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Commandant
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- Informations complémentaires -
Albert JOIRE-NOULENS
(1915 - 2010)

Né le 8 avril 1915 à PARIS XVIIe
(Seine) - Décédé le 3
juillet 2010 à PARIS Ve
Fils de Maurice Charles Joire, employé
d'agent de change et de Cécile Eugénie CERIEIX, son épouse
Epouse à Paris à la mairie du XVIe
arrondissement le 14 septembre 1936 Marie Agnès Félicie Josèphe
CHARLET
Inhumé à Jaulnay-Clan (Vienne), le 8
juillet 2010
Il a été autorisé à porter le nom
patronymique de JOIRE-NOULLENS par un décret transcrit le 2 décembre
1939
Entre à l'Ecole navale en 1935
Enseigne de vaisseau en 1940
Lieutenant de vaisseau
Commandant du sous-marin "ARCHIMEDE"

Extrait bulletin AEN / Janvier 2023
Capitaine de corvette
Capitaine de frégate
Capitaine de vaisseau

Toulon / Extrait Cols bleus /
Remerciements Thierry Le Breton

Extrait Cols Bleus /
13-20 août 1966

Extrait Cols bleus / Remerciements Thierry Le
Breton

Extrait Cols bleus / Remerciements Thierry Le
Breton

Extrait Cols bleus / Remerciements Thierry Le
Breton

Extrait Cols bleus / Remerciements Thierry Le Breton
Contre amiral
Premier commandant de la Force
océanique stratégique (FOST)

Commandeur de La Légion
d'honneur
Extrait Cols bleus / 31
octobre 1970
Chef d'État-Major de la Marine du 14
juillet 1974 au 31 juillet 1976

Extrait Cols Bleus / 20
juillet 1974


Extrait Cols bleus 5 juillet 1975 / Remerciements Thierry Le Breton

Extrait Cols Bleus / juin 1976
En visite à l'Ecole des fusiliers marins / Date ?

Source / Musée des fusiliers marins
Adieu aux armes le 29 juin 1976

Extrait Cols Bleus / 24
juillet 1976

Maire de Jaulnay-Clan de 1977 à 1983
Distinctions
Grand Officier de la Légion d'honneur,
Grand-croix de l'Ordre national du Mérite,
Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs

