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Officiers et anciens élèves -
Geoffroi HALLÉ
(1942 - 20..)
Né le 1er mai 1942 à PARIS (Seine)
Arrière petit-fils de
Nicolas Léon FUSTIER
7 septembre 1964 : Élève
1er octobre 1965 : Aspirant
1er octobre 1966 : Enseigne de vaisseau de 2ème classe
1er octobre 1967 : Enseigne de vaisseau de 1ère classe
1er juillet 1971 : Lieutenant de vaisseau
1er novembre 1977 : Capitaine de corvette
1er novembre 1981 : Capitaine de frégate
1er avril 1989 : Capitaine de vaisseau
1er avril 1990 : admis à la retraite et nommé Capitaine de vaisseau
de réserve
1er mai 2003 : admis dans l’honorariat
Chevalier de la Légion d’Honneur
Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Il déclara très tôt qu’il voulait être marin, comme son arrière
grand-père Léon FUSTIER (1863) alias Popoti, dans la frégate
Incomprise de Sahib.
Après des études à Paris (La Rochefoucauld, Stanislas) et à
Saint-Brieuc (Saint Charles), il entre à l’École Navale en septembre
1964.
À sa sortie de l’École d’Application ; il sert sur le patrouilleur
La Paimpolaise, stationnaire en Polynésie Française de 1967 à 1969.
De retour en Métropole, il est affecté sur l’escorteur rapide Le
Savoyard, à Brest, au sein du Groupe d’Essais des Missiles (GROUPEM)
de 1969 à 1971, où il est officier ASM puis officier TRANS/CDN.
Breveté de l’École des Officiers Armes sous-marines (surface) en
1972, il embarque sur la frégate lance-missiles Suffren, de 1972 à
1974, où il sert comme officier ASM 2 puis, la deuxième année, chef
du service CDN et officier de manœuvre.
De 1974 à 1977, il est successivement officier en second des
chasseurs de mines Calliope – à bord duquel il participe au déminage
du canal de Suez - et Dompaire, au moment de sa refonte à Cherbourg
et de l’expérimentation opérationnelle du sonar DUBM 21, qui
équipera les chasseurs de mines tripartites en construction.
Il est ensuite détaché auprès de la Compagnie Française d’Assistance
Spécialisée - branche marine, qui deviendra la NAFCO – et dirige
pendant deux années une équipe chargée de la formation
opérationnelle des équipages de douze patrouilleurs lance-missiles
Combattante 2, construits à Cherbourg pour la Marine Impériale puis
Islamique Iranienne.
L’entraînement se passe équipage par équipage à Cherbourg, puis
après un transit en groupe, à Toulon au sein du Centre
d’Entraînement de la Flotte.
Stagiaire de l’École Supérieure de Guerre Navale puis du Cours
Supérieur Interarmées de 1979 à 1981, il suit l’achèvement à flot,
l’armement et les essais de l’aviso Commandant Blaison, dont il
prend le commandement le 24 octobre 1981.
Après l’admission au service actif, le Commandant Blaison est
intégré à la 2ème Division d’Avisos à Brest.
Le 31 janvier 1983, il est conduit en embarcation par ses officiers
à un autre ponton du quai des Flottilles et embarque comme
commandant en second de la frégate ASM Duguay-Trouin.
Le 21 février 1983, au deuxième jour de mer, en entraînement
individuel avec un contingent de nouvelles recrues, un grave
incendie se déclare à la machine arrière. Après 17 heures de lutte,
le Duguay-Trouin est ramené à Brest, sans un seul blessé mais dans
un état qui nécessitera de longs mois de travaux.
De février 1985 à juin 1986, il est sous-chef d’État-major «
Opérations » et officier ASM de l’escadre de l’Atlantique.
Puis il prend le commandement du bâtiment de
commandement-ravitailleur Var, portant la marque du contre amiral
commandant les Forces Maritimes dans l’océan Indien.
En mars 1987 et après plus de quatre années outre-mer, le Var passe
la suite à la Marne et rentre à Toulon pour un grand carénage. Ces
neuf mois de campagne sont l’aboutissement de vingt années à la mer
(exceptées les 3 ans d’école), commencées sur la Jeanne d’Arc et la
Paimpolaise, qui auront été très marquantes.
De 1987 à 1989, il sert à l’État-major de la Marine, rue Royale, au
bureau « Études et Plans opérationnels », de la Division Opérations,
où il est particulièrement chargé de la lutte anti sous-marine, du
contrôle naval, des conversations bilatérales avec les grandes
marines occidentales et des relations avec l’OTAN. À ce titre, il
est membre du groupe de travail OTAN de la navigation commerciale (NSWG)
et de la commission de terminologie Atlantique (CITA).
Après un stage d’initiation aux affaires, il entre chez SODEXO au
moment où cette entreprise de restauration et de services se
diversifie dans les services aux administrations, et en particulier
à l’Administration Pénitentiaire. En effet, la loi Chalandon de 1987
autorise cette administration à sous-traiter tous les services non
judiciaires ou non pénitentiaires dans les prisons. C’est ainsi que
SODEXO, à la suite d’un appel d’offres, se voit attribuer pour cinq
prisons les services d’hôtellerie (restauration, blanchisserie,
nettoyage), de maintenance des équipements et des bâtiments, de
transport des détenus, de formation professionnelle, de santé et de
travail dans les ateliers. À l’ouverture de la maison d’arrêt des
Hauts-de-Seine en 1990, il est nommé directeur du site et y passe
six ans.
De 1996 à 1998, il est au siège de la filiale à Bois d’Arcy, chargé
d’études ainsi que de la mise en place de la démarche Qualité. Après
la certification en 1997 de la restauration à la prison d’Argentan,
tous les services dans les cinq prisons seront certifiés ISO 9002.
À partir de 1998, il est au siège du Groupe SODEXO, chargé de
mission pour le développement international des services aux
administrations pénitentiaires, tout en étant responsable jusqu’en
2000 des activités de SODEXO en Polynésie et en Nouvelle Calédonie.
Ainsi, il retourne fréquemment à Tahiti où son principal « client »
est l’amiral Commandant supérieur dans le Pacifique, son camarade de
promotion le VA Jean Moulin.
De nombreux voyages l’amènent à rencontrer des autorités politiques
ou pénitentiaires en Europe, en Asie, en Amérique, qui recherchent
le concours de l’expérience française ou qui s’y intéressent de près
et à qui il vante les mérites de l’externalisation. Ainsi des
activités sont créées aux Pays-Bas, au Portugal, en Italie, en
Catalogne. Des filiales sont mises en place au Royaume Uni et en
Australie. Les deux premiers appels d’offres d’un important
programme de concessions sont gagnés au Chili où aujourd’hui la
filiale locale assure la gestion des services dans cinq
établissements pénitentiaires.
En juillet 2007, après 17 années dans cette entreprise familiale
exemplaire, il se retire à Paris où il prend une part active dans le
bénévolat. Cela ne l’empêche pas de s’adonner à la navigation de
plaisance en Manche ou à travers l’Atlantique, en famille ou avec de
bons amis, et à la chasse. La musique classique agrémente ses
soirées de lecture. Il apprécie la bonne chère et en particulier les
accords mets-vins. L’été, on le trouve en famille du côté de la
pointe de Saire ou à Grandcamp, où il transmet patiemment à ses
trois petits enfants le goût de la navigation à voile.
Il a épousé en1978 Nicole MATHIEU, arrière petite-fille de
Jacques CHARDON (1882).
Ils ont quatre enfants.
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