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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Auguste VERON

(1819 - 1901)

 

 

 

Né le 4 janvier 1819 à SAINT SERVAN (Ille et Vilaine) - Décédé le 3 janvier 1901 à PARIS (Seine)

Fils d'Etienne Jacques et d'Adèle GUIBERT de La NOE

Marié le 8 novembre 1853 à CHERBOURG avec Anne Sophie GUILLOIS

 

Entre dans la Marine en 1835

Aspirant le 1er décembre 1837, et devint successivement enseigne de vaisseau (1er décembre 1841), lieutenant de vaisseau (25 août 1847), capitaine de frégate (2 décembre 1854), et capitaine de vaisseau (31 décembre 1862).

Il commanda en 1869 la division du littoral ouest de la France, fut nommé, en 1871, attaché naval à l'ambassade de France à Londres, promu contre-amiral le 17 mars 1874, placé à la tête de la division navale des mers de Chine et du Japon (1875-1878), et élevé en 1880 au grade de vice-amiral. Préfet du 4e arrondissement maritime, à Rochefort en 1881, il fut admis à la retraite en 1884.

M. le vice-amiral Véron fut porté, le 21 juin 1885, par les conservateurs-monarchistes d'Ille-et- Vilaine comme candidat au Sénat en l'emplacement de M. Jouin, décédé; il fut élu par 577 voix (1,120 votants), contre 534 à M. Courtois, républicain. Il prit place à droite, critiqua (mars 1886) le traité conclu le 17 décembre précédent avec Madagascar, et vota contre l'expulsion des princes, contre la nouvelle loi militaire, et, en dernier lieu, contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)



L'amiral Véron avait déjà fait valoir ses droits à la retraite lorsque les grands électeurs l'envoyèrent siéger à la Haute Assemblée.

En 1889, le ministre de la Marine dépose un projet de loi tendant à commander à l'industrie privée des bâtiments neufs. L'amiral Véron fait aussitôt l'inventaire des flottes de guerre des grandes puissances maritimes européennes et met l'accent sur la nécessité de mettre sans délai en chantier plusieurs cuirassés. S'il estime légitime la demande du gouvernement, il conteste la méthode retenue. Selon lui, seuls nos arsenaux militaires disposent d'un matériel et surtout d'un personnel capables de mener à bonne fin ces constructions. Il dépose un amendement afin qu'une partie au moins des crédits proposés leur soit réservée, mais le Sénat ne le suit pas.

Le sort de notre flotte de pêche et des hommes qui en vivent ne le préoccupe pas moins. Or, en cette fin du XIXe siècle, Terre-neuve est le théâtre d'une petite guerre dont l'amiral Véron fait l'historique au cours de la séance du 25 mars 1890.

Il adjure le gouvernement français de se montrer fermement résolu à faire respecter les traités en vigueur.

Ce contentieux trouve d'ailleurs sa conclusion le 11 mai 1891, date à laquelle le Sénat vote un projet de loi portant approbation d'un arrangement relatif aux pêcheries de Terre-neuve, signé le 11 mars 1891 entre la France et l'Angleterre. L'amiral Véron le vote, non sans avoir repris bon nombre de ses arguments et formulé les réserves que lui inspirent ses craintes.

Pour ce vieux marin, la flotte est aussi l'instrument de notre politique coloniale et le symbole de notre puissance outre-mer.

Le renouvellement du 3 janvier 1897 lui sera fatal. Au premier comme au deuxième tour, les votants sont au nombre de 1.153 ; la majorité absolue est donc de 577 voix. Alors que Guérin et Grivart en obtiennent respectivement, dès le premier tour, 589 et 577, l'amiral Véron, qui arrive en troisième position, n'en recueille que 571. Au deuxième tour, le scrutin est tout aussi serré : Garreau a pour lui les 577 suffrages fatidiques ; quant à l'amiral Véron, il n'en obtient que 565, ce qui lui vaut d'être battu.

Sa retraite sera, cette fois, définitive et c'est loin des affaires publiques que le surprendra la mort.

Il était grand officier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

 

Complément

En 1835 participe à la campagne d'exploration de la côte occidentale d'Afrique 1838-39

Prend part au blocus de Buenos Aires sur la canonnière l'Alouette 1839.

Campagne aux Antilles 1843-45

Officier en second du vapeur Flambeau, il se distingue lors de deux sauvetages

Sur le Henri IV puis sur l'Austerlitz il participe à l'attaque de Bomarsund.

Commandant en second du vaisseau Bretagne, il participe aux derniers épisodes de la campagne de Crimée.

Commandant de l' Artémise, il se distingue pour la qualité de ses relevés hydrographiques en Atlantique Nord.

Commandant en second de la frégate cuirassée Normandie en 1860

Commande le Corse en 1862-63

Commande la frégate à vapeur Darien

Il embarque à Oran le prince Charles Bonaparte avec 600 h de la Légion étrangère pour les porter à Vera-Cruz.

hargé de la surveillance du blocus de Vera-Cruz.

Se distingue lors des opérations du Mexique

Reçoit les éloges du maréchal Bazaine, et est nommé commandeur de la Légion d'honneur à titre exceptionnel le 10 novembre 1864.

Commande le Magenta en 1870

Envoyé à Tahiti il débarque pour rester combattre en France.

Envoyé en disgrâce durant toute la guerre à Cherbourg.

 

 

Extrait L'Ouest-Eclair / 4 juillet 1901

 

Dossier Légion d'honneur / Lien web
 

 

Source web

 

Remerciements richard Johnson
 

 

 

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