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Pour information -
Louis Emile BERTIN
(1840 - 1924)
Remerciements Hervé Bernard
Né le 23 mars 1840 à NANCY (Meurthe &
Moselle) - Décédé le 22 octobre 1924 à LA GLACERIE (Manche)
Polytechnicien - Directeur des
constructions navales
Entre à l'École polytechnique le 1er novembre 1858
Élève du génie maritime le 1er octobre
1860
Sous-ingénieur de 3ème classe le 29 mai
1862, de 1ère & 2ème classe le 29 mai 1864
Pendant la Guerre de 1870, il organise
les défenses du COTENTIN.
En 1875, il se fait
remarquer en renflouant le paquebot anglais "PASCAL".
Il met ensuite au point
de nouveaux procédés de constructions des coques.
En 1882, il
établit les plans des croiseurs "SFAX", "MILAN".
Ingénieur en chef de 2ème classe le 10
février 1880, de 1ère classe le 10 avril 1883
En 1886, il passe 4
années au JAPON, développe les arsenaux de SASEBO et de KURÉ, et
construit de bâtiments qui contribueront à la victoire du JAPON
contre la RUSSIE en 1904-1905.
Directeur du génie maritime le 4
janvier 1892 (port d'attache BREST).
Il sert à à TOULON puis le 15 février
1892, Directeur des constructions navales à ROCHEFORT.
Il est ensuite Directeur de l'École
d'application du Génie maritime à PARIS.
Le 13 novembre 1895, Directeur du
matériel à PARIS.
Il élabore les plans de nombreux cuirassés et
croiseurs.
Le 22 juillet 1896, Chef de la Section
technique des constructions navales à PARIS.
Idem au 1er janvier
1904
Cet ingénieur du génie maritime fonde
de manière scientifique l'étude des qualités nautiques des navires.
Il inventera le système de protection
des navires par cloisonnement.
Il est le concepteur du cuirassé
garde-côtes "HENRY IV", qui peut utiliser son artillerie par mer
forte, grâce à sa grande stabilité.
Membre de l'Académie des sciences en
1903 puis Président en 1922.
Commandeur de la Légion d'honneur
Admis à la retraite en mars 1905.
Louis, Émile Bertin Ingénieur Général de 1ère Classe du Génie
Maritime : Biographie complète d'une Vie Marine Fabuleuse
France-Japon /
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Émile Bertin, membre de l’Institut, l’un des plus grands
constructeurs navals français de son temps – Hommages à travers le
livre du bicentenaire du Génie Maritime intitulé : « bicentenaire du
Génie Maritime (1765-1965 » - extraits de la Bibliothèque d'Hervé
Bernard, Historien de marine, Membre de l’Association des Écrivains
Combattants et de l'Amiral Henri "Rieunier" /
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Dossier Légion d'honneur /
Lien web
« Les belles décorations totalement
inédites – du grand savant, membre de l’Institut – Louis, Émile
Bertin, ingénieur général de 1ère classe du Génie maritime » /
Lien PDF
Constructeur du croiseur "JEANNE d'ARC"
/ Lien web
Académie des Sciences -
Notice historique sur Émile Bertin : "Cérémonie d'Éloges organisée
par la Société Franco-Japonaise" - Discours de Monsieur Robert
Bourgois / Lien PDF
Complément d'information / Dossier PDF
en téléchargement / Remerciements Hervé BERNARD
Partie 1 -
Partie 2 -
Partie 3 -
Partie 4 -
Partie 5 -
Partie 6
Hommage des élèves de la Promotion militaire 2013 de la prestigieuse
ENSTA BREST par l' insigne de la promotion dédié au génie de Louis,
Émile Bertin, voulu et choisi par les élèves eux-mêmes /
Dossier PDF
Lecture /
Téléchargement PDF
2008 : Assemblée Générale de l'Association Nationale des « Anciens
du Croiseur Émile Bertin ». Compte-Rendu de la « FAMMAC » et «
Photographie de groupe du Souvenir » - beaucoup ne sont plus de ce
monde - PDF / Lien
Web
2012 : Assemblée générale de l'Association nationale des "Anciens du
Croiseur Émile Bertin" - La France et la Grande-Bretagne commémorent
la Bataille de Narvick : le combat du Croiseur "Émile Bertin".
Complément PDF / Lien
web
Autre biographie :
Louis-Émile Bertin, né à Nancy le 23 mars 1840 et
mort le 22 octobre 1924, inhumé à La Glacerie (Manche), est un
ingénieur en construction navale français, Ecole Polytechnique
(1858). Membre de l'Institut, Ingénieur général du Génie maritime.
