’Anvers.
En 1818 sur l’Epervier (Brick) à la rade de Rochefort.
En 1818 sur le Vigilant (Brick) dans l’Océan et au Sénégal
De 1818 à 1820 sur le Tarn (Corvette) aux Antilles
De 1821 à 1822 sur la Moselle (Flute) dans les colonies du Brésil et
à l’ile de Bourbon (La Réunion)
De 1823 à 1826 sur la Magicienne (Frégate)
Campagne de 30 mois lors de la Guerre d’Espagne du 22 mai 1823 à
octobre 1823 (Intervention militaire ordonnée par le Roi Louis XVIII
en Espagne pour rétablir le Roi Ferdinand VII sur le trône
d’Espagne) et dans les colonies du Brésil.
Croise dans le golfe de Gascogne et sur la cote d’Espagne, assure la
navigation du commerce contre les corsaires espagnols.
Assiste à la prise de la Corogne le 21 aout 1823, au bombardement et
à la prise de Cadix (fort de Santi Pietri) en septembre 1823,
probablement au combat naval du 23 septembre devant Cadix, assiste à
la prise du Trocadéro.
De 1826 à 1827 sur la Gauchoise (Brick) sur les Cotes d’Espagne et à
Cadix (stationnaire sanitaire)
De 1827 à 1829 sur la Cigogne (Brick) en Méditerranée
Participe au blocus maritime de la régence d’Alger (de ses mots une
campagne de fatigue, de privations et d’ennui), ainsi qu’à la
Bataille navale dans la baie d’Alger le 4 octobre 1827 (avec un
équipage formé par ses soins il y a 6 semaines), cette inaction
forcée de l’escadre algérienne/turque provoque la prise d’Alger. La
Cigogne a été fort maltraitée durant les combats.
Il participe également à une expédition en Crète de soumission des
pirates et à la prise du fort de Gramvoùssa. (à vérifier si cdt
barbier y était)
Tombe malade, en convalescence à Toulon
De 1829 à 1830 sur le Coureur (bateau à vapeur) au Levant et lors de
l’Expédition d’Afrique
Participe à la prise du fort de Sidi-Ferruch à Alger et au
débarquement le 14 juin 1830
Le navire eu le poste périlleux de servir de rempart au débarquement
en s’embossant à portée de fusil du fort de Sidi-Ferruch.
De 1830 à 1831 sur l’Iphigénie (Frégate) en Méditerranée
De 1831 à 1832 sur La Galathée (Frégate) en Méditerranée
En 1832 sur La Didon (Frégate) et de retour sur la Galathée en
Méditerranée
Participe à l’Expédition de Bone, fait une sortie à la tête de 400
hommes des compagnies de débarquement et du 55e de ligne à Bone en
mai-juin. Le général Yusuf attaqua une tribu turbulente avec ses
turcs, le 55e de ligne et les compagnies de débarquement dont celle
du Didon. Le navire lui remonta sur 15km le cours de la Seybouse
parallèlement à la ligne de marche de la colonne principale.
De 1832 à 1834 commandant la Ville du Havre (Bateau à vapeur) en
Méditerranée, correspondances Toulon-Alger
Chevalier de la Légion d’Honneur le 22 avril 1834 (ses chefs avaient
demandé la croix pour son combat du 4 octobre 1827)
De 1834 à 1835 commandant l’Eclaireur (Bateau à vapeur) en
Méditerranée, correspondances Toulon-Alger
L’Eclaireur est perdu sur les côtes d’Alger lors de la tempête du 12
février 1835, au même endroit où s’était perdu la Saint-Anne.
Accueilli sur La Marne (Corvette) et sur Le Fulton (bateau à vapeur)
Le conseil de guerre acquitte M.Besson de la perte du navire.
De 1836 à 1837 commandant le Ramier (Bateau à vapeur) en
Méditerranée, correspondances Toulon-Alger-Oran-Bone-Mahon.
Participe aux opérations navales lors de l’Expédition de Constantine
en 1837
De 1838 à 1839 sur le Diadème, correspondances Toulon-Ancône-Alger
En 1840 sur le Veloce, membre d’une commission pour un éprouver un
nouveau système à voile
De 1840 à 1841 sur l’Inflexible
En 1841 sur Le Neptune, en méditerranée
Participe à l’inauguration de la chapelle de Saint-Louis sur les
ruines de Carthage
En 1843 sur le Traiton
En 1843, commandant le Crocodile, correspondance Toulon-Alger.
En 1844 commandant le Groenland (Bateau à vapeur)
Bombardement de Mogador le 15 aout 1844, naufrage du Groenland
Une brume épaisse entourant le Groenland le fit s’échouer sur un
fond de sable. Le bâtiment n'obéit à aucune des impulsions du
capitaine Besson. Les soutes de charbons vidées, plusieurs canons
jetés à la mer et la coupure de la mature ne permettent pas de faire
bouger le navire. Alertés, une cinquantaine d’arabes commencèrent
une vive fusillade, l’on riposta aux fusils et aux canons, quelques
heures plus tard ils étaient six cents. (1 mort et 13 blessés côté
français). Le navire la Vedette alerté par les bruits, vint
mitrailler les arabes sur la plage, qui se replièrent sur la
falaise. Dans la nuit le capitaine Besson tenta de remettre à flot
le navire, en vain. Le prince de Joinville à bord le lendemain,
constata l’impossibilité, et fit évacuer le bateau. Le capitaine mit
lui-même le feu au bateau et se retira le dernier. « le capitaine
Besson a déployé beaucoup de courage et de sang-froid. ».
Embarque sur l’Asmodée puis sur le Généreux
Il sera acquitté devant le conseil de guerre maritime de Toulon pour
le naufrage du Groenland.
« Monsieur le président, avant de comparaître devant le conseil,
j’ai comparu devant un juge plus sévère ; ce juge, c’est ma
conscience. Elle m’a absous, et comme je n’ai rien à me reprocher,
je suis sans crainte. »
En 1844-1845 au Port de Rochefort.
Mis à la retraite par ordonnance royale le 22 octobre 1845.
Une gravure du naufrage

Remerciements Théo Besson
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