Remerciements Thierry Maguet
Intervention lors de son adieu aux
armes à l'École navale le 29 juin 1976
Votre grade, vos fonctions, vos
connaissances vont vous donner autorité sur des hommes. Cette
autorité, vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de
l’exercer. Mais n’oubliez jamais qu’en tant qu’hommes, ils vous
valent.
Vous vous trouvez dans des circonstances où il s’agit de punir. Vous
devez le faire mais considérer le fait d’y être conduit comme un
échec personnel.
Vous admirez les chefs qui se font aisément obéir et sont estimés de
tous. Certains sont familiers et truculents, d’autres d’une froideur
distante. N’imitez pas le comportement : les subordonnés, même les
plus humbles sentent la fausseté d’une attitude factice, et y sont
sensibles.
Ne faites pas retomber sur vos subordonnés une mauvaise humeur
qu’ils n’ont pas provoquée. Vous avez droit à trois colères par an
dont deux simulées.
Si vous savez déléguer à un personnel que vous avez bien formé, vous
savez commander.
Ne donnez jamais un ordre si vous n’avez pas à la fois la volonté et
les moyens de le faire appliquer (le code de la route est le modèle
de ce qu’il ne faut pas faire !).
Ne laissez pas ignorer à un subordonné ce que vous pensez de ses
actions : faites des observations ou des compliments, quand il y a
lieu.
Toutes les fois que cela est possible, expliquez à vos subordonnés
les raisons de vos décisions : connaissant votre mécanisme de
pensée, ils réagiront, si vous êtes empêché, comme vous l’auriez
fait.
L’indiscipline suprême consiste à exécuter un ordre sans avoir, au
préalable, exposé à vos chefs, s’il n’y a pas urgence, les faits et
les arguments qui, à votre avis, leur ont échappé. Si, après vous
avoir entendu, ils maintiennent leur ordre, vous devez bien entendu,
l’exécuter sans réticence.
Il y a deux attitudes quant à la confiance à accorder à ses
subordonnés : la leur donner à priori, quitte à leur ôter s’ils ne
s’en montrent pas dignes, ou bien attendre de les connaître pour la
leur accorder. Cette dernière est mauvaise, car la défiance engendre
la défiance, et vous ne sortirez pas de ce cercle vicieux.
Quand vous avez laissé un temps raisonnable pour exécuter un ordre,
n’acceptez jamais l’excuse : « je n’ai pas eu le temps ! ». C’est
une insolence, car cela signifie qu’il a jugé plus intéressant
d’employer son temps à d’autres tâches que celles que vous lui aviez
ordonnées.
Si vous savez exécuter une tâche vite et bien, faites-la exécuter
par un subordonné. Vous perdrez du temps au début, mais vous en
gagnerez beaucoup par la suite.
Autres informations :
Entré à l’École navale
en 1935, Albert Joire-Noulens est promu enseigne de vaisseau de 1re
classe le 1er octobre 1939. Affecté aux sous-marins de 1939 à 1949,
il sert sur le sous-marin Arethuse (1939-1942), puis sur La Créole
(1943-1947) en qualité de second avant de prendre le commandement de
l’Archimède (1947-1949). Chef de cabinet de l’amiral chef de la
délégation française au comité militaire permanent du groupe
régional OTAN (1950-1951), il est stagiaire de l’École supérieure de
guerre navale (ESGN). Nommé à la sortie du cours chef d’état-major
des forces fluviales d’Indochine méridionale, il commande le
destroyer Kabyle en 1955-1956. Il rejoint le bureau des études
générales de l’état-major général des armées (1956-1959), où il est
chargé des affaires nucléaires auprès du général Ély. Il fait
l’expérience à ce poste de la méconnaissance des questions atomiques
dans la haute hiérarchie militaire française.
En tant que capitaine de frégate, il est affecté au bureau
opérations de l’amiral commandant en chef les forces françaises en
Méditerranée. À la tête de la 1re escadrille de sous-marins
(1960-1961) puis de la 1re division des escorteurs rapides, il est
nommé professeur à l’ESGN en 1962-1963 avant de rejoindre le bureau
des études générales de l’état-major de la marine (1963-1965).
Commandant l’École
navale (1965-1967)
Commandant de l’École d’application
militaire de l’énergie atomique (1967-1969), il est promu
contre-amiral et exerce les fonctions de président du groupe
opérationnel du comité directeur du projet « Cœlacanthe » (outil
naval de dissuasion) et, à ce titre, adjoint au SCEM matériel.
Commandant les forces sous-marines le 1er février 1971 au moment où
elles affrontent les conséquences de la disparition de la Minerve et
de l’Eurydice, il reçoit le commandement de la Force océanique
stratégique à sa création, le 1er mars 1972. Il accomplit là une
œuvre considérable, toute d’organisation, sans perdre de vue les
multiples contraintes techniques, humaines et financières. La
programmation des premiers SNLE et la conception des systèmes
d’armes associés tout d’abord, la construction des grandes
infrastructures ensuite, dont l’Île longue est un des principaux
éléments, la sélection et la formation des personnels enfin sont
autant de chantiers qui ont alors significativement progressé.
Promu vice-amiral le 1er août 1972, prenant rang et appellation de
vice-amiral d’escadre le 1er février 1974, il est nommé chef
d’état-major de la marine en Conseil des ministres du 3 juillet 1974
et sera maintenu en fonctions au-delà de l’âge légal. Son souci
premier fut toujours la disponibilité de l’outil naval, et en
conséquence il démontre au pouvoir politique à de multiples reprises
(Liban, Tunisie, Comores) que « la marine donne lorsqu’il y a
urgence » (sic).
Placé dans la seconde section du cadre des officiers généraux de la
marine le 1er août 1976, il est nommé conseiller d’État en service
extraordinaire jusqu’au 7 octobre 1980. Grand officier de la Légion
d’honneur, grand croix de l’ordre national du Mérite, il était croix
de guerre 1939-1945, croix de guerre des TOE et commandeur du Mérite
maritime.
L’amiral Albert Joire-Noulens est décédé le 3 juillet 2010. Il avait
accordé au Service historique de la marine en 2000-2001,
l’opportunité de recueillir ses archives orales

Extrait Cols Bleus / 7 août 1982
Remerciements Dominique Duriez

Extrait Cols Bleus / 23 octobre 1971


















Source Web
Remerciements Franck Tomi
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Gilles Tribouillard


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