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Commandant en second
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- Informations complémentaires -
Hyacinthe Laurent Théophile AUBE
(1826 - 1890)

Né le 22 novembre 1826
à TOULON (Var) - Décédé le 31 décembre 1890 à TOULON
(Var)
Fils de Michel Aube
commis trésorier des invalides et de Françoise Thérèse PIERRUGUES,
son épouse
Epouse le 22 août 1861
à Saint Louis du Sénégal Laurence Claire Marie FAIDHERBE
Père d'André
Louis Michel Léon Émile, promotion 1883
Beau-père d'Henri
Campion
Entré dans la marine en 1840
il fut promu
enseigne de vaisseau en novembre 1846
Il fit plusieurs
campagnes dans l'Atlantique, en Méditerranée puis en Extrême-Orient
et dans les mers de Chine, et se fit remarquer par ses travaux
hydrographiques sur les côtes du Japon et de Corée.
Lieutenant de vaisseau
en juin 1853, il commanda au Sénégal l'aviso "ÉTOILE", puis le
"PODOR" avec lequel il seconda brillamment Faidherbe dans toutes ses
expéditions. Capitaine de frégate en août 1862, il commanda en 1869
la "MÉGÈRE" dans le Pacifique.
Capitaine de vaisseau
en juillet 1870, il organisa la défense des lignes de Carentan, puis
servit comme général auxiliaire dans les armées de l'Est et de la
Loire. Il commanda ensuite le "SEIGNELAY" dans le Pacifique
(1876-1877) et intervint pour sauver le consul américain des iles
Samoa. Commandant la "SAVOIE" en escadre d'évolutions, il fut promu
contre-amiral en juillet 1879, gouverneur de la Martinique en
novembre suivant et s'y distingua lors d'une épidémie de fièvre
jaune. Commandant en 1883 une division de l'escadre d'évolutions, il
surveilla les expériences sur les torpilles dont il était un ardent
promoteur.
Aube s'était fait
connaître depuis 1857 par de nombreux articles de revue et ouvrages
: Les Réformes de la Marine (1871), La Guerre navale et les Ports
militaires de la France (1879) qui aboutirent à la constitution de
ce qu'on appela alors la "Jeune École". Nommé ministre de la Marine
en janvier 1886 et vice-amiral en mars, il entreprit d'appliquer ses
idées et développa un programme de réformes
Autres informations :
Issu d'une famille
modeste de fonctionnaires et de militaires, il entre à l'école
navale en 1840. Il y est moyennement classé (entre 10 et 22e) et
noté comme s'occupant de "lectures défendues". Ces premières notes
oscillent entre des satisfécits "Apprend tout avec grande facilité,
officier hors ligne comme intelligence et instruction" et des
avertissements sur son caractère "se pliant de mauvaise grâce à la
subordination". Sa carrière est tout d'abord essentiellement
coloniale, puisqu'il va passer huit ans en Chine, cinq ans dans les
mers du sud et neuf ans au large des côtes d'Afrique et au Sénégal.
Enseigne de vaisseau en 1846. Il se distingue le 21/12/1848 au large
des côtes de Provence où, officier de quart il se jette à l'eau
malgré la température glaciale pour sauver un matelot tombé à l'eau.
En 1850, il sauve un enfant de la noyade dans le port d'Alger.
Lieutenant de vaisseau en 1853. En 1859, il est au Sénégal et reçoit
la Légion d'Honneur pour "avoir parfaitement conduit la troupe et lui avoir donné
l'exemple d'une grande bravoure". En 1861, il commande l'aviso
Etoile et en escale à Lisbonne, il intervient avec vigueur et
décision pour mettre à l'abri des navires de commerce français
menacés par un bateau américain en feu et à la dérive. Il épouse la
nièce de Faidherbe, gouverneur du Sénégal. Capitaine de Frégate
commandant le Podor.
Capitaine de frégate en 1862.
Capitaine de vaisseaux en juillet 1870, il participe à la guerre
franco allemande sur terre, en organisant la défense de Carentan,
puis comme général auxiliaire dans les armées de l'Est et de la
Loire. En 1871 il est sanctionné pour avoir fait paraitre sans
autorisation dans la Revue des deux Mondes un article sur le 20e
corps d'armée de la Loire.
En 1877 il commande le Seignelay, dans le Pacifique. En escale aux
Samoa, il intervient à la demande du Consul américain pour faire
arrêter des bandits et prend d'assaut une maison avec 40 hommes, qui
se révèle appartenir à un citoyen britannique. Il est démis de son
commandement et renvoyé en France. Il est gouverneur de la
Martinique de 1877 à 1879.
A la tête du cuirasse Savoie, il participe pour la première fois à
des manœuvres d'escadre et s'y distingue. Il est nommé Contre
Amiral en 1880. En 1882, il publie un ouvrage "la guerre maritime et
les ports militaires de la France" qui va théoriser la doctrine de
la "Jeune Ecole". Il y développe l'importance de la guerre
économique et la suprématie de la guerre de course, donc des petits
vaisseaux (torpilleurs), contre la guerre d'escadre, donc les
cuirassés. Cette théorie a un grand retentissement, en dehors de la
marine et Aube devient vite le porte étendard du modernisme. En
1883, il est placé à la tête d'une division de l'escadre
d'évolution.
Vice Amiral en mars 1886, il est nommé ministre de la Marine en
janvier et met en application ses théories : il raye de la liste
navale de nombreux bâtiments périmés, ralentit la construction des
cuirassés, lance une importante commande de petits torpilleurs (35
mètres) et met en chantier le Gymnote, premier bateau sous marin
français. Néanmoins ce programme est un échec (les torpilleurs
s'avèrent très mal tenir la mer) et très contesté, Aube est remplacé
au ministère.
Source Web



Extrait La Dépêche de Brest / 27 novembre 1886

Extrait La Dépêche de Brest / 25 novembre 1886





Détails décorations


Source web
- Collier de Grand Collier de l'Ordre militaire de la Tour et de
l’Épée (Portugal)
- Cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur (France)
- Cravate de l'Ordre de l'Osmaniye de 2e classe (Empire ottoman)
Poitrine
1- Officier de l'Ordre de St Grégoire (Vatican)
2- Chevalier de l'Ordre des Saints Maurice et Lazare (Italie)
3- Chevalier de l'Ordre de Saint-Joseph (Toscane) ?
4- Ordre du Christ (Portugal)
5- Officier des palmes académiques ? Officiers de l’Instruction
publique ?
Plaque
1- Plaque de l'Ordre militaire de la Tour et de l'Epée (Portugal)
2- Plaque de l'Ordre de l'Osmaniye de 2e classe (Empire ottoman)
Écharpe
1- ?
Plaque
1- ?
2- Plaque de Grand officier du Nichan Iftikhar (Tunisie)
Source web
Chevalier de la Légion d'Honneur le 12 août 1857
Officier de la Légion d'Honneur le 15 mars 860
Commandeur de la Légion d'Honneur le 6 juillet 1881
Grand officier de la Légion d'Honneur le 26 décembre 1888
Dossier Légion d'honneur /
Lien web
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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