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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Marie Joseph Jacques OLIVIER

(1893 - 1961)

 

 

 

Né le 4 février 1893 à VIVIERS (Ardèche) - Décédé le 8 mai 1961 à TOULON (Var).

Père de Jacques, promotion 1950


Entre dans la Marine en 1910

 

 

Archive familiale / René DUCOM, Lieutenant de Vaisseau (1892-1989)

 

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 5 octobre 1913, port ROCHEFORT.

Au 1er janvier 1914, sur le croiseur cuirassé "ERNEST-RENAN", 1ère Escadre légère, 1ère Armée navale (Cdt Jacques RATYÉ).

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 5 octobre 1915.

Au 1er janvier 1918, port ROCHEFORT.

Lieutenant de vaisseau le 6 juin 1919.

Au 1er janvier 1921, Chef du service T.S.F. à DUNKERQUE.

Chevalier de la Légion d'Honneur.

Capitaine de corvette le 17 janvier 1928.

Au 1er janvier 1932, port TOULON.

Capitaine de frégate

 

Extrait Le Nouvelliste du Morbihan / 21 janvier 1936

 

Complément :

Jacques Olivier est né le 4 février 1893 à Viviers (Ardèche) d’un père notaire.

Issu de la classe de préparation à l’Ecole Navale de l’Institution des Maristes à La Seyne (Var), il est admis à l’Ecole Navale (le Borda) le 30 septembre 1910.

Après la campagne sur la Jeanne d’Arc, il embarque en octobre 1913 sur l e croiseur-cuirassé Ernest Renan dont le président de carré était le lieutenant de vaisseau Bargone (Claude Farrère en littérature).

Sur le Renan, il participe aux opérations en Méditerranée de la guerre de 14 (Ces opérations ne sont pas sans risque, le Léon Gambetta est coulé le 27 avril 1915, le cuirassé Danton est coulé par le sous-marin allemand U-64 le 19 mars 1917 au large de la Sardaigne).

Il passe sur l’Edgar Quinet en Janvier 1916 et sera engagé le 1er février de cette même année dans la prise d’Athènes par les corps de débarquement de l’escadre. Dans cette brève opération; trois officiers laisseront leur vie dont son meilleur camarade l’enseigne de vaisseau Bonny du Waldeck-Rousseau et l’enseigne de vaisseau Quiquandon de sa promotion. En janvier 1917, il est officier de police judiciaire dans une affaire de meurtre commis à bord du Quinet.

Débarqué de l’Edgard Quinet le 31 mai 1917, il rallie le lendemain l’Ecole des officiers TSF au Mourillon à Toulon. Après trois mois de cours, affecté à ¨Port Saïd, il quitte Toulon le 26 août,- passe par Rome et Livourne pour embarquer sur le Jules Ferry jusqu’à Corfou puis sur le grec Makedonia vers Milo après une brève escale à Athènes. De Milo, il rallie Port Saïd par un chalutier et embarque successivement sur le torpilleur Requin puis le Jauréguiberry (désarmé). Il est chargé du service TSF de la Méditerranée Orientale. Fin 1917, son service équipe douze torpilleurs japonais type Nara livrés à la France en guerre. Il décrit ainsi son métier : « A Port-Saïd, j’ai à visiter les postes de tous les bâtiments de commerce qui entrent en Méditerranée et de tous les bâtiments de guerre qui ont leur centre ici. »Il intervient également à Chypre (Famagouste, Larnaka, Limassol), à Suez, Rhodes, Le Caire, Djibouti, Alexandrie …

En octobre 1918, il est affecté à la base navale de Beyrouth. Il est chargé d’équiper le Liban et la Syrie en matériel de TSF.

Rentré en France en mai 1919, il est promu lieutenant de vaisseau en juin.

En septembre 1919, il est affecté au Portugal pour diriger les travaux de montage de la station TSF et radiogoniométrique de Sagres, une mission bien difficile, dans un bled perdu. Il rentre en France en mai 1920 mais, suite à des problèmes techniques, il est prolongé jusqu’en octobre.

Il prend alors le commandement de la station de TSF de Dunkerque jusqu’en novembre 1921 où il rallie l’Ecole Supérieure d’Electricité (section radiotélégraphie) dont il sort diplômé en juin 1922

Il embarque sur le cuirassé La Provence en novembre 1922.

En mai 1924 Il est choisi comme aide de camp par l’amiral Dumesnil, commandant en chef l’escadre de la Méditerranée qui a sa marque sur la Provence. Il passe sur le cuirassé Bretagne en octobre 1925 et rallie l’école des officiers Transmissions à Toulon en septembre 1926 où il dirige la toute nouvelle école de TSF. Passé capitaine de corvette en janvier 1927, la même année, le 29 avril, il épouse Yvonne Cachou dont il aura quatre garçons (Robert, Pierre, Jacques et Paul).

Il embarque sur l’Amiral Sénès en avril 1929 puis sur l’Alcyon en mai 1930. Le 1er octobre 1930, il prend le commandement du torpilleur La Railleuse

Il est ensuite affecté à Bizerte de décembre 1932 à février 1935.

Promu capitaine de frégate en septembre 1933, il prend le commandement du torpilleur la Pomone en armement à Lorient et de la 12ème division de torpilleurs Melpomène, Iphigénie et Flore qui est affectée à Bizerte en août 1936.

Après une nouvelle affectation à Bizerte au cours de la quelle il est promu capitaine de vaisseau, il prend à Dakar – qui vient de subir l’attaque britannique de septembre 1940 – le commandement du contre-torpilleur Le Fantasque et de la division comprenant alors, outre le Fantasque, le Terrible et le Malin jusqu’en juin 1942, Ces bateaux assureront notamment l’escorte des convois commerciaux vers l’Afrique du Nord.

Le débarquement allié au Maroc et en Algérie du 8 novembre 1942 et l’intervention consécutive rapide des Allemands en Tunisie le surprendront à Bizerte où il dirigeait les transmissions de la Marine en Afrique du Nord. Il trouve pour sa famille et lui-même un refuge et une planque discrète à Ben Aïech au Cap Bon. Identifié par les services allemands fin mars, il est ramené en métropole avec sa famille par un avion du pont aérien allemand sur El Aouina, comme tous les officiers de la Marine en Tunisie.

Rayé des contrôles de l’activité le 1er juillet 1944, il est reclassé à la Production Industrielle à Paris jusqu’en juillet 1945.

Il prend alors à Saint-Mandrier la direction de l’entreprise sous séquestre Mario Serra qui entreprend le renflouement du paquebot Kairouan que les Allemands, avant leur capitulation, avaient coulé dans la passe du port de Toulon pour l’obstruer.

Il se retire ensuite à Viviers (Ardèche) dans sa maison de famille.

Pendant quelque temps, travaillant au profit de la Compagnie Nationale du Rhône, il fait visiter le chantier du barrage de Donzère à des personnalités ou des délégations étrangères.

Il décède à Toulon chez son fils Jacques le 8 mai 1961.
 

 

Décorations

Commandeur de la Légion d’Honneur

Officier de l’Ordre National du Nichan Iftikar (Tunisie)

Chevalier de l’Ordre dei Santi Maurizio e Lazzaro (Italie)

Chevalier de l’Etoile d’Ethiopie
 

 

Remerciements complément / Jacques Olivier

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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