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Officiers et anciens élèves -
Emile Auguste Léon HOURST
(1864 - 1940)
Né à Marseille le 20
mai 1864 à MARSEILLE (Bouches du Rhône) - Décédé le 24 janvier 1940
à NEUILLY sur Seine (Hauts de Seine)
Son père est capitaine au long cours.
Père d'Henri,
promotion 1929
Entre à l’Ecole Navale
en 1880.
Sert sur le cuirassé Le
Redoutable en 1883 comme aspirant de 1ère classe.
Participe comme
fusilier-marin aux combats de Bac Ninh et de Hang Hoa (Tonkin) en
1884.
Enseigne de vaisseau en
1885. Rallie Madagascar et participe au combat de Sahonafy
Embarquement sur le
Dupetit-Thouars en 1886.
Second de la Salamandre
au Sénégal en 1886, puis embarque sur l’aviso à roues Mésange.
Rallie en 1888 la
flottille du Niger, basée à Koulikoro. Entreprend des levés
hydrographiques du Haut-Niger et de ses affluents.
Chevalier de la Légion
d'honneur, le 30 décembre 1890
Lieutenant de vaisseau
en 1891
Affecté en 1892 au
cabinet du ministre de la Guerre.
Breveté de l’Ecole des
torpilles en 1893
En 1894, il prend le
commandement de la flottille du Niger. Participe à des opérations
contre les Touaregs et effectue de nombreuses reconnaissances
hydrographiques.
En 1895, le ministre le
charge d’explorer le Niger en aval de Tambouctou. Il part en octobre
1895 de Koulilkoro avec une chaloupe démontable, le Davoust, et deux
chalands. Après plusieurs mois d’expédition difficile, il atteint la
mer le 23 octobre1896, avec une moisson exceptionnelle de
renseignements ethnographiques, économiques et hydrographiques.
Source web
Il publie « La Mission
Hourst – Sur le Niger et au pays des Touaregs » chez Plon.
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Les membres de la
Mission Hourst :
Il y a cinq blancs :
- Lieutenant de Vaisseau Hourst, Commandant de la mission
- Lieutenant de Vaisseau Baudry, second de la mission (compagnon de
Hourst de longue date)
- Lieutenant Bluzet
- Docteur Taburet (ami de Hourst, rejoint à Koulikoro)
- Père Hacquard (à partir de Tombouctou)
Les autres membres de
l’expédition sont des indigènes choisis à Dakar, Saint-Louis et au
fur et à mesure des régions traversées.
Le Parcours de la Mission :
Partant de Marseille,
Emile Auguste Léon Hourst rejoint Dakar au Sénégal, où il retrouve
son second Baudry.
Dakar/Saint-Louis : en
train par la ligne de chemin de fer existante.
Saint-Louis/Kayes : sur
le fleuve Sénégal à bord d’un bateau mis à leur disposition par les
autorités françaises, Le Brière de l’Isle.
Kayes/Koulikoro : à
pied avec des porteurs.
A Koulikoro, leur
bateau, Le Davoust, est monté. Le Davoust : bateau en aluminium,
avec l’avant relevé en pointe et l’arrière carré. 13 m de long. Le
matériel de l’équipage se situe au centre de l’embarcation. 3 voiles
(2 triangulaires et 1 carrée). Deux autres chalands, L’Enseigne Aube
et Le Dantec, vont les accompagner pendant tout le voyage.
L’expédition quitte
Kayes au Mali le 10 octobre 1895.
A Bamako, l’expédition
rentre sur le fleuve Niger, puis Tombouctou (janvier 1896) où ils
rencontrent les Touaregs, Gao.
L’expédition arrive à
Sansan-Haoussa le 1er avril 1896. Say est atteinte peu de temps
après.
L’équipage est
contraint d’y rester durant les mois d’hivernage et s’établit sur
une île non loin de la ville. En septembre 1896, la mission peut
enfin quitter Say.
Les derniers lieux
traversés sont Tenda et Geba (octobre 1896). La mission s’achève en
novembre 1896 à l’embouchure du fleuve. L’équipage rejoint ensuite
Saint-Louis au Sénégal par la mer où ils sont accueillis en héros.
Hourst regagne
Marseille en décembre 1896.
