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- HISTORIQUE -

 

Visite du Général De Gaulle en 1965


 
Le général de Gaulle s'est rendu, le 15 février, en Bretagne, pour visiter l'École navale.
 
Arrivé à 10 h 30 à la B.A.N. de Landivisiau à bord d'un biréacteur « Caravelle », le Président de la République a été accueilli par M. Eriau, préfet du Finistère, l'amiral Amman, préfet maritime de la IIe Région, M. Semé, sous‑préfet de Morlaix, le capitaine de vaisseau Peteseh, commandant l'Aéronautique navale de la IIe Région, et le C. V. Jacquin, commandant la base, ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires.
 
Le général de Gaulle était accompagné de M. Pierre Messmer, ministre des Armées, de l'amiral Cabanier, chef d'état‑major de la Marine, de l'amiral Barthélémy, commandant en chef pour l'Atlantique, des vice‑amiraux Philippon, chef de l'état‑major particulier du Président .de la République,. et Bailleux, directeur du personnel militaire de la Marine, ainsi que du capitaine de vaisseau Labrousse, chef de cabinet du chef d'état‑major de la Marine.
 
Quelques instants plus tard, le général de Gaulle prenait place à bord d'un hélicoptère, les personnalités de la suite montant à bord de trois autres appareils.
 
A 11 heures, à Lanvéoc‑Poulmic le Président de la République était accueilli par le capitaine de vaisseau Yves Bourdais, commandant de l'École navale, l'I.C.D. T. Gendrot et M. Paul Guth, architecte de l'École navale.

 


 
Après l'exécution de la « Marseillaise » et le salut au drapeau, le général a passé en revue les deux promotions tandis que la musique jouait « La Marche lorraine ». Il s'est fait présenter les professeurs en toges et les officiers puis a assisté au défilé des élèves de l'École navale.

 

Extrait Cols Bleus / 27 février 1965


 
Dans le bureau du C. V. Bourdais, le Président de la République a écouté un exposé sur le fonctionnement de l'école et sur les projets d'extension. Il a ensuite signé le Livre d'Or et s'est rendu à l'amphithéâtre « Richelieu », où il a prononcé une courte allocution devant les élèves rassemblés, déclarant en substance : La Marine est aujourd'hui, par excellence, l'arme de défense et d'attaque sur l'eau, sous l'eau et dans les airs. Nous êtes les futurs officiers de cette Marine. Vous serez les premiers à avoir entre les mains l'arme nouvelle, l'arme ... atomique.
 
Le cortège officiel s'est ensuite rendu sur une hauteur voisine, permettant de découvrir l'ensemble du site entourant l'école. Le général de Gaulle a gagné alors le Cercle Borda, vaste rotonde surplombant la mer où, un apéritif étant servi, il s'est entretenu avec une délégation d'élèves et en particulier avec des élèves officiers des nations étrangères représentées à l'école. Après le déjeuner, il a visité les bâtiments et installations érigés face à la mer.
 
A 15 h 30, le général s'est rendu à la pointe de Pen‑Hir, qui se trouve à l'extrémité de la presqu'île de Crozon. En cet endroit, balayé par le vent, rongé par la mer, à proximité de ces Tas de Pois tellement connus de tous les marins, est érigée une croix de Lorraine de granit gris. A la base du monument, édifié à la mémoire des Bretons tombés au champ d'honneur dans les F.F.L., on lit un vers de Baudelaire : « Homme libre, toujours tu chériras la mer. »
 
Le général de Gaulle a déposé une gerbe de fleurs tricolore en forme de croix de Lorraine. Les honneurs étaient rendus par un détachement de la Marine nationale et un détachement d'infanterie de Marine.
 
De retour à Lanvéoc‑Poulmic à 16 heures, le Président de la République s'est rendu sur la jetée d'où il a assisté au défilé des bateaux de l'École navale, et en particulier des goélettes l'Étoile et la Belle‑Poule. Embarquant ensuite à bord du dragueur océanique Colmar, le général de Gaulle a pu voir les dragueurs côtiers de la 22e D.LD.R.A. Glycine, Églantine, Aconit, Lobelia, puis les escorteurs rapides de la 7e D.E.R. Le Breton, Le Basque et Le Champenois. Tandis que les escorteurs tiraient les vingt et un coups de canon réglementaires, les marins, rangés à la bande, criaient par trois fois « Vive la République ».
 
A 17 heures, le chef de l'État arrivait en Penfeld après que son passage eût été salué de vingt et un coups de canons tirés par le porte‑avions Foch. A 17 h ro, le Colmar s'immobilisait le long d'un ponton. Le général de Gaulle, après avoir passé en revue les jeunes mousses du groupe Armorique qui rendaient les honneurs et salué le drapeau tandis que retentissait la « Marseillaise », jouée par la fanfare des mousses, était accueilli sur le quai par MM. Le Goasguen, député de Brest, Lombard, maire de la cité du Ponant, l'ingénieur de Marine Paraire, major général du port, les C.V. Drogou, directeur du port, et Clotteau, chef d'état‑major de la III Région, et toutes les personnalités civiles et militaires.
 
Le général s'est aussitôt rendu au P.C. souterrain où l'amiral Barthélémy, commandant en chef pour l'Atlantique, lui a présenté les installations. De son côté, l'amiral Amman a exposé la situation du port de Brest et ses perspectives d'avenir.
 
A 18 h 20, le Président de la République gagnait les appartements qui lui avaient été réservés à la Préfecture maritime.
 
Le 16 février, le général de Gaulle a quitté Brest pour se rendre à Coetquidan, où il a visité l'École spéciale militaire interarmes.

 

Extrait Cols bleus / 20 mars 1965
 

 

Extrait Cols bleus / Juillet 2020

 

 

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