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Officiers et anciens élèves -
Marie Félix Laurent Fernand Maurice de CARPENTIER
(1881 - 1957)

Extrait Historique des Forces Navales Libres / Tome 1
Né le 31 décembre 1881
à Epinal (Vosges), Décédé le 10 mai 1957 à JUVIGNY (Aisne)
Fils d'Antoine Joseph
Fernand de CARPENTIER et de Marie Gabrielle Elisabeth de LIGNIERES
Marié le 23 avril 1910
à PARIS VIIe (Seine) avec Marie Clothilde Adéla¨¨ide Anne LE BOUCHER
d'HEROUVILLE
Père de
Hubert Marie Félix,
fusilier marin, 1er RFM et de
Raoul Marie Jean de
CARPENTIER, promotion EN 1937
Entre dans la Marine en
1899
Aspirant le 5 octobre
1902.
Au 1er janvier 1903,
sur l'aviso transport "NIÈVRE", Division navale de l'Océan Indien
Au 1er janvier 1904,
sur l'aviso-transport "NIÈVRE", Division navale de l'Océan Indien
(Cdt Jean ROCHAS).
Enseigne de vaisseau le
5 octobre 1904
Au 1er janvier 1906,
port BREST.
Au 1er janvier 1908,
sur l'aviso transport "MANCHE", en mission hydrographique. Division
navale d'Extrême-Orient (Cdt Valentin RAGEOT de la TOUCHE).
Au 1er janvier 1909,
sur le croiseur cuirassé "LÉON-GAMBETTA", Escadre du Nord (Cdt Jules
HABERT).
Le 1er avril 1910,
Second sur le contre-torpilleur divisionnaire "SAPE", Station des
torpilleurs de BREST
Au 1er janvier 1912
même affectation sur le sur le contre-torpilleur divisionnaire "SAPE" à ORAN (Cdt Charles DEVARENNE).
Lieutenant de vaisseau
le 9 aout 1912
Commandant
"L'ENGAGEANTE"
Au 1er janvier 1914,
Directeur des mouvements du port de SAÏGON, Commandant les bâtiments
de servitude et la caserne des Marins.
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 17 janvier 1917.
Du 15 avril au 25
novembre 1920, commandant en second de l'aviso-transporteur
"VAUCLUSE" (Cdt CF JUGE)
Capitaine de corvette
le 18 mai 1920
Commandant le
torpilleur "RAGEOT-DE-LA-TOUCHE" en armement à LORIENT, du 25
novembre 1920 au 25 juillet 1922
Officier de la Légion
d'Honneur le 30 avril 1921.
Capitaine de frégate le
14 juin 1923
Commandant "LA TEMPÊTE"
et une escadrille de torpilleurs
En 1930, Auditeur au
Centre des Hautes Études Navales.
Capitaine de vaisseau
le 2 janvier 1930

Extrait Le Nouvelliste
du Morbihan / 12 août 1931
Commandant "LE
TOURVILLE" du 21 septembre 1931 au 21 septembre 1933, et le cuirassé "PARIS"
du 10 janvier 1934 au 25 mars 1936

Extrait Le Nouvelliste
du Morbihan / 27 mars 1936
Directeur du port de
Toulon en avril 1936
Officier de la Légion
d'Honneur
Contre-amiral.

Extrait Ouest-France /
21 janvier 1937
Affecté à BEYROUTH,
commandant la Division navale du Levant, du 15 juillet 1938 au 15
juillet 1940
Commandeur de la Légion
d'Honneur le 24 décembre 1937.
Il participa à
l'évacuation de l'or de la Banque de France vers les Antilles en
1939.

Extrait Ouest-France / 6
janvier 1940
Assura à Beyrouth le
commandement de la Flotte du Levant comme adjoint marine du général
Weygand.
Autres informations
L'Or polonais en 1939-45, déplacé :
Entre-temps, le gouvernement polonais, réfugié en France, prie le
gouvernement français de bien vouloir accueillir son encaisse et la
Marine nationale reçoit des instructions pour la transporter
d’Istanbul à Toulon. L’Amirauté française avait envisagé d’abord
d’envoyer sur place le croiseur Émile-Bertin. Mais les autorités
turques firent savoir qu’en raison de leur neutralité, elles
préféraient éviter le séjour d’un navire de guerre et autoriser le
chargement de l’or sur un train spécial à destination de Beyrouth .
L’Emile-Bertin fut dérouté en conséquence.
Le samedi 23 septembre au soir, le train transportant l’or en wagons
plombés arrive sur le quai où le croiseur est amarré depuis
l’après-midi. C’est alors que le colonel Matuszewski déclare au
contre-amiral de Carpentier, commandant la division navale du
Levant, et au commandant Battet de l’Émile-Bertin " Au nom du
gouvernement polonais, je m ‘oppose à l‘embarquement de la totalité
de l’encaisse-or sur un seul navire. " L’amiral a beau lui faire
observer qu’il s’agit du croiseur le plus rapide existant dans le
monde, qu’il n’y a pas d’hostilités déclarées en Méditerranée, que
par mesure d’extrême prudence nos bâtiments naviguent pourtant à
très grande vitesse et tous feux masqués, qu’en résumé
l’Émile-Bertin représente le maximum de sécurité, M. Matuszewski
n’en maintient pas moins sa position. L’amiral affirme alors que le
gouvernement et l’Amirauté français n’enverront certainement pas
plusieurs navires faire des allers et retours à grande vitesse d’un
bout à l’autre de la Méditerranée pour se partager le transport de
75 tonnes d’or ; il explique que ce serait un gaspillage d’argent,
de matériel et de moyens disproportionné au risque infime présenté
par l’embarquement du tout sur le plus rapide des croiseurs.
Finalement, après consultation du haut-commissaire français à
Beyrouth. M. Puaux, le colonel Matuszewski finit par accepter
d’embarquer sur l’Émile-Bertin les ¾ du trésor, soit environ 57
tonnes ou 886 caisses et de confier plus tard les 18 tonnes
restantes à des contre-torpilleurs attendus en convoi.


Dossier Légion d'Honneur
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Lien web
Cote SHD Vincennes CC7
4e Moderne 2886-3
Remerciements / Erwan
de Penfentenyo
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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