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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Edouard Adolphe VERGOS

(1861 - 1949)

 

Sur le "Calédonien"

Remerciements Didier Vergos

 

Né le 15 février 1861 à BREST (Finistère) - Décédé le 29 septembre 1949 à PARIS


Entre dans la Marine en 1877

Aspirant le 5 octobre 1880; port BREST.

En 1881, sur le cuirassé "SURVEILLANTE" (Cdt Henri LACOMBE).

Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1882.

Au 1er janvier 1885, sur l'aviso "PLUVIER", Division navale du TONKIN (Cdt Charles POIDLOUE).

Au 1er janvier 1886, sur le transport "ARIÈGE", Service des transports (Cdt Louis De VERNINAC de SAINT-MAUR).

Lieutenant de vaisseau le 14 décembre 1887.

Officier breveté Torpilleur.

Au 1er janvier 1892, sur le croiseur "COSMAO", Escadre de Méditerranée occidentale (Cdt Augustin BOUÉ DE LAPEYRÈRE).

Chevalier de la Légion d'honneur, le 29 décembre 1893

 

Remerciements photo / Clément Laudat

 

Au 1er janvier 1894, sur la "COURONNE", École des Canonniers et des Timoniers (Cdt Joseph NABONA).

Le 15 septembre 1895, en service à la Direction des défenses sous-marines du 2ème arrondissement maritime à BREST, chargé du matériel de la Défense fixe. Idem au 1er janvier 1897.

Au 1er janvier 1899, Professeur des Officiers Élèves de l'École des torpilles de TOULON.

Le 1er octobre 1899, Commandant le torpilleur "SARRAZIN", École des apprentis patrons pilotes de la Méditerranée. Idem au 1er janvier 1903.

Le 25 mars 1903, Commandant le contre-torpilleur "SAGAIE", en essais à CHERBOURG, puis à la Défense mobile de LORIENT.

Capitaine de frégate le 7 mai 1904.

Au 1er janvier 1906, Second sur le croiseur cuirassé "AMIRAL-AUBE", Escadre du Nord (Cdt Georges LEFÈVRE).

Le 12 juillet 1907, Commandant le transport "CALÉDONIEN", École des Gabiers et des Timoniers. Idem au 1er janvier 1909.

 

 

Remerciements Didier Vergos

 

Au 1er janvier 1911, Second sur le croiseur cuirassé "GUEYDON", en réserve normale à BREST (Cdt Léon SIMON).

Capitaine de vaisseau le 13 février 1911.

Le 21 décembre 1911, Commandant le croiseur cuirassé "DUPLEIX", porte pavillon du Contre-amiral Henri CALLOCH de KÉRILLIS, Commandant la Division navale d'Extrême-Orient. Idem au 1er janvier 1912.

Officier de la Légion d'honneur, le 24 juillet 1912

Le 16 septembre 1913, Major de la Marine à BREST.

De novembre 1914 à mi-novembre 1916, Commandant le croiseur "DESAIX".

Au 1er janvier 1918, Directeur des mouvements du port de BREST.

Versé dans le cadre de réserve le 15 février 1918; port BREST.

Commandeur de la Légion d'honneur, le 16 juin 1920

 

Remerciements photo / Clément Laudat

 

Dossier Légion d'Honneur / Lien web
 

Complément :

L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression.

Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertés, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette.

On assistera alors à une opération d’ingérence d’humanité en territoire turc…
 

Septembre 1915

La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3e escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Darrieus qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfugiés à Port-Saïd. On assistera alors à une opération de sauvetage de 4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française….

Extrait du livre : « La flotte française au secours des Arméniens 1909-1918 »)


Le comportement exemplaire des membres des équipages durant ces journées a fait l’objet de demandes de récompenses pour ces derniers par leurs commandants.

Note pour Monsieur le capitaine de vaisseau,
Commandant le croiseur cuirassé Desaix

L’embarquement des familles arméniennes près de Ras el Mina, dans des conditions délicates, a fourni l’occasion à nos équipages de montrer une fois de plus leurs qualités manœuvrières, leur esprit de dévouement et de sacrifice.
En ce qui concerne spécialement le personnel du Desaix, je vous remets la liste des gradés et marins qui ont été plus particulièrement remarqués par leur zèle, leur énergie et leur endurance aux postes les plus dangereux, en les proposant pour des points exceptionnels conformément à l’ordre N° 70 du 7 juillet 1908 refondu le 5 juillet 1914.
En tête de cette liste, figure le maître de manœuvre Penhoat dont le sens marin, l’activité et l’entrain ont largement contribué au succès des opérations incombant au Desaix, le proposant pour un témoignage officiel de satisfaction.
Lieutenant de vaisseau Sagon

Transmis, avec avis conforme, au contre amiral commandant p.i. l’escadre
Le capitaine de vaisseau, commandant le Desaix
Signé : Vergos

Croiseur Cuirassé Desaix, commandé par Monsieur Vergos, capitaine de vaisseau.

Etat du personnel qui s’est plus particulièrement fait remarquer au cours des opérations de sauvetage des Arméniens.

Penhoat Joseph Hippolyte, premier maître de manœuvre, 2640 Audierne : proposé pour un témoignage officiel de satisfaction,
Marziou Jean François, maître fusilier, 3959 Brest : nbr de points proposés 80/ obtenus 50,
Le Drézen Dominique, quartier maître de manœuvre, 10875 Quimper : 60/40,
Le Bret Albert Louis, gabier breveté, 2581 Dinan : 60/20,
Le Jant Louis Jean, fusilier breveté, 102379.2 : 60/20,
Le Dube François Marie, canonnier breveté, 5076 Lorient : 60/20,
Tymoigne François Jean, canonnier

 

 

Remerciements Didier Vergos

Remerciements Clément Laudat

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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