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- Officiers et anciens élèves -

 

 

 Jacques Marie Joseph René OLIVIER

(1931 - 2017)

 

 

 

Né le 14 septembre 1931 à TOULON (Var  - Décédé le 14 décembre 2017 à TOULON (Var)

Fils de Jacques, promotion 1910


 

Entre à l’Ecole Navale en 1950, issu de la classe de Flotte du Prytanée militaire de la Flèche.

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1951.

 

Campagne Jeanne d'Arc 1952-1953

Remerciements Nicolas Audelin

 

Après la Jeanne d’Arc, en mai 1953, désigné pour l’Indochine, il est affecté à la Dinassaut 3 à Nam Dinh (Nord Vietnam).

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1953.

Chef de la section de deux LCM Monitors, il patrouillera le bas fleuve Rouge, le Nam Dinh Giang et le Day escortera des convois fluviaux qu’harcèlent les tireurs viets et que menacent des embuscades meurtrières à bout portant de mitrailleuses lourdes et de canons sans recul.

Après l’évacuation à chaud de Nam Dinh, il prend début juillet 1954 le commandement du LCT 9071 dans Hanoï assiégée par les Viets.

L’arrêt des combats consécutif aux accords de Genève lui permet de rallier Haïphong en descendant le Fleuve Rouge pour la dernière fois.

Avec son LCT, il participera jusqu’à la fin aux évacuations de populations vers le Sud-Vietnam, au recueil de nos prisonniers libérés, au regroupement au Nord-Vietnam de soldats vietminh du Sud. Il passe la suite à Saïgon en juin et rentre en France.

Dès la fin août, il prend les fonctions d’officier en second de la Pivoine, dragueur neuf d’une série cédée à la France par les Etats-Unis qui effectuera de nombreux exercices dans le cadre national ou de l’OTAN.

Moins d’un an après, avec de nombreux camarades de sa génération, il est désigné pour le Centre Sirocco près d’Alger où il participe à la formation accélérée des appelés du contingent.

Il rallie ensuite le premier bataillon de la Demi-Brigade de Fusiliers marins (DBFM) près de Nemours (Dt d’Oran).

Il y terminera son séjour comme commandant de la 15ème compagnie, après avoir participé à de nombreuses opérations et activités de « pacification » notamment dans l’Oued Saftar et le Djebel Filaoussen.

En Octobre 1957, il entre à l’Ecole Détection à Porquerolles comme officier élève.

Il épouse, à Rouiba (Dt d’Alger) en décembre, Jacqueline Thévenet petite fille du commandant Arnault de Quillacq (EN 1892). Elle lui donnera quatre enfants.

Lieutenant de vaisseau le 1er janvier 1959.

Il est nommé officier détecteur de l’escorteur rapide le Savoyard en août 1958, puis de l’escorteur d’escadre Dupetit-Thouars en septembre 1960.

Il connaît les activités de l’escadre de la Méditerranée jusqu’en juillet 1961 : en dehors des nombreux exercices nationaux ou OTAN, de la surveillance maritime sur les côtes algériennes, un déploiement dans le golfe de Guinée…

Il est alors appelé, à la Division Transmission Écoute Radar (EMM/ TER) de l’État-major de la Marine où il est en charge des radars en service.

En septembre 1963, il prend à Bizerte, le commandement de l’escorteur côtier l’Effronté qui est présent à l’évacuation définitive de notre base navale tunisienne.

Il est ensuite impliqué dans les activités liées à l’application en Algérie des accords d’Evian, assurant notamment une permanence à Mers el-kébir.

Il assure ensuite à Toulon le secrétariat permanent de la Commission d’Études Pratiques de la Détection Electromagnétique (CEPDEM) où, de mars 65 à septembre 1966, il suit notamment la mise en service des radars nouveaux tels le tridimensionnel DRBI 23 des futures frégates type Suffren.

Comme Capitaine de Corvette (1966), il sort breveté d’État-major de l’Ecole de Guerre Navale en avril 1968 pour une courte affectation au Centre d’Entraînement de la Flotte pendant laquelle il est « officier chargé du bâtiment » de la toute nouvelle frégate lance-missile Suffren.

De décembre 1968 à décembre 1969, il commande l’escorteur rapide l’Alsacien que l’on vient d’équiper d’un des premiers sonars de coque basse fréquence.

 

 

Il quittera un temps l’Escadre pour embarquer à Brest une escouade de fistots de l’Ecole Navale et effectuer la traditionnelle tournée d’été dans les pays du Nord.

Pendant les vingt mois suivants, il est officier « opérations » du Groupe Naval d’Essais de Missiles ‘(Groupe M) qui, opérant à partir de Brest, assure un dispositif de réceptacle des missiles balistiques au large des Açores.

Promu capitaine de frégate en 71, il se retrouve à l’État-major du Centre d’Entraînement de la Flotte, en charge des stages de bâtiments de surface en Méditerranée, en Atlantique et Outre-mer.