Source web
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Officier de la légion
d'honneur, le 24 avril 1897
Source : le Démocrate
malouin du 28 août 1898 / Remerciements Richard Johnson
Source le Démocrate
malouin du 25 septembre 1898
Remerciements Richard
Johnson
Source : Le Démocrate
malouin du 27 novembre1898
Remerciements Richard
Johnson
En 1899, il commande
l’Alarme et la défense mobile de Saint-Servan. Il y accueille son
ami de toujours, le Commandant Marchand, de retour de Fachoda.
Part en Chine en 1900,
participe sur le Peï Ho au ravitaillement du corps expéditionnaire
mis en place pour régler à Pékin l’affaire des Boxers.
Aout 1900 / Fort de
l'Est
Déchargement
Transport d'une
chaudière
Aout 1900 / Tientsin
Ravitaillement
Remerciements photos / Marc du Boucheron
en 1900
Extrait photo Etat-major
en aout 1901
Remerciements photos / Marc du Boucheron
Autre photo
Remerciements photos / Marc du Boucheron
Il retrouve à Pékin le
colonel Marchand, qui le pousse à faire remonter une canonnière
jusqu’à Tchoung King, sur le Yang Tsé (le « Fleuve bleu »). Avec
l’accord du vice-amiral Pottier, qui commande l’escadre de Chine, il
achète une embarcation à vapeur de 37 m et la baptise l’Olry.
Remerciements Dominique Duriez
En octobre 1901, il
commence la remontée du Yang Tsé et de ses rapides. Après de
nombreuses péripéties, il arrive le 13 novembre à Tchong-King. C’est
la première canonnière française à remonter le Fleuve bleu.
Cliquez sur l'image pour
agrandir
Remerciements Marc du Boucheron / Photos
Autres photos / Fiche Terisse
Il fait construire à
Tchong-King, dominant le fleuve et prévue résister aux crues
dévastatrices du fleuve, une grande bâtisse (qui sera surnommée « La
Bastille »), qui accueillera la Marine Française jusqu’à son départ
de Tchong-King. Ce bâtiment existe toujours de nos jours.
En 1902, avec un
bâtiment annexe de l’Olry (le Takiang), il remonte un affluent du
Yang Tsé pour secourir une communauté chrétienne victime de
violences et de massacres de la part des Boxers. Le calme revenu, il
rejoint l’Olry. Pour cette action, il recevra un blâme du Ministre
de la Marine (Camille Pelletan, anti-clérical notoire). Il est
défendu par le commandant en chef de la Marine en Chine, le
vice-amiral Maréchal, qui sera pour cela mis à pied de son
commandement par le Ministre. Le blâme sera cassé quelques années
plus tard par le nouveau ministre de la Marine.
Extrait Ouest-France /
1er février 1902
Extrait Ouest-France /
31 aout 1902
Revient en France en
1903. Est affecté au Service Hydrographique. Il publie « Dans les
rapides du Fleuve Bleu – La 2ème Mission Hourst » chez Plon.
Extrait Ouest-France /
23 avril 1903
Extrait Ouest-France /
24 juillet 1903
Il quitte la Marine en
1905
Promu capitaine de
frégate de réserve en juillet 1910.
Extrait Ouest-France /
12 juillet 1910
Mobilisé en 1914 comme
capitaine de Territoriale
Extrait Ouest-France /
26 avril 1915
Nota : Une thèse de doctorat, intitulée « Les explorations du
commandant Hourst en Afrique et en Chine au XIXème et XXème siècle
», a été présentée par Christine Hourst-Duvoux à l’Université de
Poitiers.
Extrait Journal des débats politiques et littéraires / 29 janvier
1940
Distinctions :
Chevalier de la Légion d'honneur, le 30
décembre 1890
Officier de la légion d'honneur, le 24
avril 1897
Médaille coloniale
Médaille de la Société de l'association
française pour l'avancement des sciences
Médaille de la Société de l'alliance
française, 1897
Médaille de la Société de géographie du
Cher, 1897
Grande médaille d'or de la Société de
géographie commerciale de Paris,1896
Médaille de la Société géographique de
Lyon, 1892
Médaille de la Société de géographie de
Marseille
Autres documents
Source web
Ecrivain
Source Twitter / 13
novembre 2020
Dossier Légion d'honneur /
Lien web
Remerciements Bruno Hourst
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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et anciens élèves
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