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- Commissaires de la Marine -

 


Jules Alexandre Paul VINSON

(1850 - 1938)

 


 

 

Né le 13 novembre 1850 à TOULON (Var) -  Décédé le 13 novembre 1936 à TOULON (Var)

Fils de Pauline Julie Frédéric Vison et de père inconnu

Marié le 21 novembre 1881 à TOULON (Var) avec Rose augustine AMIEL, fille de François Jacques Premier maitre mecanicien

 

Entre dans la Marine comme simple employé aux écritures en aout 1870, puis passe commis le 24 décembre 1870 (port TOULON), licencié en droit

Elève-Commissaire le 1er novembre 1875, Embarqué sur l’AMMANITE, transport de Cochinchine

Aide-Commissaire le 2 novembre 1877.

En 1880, à bord du ponton stationnaire la "PROVENCALE" (cdt; Louis Albert MUGNIER)., le TOURVILLE (Campagne de Tunisie), la SURVEILLANTE et l’OCEAN, dans les escadres du Nord et de la Méditerranée

Sous-Commissaire le 11 mai 1882.

Aux 1er janvier 1885 et 1886, Commissaire de l'inscription maritime du quartier de LA CIOTAT, sous-arrondissement de MARSEILLE, puis à La Seyne, à Antibes et Boulogne.

Sous-commissaire officier d’administration de l’IENA en 1896

Commissaire principal le 25 janvier 1902;

Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1895

Officier d'académie.

Le 30 décembre 1902, retrait d'emploi.

 

Extrait du journal « Le petit Var » du 5 avril 1908

On nous annonce la mise à la retraite pour ancienneté et sur sa demande, de monsieur le commissaire principal Vinson.

Nous ne voulons pas la laisser passer sans adresser quelques mots d’adieu à cet officier supérieur du commissariat qui est un de nos compatriotes.

Monsieur Vinson, qui appartient depuis de plusieurs années à notre port, fut appelé, au mois d’aout dernier à continuer ses services à Lorient. Il ne s’attendait pas à cette désignation, contraire aux habitudes des bureaux du ministère. En effet, ceux-ci, dans les cas de déplacements d’office d’officiers du commissariat pour les ports du Nord, ont toujours fait marcher les plus jeunes de grade, c’est-à-dire ceux qui occupaient la tète des listes d’embarquement.

Pour monsieur Vinson, on a procédé autrement. Nous ne savons dans quel but.

Quoi qu’il en soit, M. Vinson qui n’était atteint par la limite d’âge qu’à la fin de cette année n’a pas voulu attendre plus longtemps. Il a anticipé de quelques mois sa retraite, malgré tous regrets qu’il a de quitter l’administration qu’il aimait et où il aurait pu et du arriver plus haut si on lui avait rendu pleine justice.

Entré dans la marine le 16 aout 1870 en qualité de simple employé aux écritures au secrétariat de Mr le commissaire général Bérard, M. Vinson s’est fait, on peut le dire, lui-même.

Passé commis le 24 décembre 1870, il a préparé son baccalauréat et fait son droit dans les bureaux, n’allant à Aix que pour y subir ses examens.

Nommé élève commissaire le 1er avril 1875.

Embarqué sur l’AMMANITE, transport de Cochinchine ; la PROVENCALE, le TOURVILLE (Campagne de Tunisie), la SURVEILLANTE et l’OCEAN, dans les escadres du Nord et de la Méditerranée, il a servi, ensuite, pendant dix ans dans l’inscription maritime, à la Ciotat, à la Seyne, à Antibes et à Boulogne.

Aimant passionnément ce dernier service, d’ailleurs très actif et travailleur, il a écrit, pendant ce temps la monographie de chacun de ces quartiers, fait des études très intéressantes sur l’ostréiculture dans la méditerranée, publié enfin un code pénal pour la Marine Marchande et un code des contraventions à la police de la navigation et des pêches, qui servent encore à ses camarades.

Ces travaux, semblent-il, auraient du profiter à son avancement, mais dans l’esprit des préfets maritimes, les services faits dans l’inscription maritime ont toujours été considérés comme à peu prêt nuls. Ils nous nuisaient au lieu de nous servir… Peut –être parce qu’ils étaient trop indépendants ;

Esprit large, progressif, très pénétré de réformes dans la marine, M Vison aurait voulu voir son corps englober comme autrefois et mieux qu’autrefois le service administratif de la marine, non seulement à bord des bâtiments et dans les ports et arsenaux, mais encore à Paris, à l’administration centrale.

Ce rêve pour lequel il a rompu force lances, ne sera pas réalisé de son temps.

En janvier 1903, il sera placé en retrait d’emploi par mesure disciplinaire.

 

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Remerciements Bernard Dulou et André Fourès

Remerciements Stéphane Giran

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

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