Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres

- Officiers et anciens élèves -

Yves Paul Gaston Le PRIEUR

(1885 - 1963)

Né le 23 mars 1885 à LORIENT (Morbihan) - Décédé le 1er juin 1963 à NICE (Alpes Maritimes)

Grand oncle de Jean Yves WAQUET et fils d'Edmond Le Prieur

Marié à Françoise MARIE, deux filles : Simone (1912-2015) et Monique (1918-1975)

Entre dans la Marine en 1902

En 1904, sur le "DUGUAY-TROUIN"

Aspirant le 5 octobre 1905; port LORIENT.

Au 1er janvier 1906, sur le croiseur cuirassé "DUPETIT-THOUARS", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Marie LESPINASSE de SAUNE).

Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1907.

Au 1er janvier 1908, sur le croiseur cuirassé "VICTOR-HUGO", Escadre de Méditerranée (Cdt Louis DUFAURE de LAJARTE).

En 1908, il fut le premier français à pratiquer le judo au Japon; en suivant des cours au Kodokan, mais, de retour en France, il ne persévère pas au-delà de quelques démonstrations publiques.

En 1909, Attaché naval à l'Ambassade de FRANCE à TOKYO. Il effectuera un vol sur un planeur en bambou et papier, remorqué par une automobile.

Le 1er décembre 1910, Membre adjoint de la Commission d'expériences d'artillerie à GÂVRES. Au 1er janvier 1912, en instruction à l'École des Officiers canonniers à TOULON.

Officier breveté Canonnier.

Au 1er janvier 1914, sur le croiseur cuirassé "POTHUAU", École d'application de tir à la mer (Cdt Jules CHÉRON). Il met au point les premiers conjugateurs de tirs pour l'Artillerie navale en service sur les cuirassés aux hostilités.

Lieutenant de vaisseau le 22 juillet 1915.

Il met au point en 1915 un auto correcteur de tir aérien; en 1916, les fusées Le PRIEUR, premières roquettes tirées d'avion utilisées dès mai 1916 contre les zeppelins et ballons d'observation.

Il est cité à l'Ordre de l'Armée navale : "A, par de nombreuses études relatives à la conduite du tir et leur réalisation pratique, rendu les plus précieux services à l'artillerie et à l'aéronautique.".

Chevalier de la Légion d'Honneur.

Croix de Guerre.

Officier de la Légion d'Honneur.

L'Alose un sous-marin de la Marine nationale de la classe Naïade, se trouve être le plus vieux sous-marin français encore existant. En 1917, il est remorqué de Toulon à Fréjus pour servir, de cible à l’aviation à la suite de l’expérimentation d’une nouvelle arme contre les sous-marins.

Le tir est effectué le 28 mars 1918, par l’hydravion commandé par le commandant Le Prieur et piloté par Albert Duval, ce qui coulera définitivement l’Alose.

Lien web

Le 1er octobre 1919, en congé sans solde et Hors cadre à la Société des Ateliers d'aviation Louis Bréguet.

1920

Extrait Ouest-France / 15 mars 1922

1926

Source Gallica / BNF

Extrait Ouest-France / 9 mai 1934

Extrait Le Nouvelliste du Morbihan / 10 février 1937

Rappelé en 1939, il est démobilisé en 1940.

Compléments :

En 1926, avec Maurice FERNEZ, il mettra au point le premier scaphandre autonome manuel qui sera en usage jusqu'en 1943, date de l'arrivée du détendeur COUSTEAU-GAGNAN.