Commandeur de la Légion d'honneur, titulaire de très nombreuses
décorations notamment du Japon et de l'étranger: grand-croix de
l'Ordre de Saint-Stanislas de Russie, etc. Le jeune ingénieur
Louis-Emile Bertin, âgé de 24 ans, sera chargé - par le comte
Prosper de Chasseloup Laubat, ministre de la marine de Napoléon III
- de conduire en Nouvelle Calédonie les travaux de construction, sur
place, avec le concours de militaires et de mélanésiens du plus
grand phare métallique du monde " Le phare Amédée sur l'îlot Amédée"
pour sécuriser la passe de Boulari. Les travaux s'échelonneront de
janvier à novembre 1865. De nos jours, le phare Amédée est devenu
celui du port de Nouméa, l'un des plus importants ports commerciaux
de la zone Pacifique. Emile Bertin : un génie de la recherche et de
l'invention : assainissement et ventilation des navires à vapeur, en
particulier les transport pour éviter les épidémies à bord (75% de
mortalité en moins) - inventeur des petites quilles latérales
anti-roulis, dispositif (stabilisateurs) adopté par tous les
constructeurs à travers le monde - En 1871/1872, inventeur d'un
système révolutionnaire de protection des navires par tranche
protectrice de la flottaison ou tranche cellulaire (dite « caisson
Bertin ») ce qui entraine pour lui une renommée de savant
(universellement reconnu) - inventeur de la manche à air à bord des
navires - inventeur et créateur du bassin d'essais des carènes
boulevard Victor à Paris (le 1er au monde)- il réussit à faire
admettre les chaudières à haute pression à petits tubes
(multitubulaires) dont l'usage s'est vite généralisé, etc. En
février 1886, Émile Bertin est détaché au Japon pour quatre ans,
jusqu'au mois de mars 1890. Il est le créateur de la marine
militaire du Japon marine impériale japonaise. Sa réputation de
savant mondial lui permettra de réaliser un programme ambitieux de
construction navale. Il allait pouvoir appliquer ses concepts
concernant la stabilité, le cloisonnement par tranches cellulaires,
la ventilation, la vitesse et un fort armement apportant ainsi une
contribution décisive au succès japonais de 1894 lors de guerre
sino-japonaise et plus tard, lors de la guerre russo-japonaise en
(1904-1905). Émile Bertin réorganisa de fond en comble l'arsenal
primitif de Yokosuka. Puis il choisira de nouveaux emplacements pour
y faire construire les arsenaux de Sasebo, près de Nagasaki et celui
de Kure, près d'Hiroshima. Il est nommé, en 1892, directeur de
l'École d'application du génie maritime et, en 1895, directeur
central des Constructions navales françaises et ce, jusqu'en 1905.
Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1903 et en devient
Président en 1922. En 1921, il est membre de l'Académie de marine,
etc. Cofondateur en 1900 avec Émile Guimet (1836-1918) et premier
Président de la Société Franco-japonaise de Paris, présidence qu'il
garda jusqu'à la veille de son décès, en 1924, etc. Émile Bertin fit
les plans et participa à la construction tant en France qu'au Japon
d'environ 150 bâtiments de surface. Émile Bertin à la tête des
constructions navales françaises, pendant une décennie, conduit
ainsi la France, dès 1898, au classement prestigieux de deuxième
marine mondiale avec 400 000 tonnes, derrière la Grande-Bretagne
(600 000 tonnes) mais très largement devant la Russie, l'Italie et
l'Allemagne. Auteur de plus de cinquante ouvrages ou mémoires
scientifiques et techniques, etc.
Principales publications
Le Matsushima, vaisseau amiral de la marine japonaise construit sous
la direction de Bertin.
- Données théoriques et expérimentales sur les vagues et le roulis
(1874)
- La Marine à vapeur de guerre et de commerce (1875)
- État actuel de la marine de guerre (1893)
- Les Grandes Guerres civiles du Japon. Les Minamoto et les Taïra,
les Mikados et les Siogouns (1156-1392). Précédé d'une introduction
sur l'histoire ancienne et les légendes (1894)
- La Marine des États-Unis (1896)
- Chaudières marines, cours de machines à vapeur professé à l'École
d'application du génie maritime (1896)
- Évolution de la puissance défensive des navires de guerre, avec un
complément concernant la stabilité des navires (1906)
- La Marine moderne, ancienne histoire et questions neuves (1910)
Le croiseur Émile Bertin
La marine française n'avait pas oublié ce qu'elle devait à Emile
Bertin. Elle donna donc son nom à un croiseur léger, très belle
unité de 6 000 tonnes lancé le 9 mai 1933. Au cours de ses essais,
il atteignit la vitesse de 42 noeuds (plus de 77 km/heure) ce qui
faisait de ce croiseur, le plus rapide du monde et le plus racé de
la marine française. L'arrière petit neveu par alliance de Louis
Émile Bertin, Hervé Bernard, a rédigé deux ouvrages inédits en
quadrichromie en 2007 (non commercialisés), intitulés : "L'Ingénieur
du Génie Maritime Louis, Émile Bertin 1840/1924 Créateur de la
Marine Militaire du Japon à l'Ere de Meiji Tenno" de 78 pages et
"Ambassadeur au Pays du Soleil Levant dans l'Ancien Empire du Japon"
de 266 pages. Hervé Bernard, historien et écrivain, est aussi le
signataire d'un article intitulé : "Louis, Émile Bertin - 1840-1924
Ingénieur Général du Génie Maritime" paru dans - La Revue des Amis
du Musée de la Marine à Paris - Neptunia N°239, du mois d'Octobre de
l'année 2005. Catégorie:Histoire de la marine française
Catégorie:Ingénieur français Catégorie:Ingénieur et architecte naval
Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)
Catégorie:Personnalité lorraine Catégorie:Académie de Cherbourg
Catégorie:Naissance en 1840 Catégorie:Décès en 1924 en:Louis-Émile
Bertin it:Louis-Émile Bertin pt:Louis-Émile Bertin
Source web
L'Amiral Henri Rieunier et l'ingénieur Bertin créateur de la marine
militaire moderne du Japon - photos et nombreux documents marine
inédits / Lien
PDF
Source Twitter / 1er mai 2020
Construction du "Torpilleur-aviso / Vidéo Youtube -
Lien web
Remerciements Denis Cazenave
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Hervé Bernard / PDF et complément
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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