Il prend en mars 74 le commandement de la 5ème division d’escorteurs rapides et du Provençal. et mène avec ce bateau les activités de l’Escadre et dirige le déploiement pendant trois mois de deux escorteurs dans le golfe de Guinée.

D’octobre 1975 à janvier 1979, il est chargé à la Direction du Personnel Militaire de la Marine de la gestion emploi de l’ensemble du personnel non officier y compris le personnel féminin dont il assure, dans son domaine, pendant cette période, l’intégration aux équipages de la Flotte.

Capitaine de Vaisseau en mars 1977, comme commandant de la Frégate Lance-missiles Suffren depuis janvier 1979, il effectue un tir de missile au polygone américain de Porto Rico puis participe à Newport (USA), avec la corvette Aconit, aux cérémonies du bicentenaire du débarquement de Rochambeau.

 

Remerciements Thierry Le Breton

 

Pendant l’IPER qui suit, il organise avec Yves Mourousi, à l’époque journaliste à Tf1, une présentation en direct de la Marine aux « journées de Cannes ».

Suite au déclanchement de la guerre Irak-Iran en septembre 1980, le Suffren appareille d’urgence pour l’Océan Indien où, en alternance avec Alindien, son commandant dirige un groupe tactique déployé en mer d’Oman en coopération avec un groupe aéronaval de la septième flotte des Etats-Unis, assurant en particulier une couverture radar étendue vers l’Iran.

 

 

Il est relevé à Djibouti par le Capitaine de Vaisseau Yves Goupil (EN 1951) en janvier 1981.

Dés son retour en France, il prend, sous les ordres successivement des amiraux Lacoste (EN 44) et Louzeau (EN 47), les fonctions de Chef d’État-major de l’Escadre qu’il assumera jusqu’en juillet 1983 pendant une période très active où les deux porte-avions Foch et Clemenceau seront à plusieurs reprises simultanément disponibles pour, notamment, des missions de présence en Méditerranée orientale ou un important exercice interarmées au Sénégal en coopération avec l’armée de ce pays.

Relevé en juillet 1983, il rejoint l’État-major de la Marine où lui sont confiées, au sein de la Division Opérations, les fonctions de Chef du Bureau « Études et Plans Opérationnels » qu’il assumera jusqu’en juin 1985 participant, dans ses attributions, au montage d’un certain nombre d’opérations liées à la conjoncture par exemple le raid aérien au Sud Liban en novembre 1983 à partir du Clemenceau.

Nommé Préfet maritime adjoint de la troisième Région auprès de l’amiral Gagliardi (EN 46), il s’investira particulièrement dans les problèmes d’infrastructure et fera entreprendre le regroupement de milliers de mètres d’archives de la Marine dispersées dans plusieurs forts et ultérieurement rassemblées dans un immeuble neuf de l’arsenal. Il est promu contre-amiral en août 1985.

Pour sa dernière affectation, il exercera le commandement du Centre d’Entraînement de la Flotte organisant de nombreux stages de bâtiments de surface et d’avions de patrouille maritime en Métropole et Outre-mer.

 

 

Il quitte le service actif le 1er août 1988.


A son départ, le Chef d’État-major de la Marine lui confie une étude sur le commandement de la Marine de Surface. Dans son rapport, il suggère, contrairement, aux habitudes en vigueur, de séparer nettement les chaînes de commandement organiques et opérationnelles. Ce rapport conduira à une importante réorganisation comportant notamment la création des quatre commandements organiques par catégories de moyens, en particulier ALFAN pour la marine de surface.

Dans la suite, il conservera de longues années une activité professionnelle soutenue : conseiller Marine auprès de Thomson-CSF, gérant d’une société d’étude et de conseil, PDG de la petite société d’armement Naval Guard puis expert naval auprès de la cour d’appel d’Aix en Provence.


Il est l’auteur de diverses études ; avec l’Administrateur Général des Affaires Maritimes Guy Marchand : « La Flotte Océanologique Française (1990) », « L’action de l’Etat en mer dans sept pays (1991)», « La surveillance du trafic maritime (1992) », « Un système de télésurveillance au Sénégal (1992) » ; avec l’amiral Méheut : « La sécurité en Méditerranée (1992) » ou seul « La défense anti-missile (1994)».
 

Décorations :

- Officier de la Légion d’Honneur,

- Commandeur de l’Ordre National du Mérite

- Croix de guerre avec palme et étoile d’argent, (Indochine)

- Croix de la Valeur Militaire avec palme (Algérie)

- Médaille coloniale avec agrafe « Extrême Orient »

- Médaille commémorative de la campagne d’Indochine

- Croix de la Vaillance Vietnamienne avec étoile d’argent.

 

Port CHERBOURG

 

Breveté Détecteur


 

Remerciements Complément / Jacques Olivier

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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