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Officiers et anciens élèves -
Jacques Marie Auguste VERDIER
(1900 - 1990)

Remerciements Anne Caboche
Né le 21 juillet 1900 à
SAINT PETERSBOURG - Décédé en juillet 1990 à MEUDON
Entre dans la Marine en 1919

Remerciements Anne Caboche
Enseigne de vaisseau de
2ème classe le 1er octobre 1920; port LORIENT.

Remerciements Anne Caboche
Enseigne de vaisseau de
1ère classe le 1er octobre 1922.
Officier breveté
Interprète de russe en 1922.
Officier breveté
Fusilier.
Lieutenant de vaisseau
le 7 juin 1928.

A gauche sur la photo /
Remerciements Anne Caboche
Au 1er janvier 1932,
port BREST.
Complément
Biographie sommaire de
Jacques Verdier (dit « le Russe » pour le distinguer d’un autre
Verdier)
Jacques Verdier, aîné
de quatre enfants, est né à Saint-Pétersbourg, de deux parents
français, le 20 juillet 1900.
Bloqué en France par la
guerre de 1914-1918, séparé de sa famille qu’il ne reverra qu’en
1922, il est pensionnaire au collège Stanislas à Paris, où, après
son bac, il prépare le concours de l’Ecole Navale.
Il y arrive le 3
février 1919, plein d’enthousiasme… et en sort, selon ses propres
termes « en midship déçu, sinon amer ». La vie – et les escales –
sur « la Jeanne » de l’époque, décrites par lui en détail, le
réconcilient à peu près avec la Marine.
Il embarquera ensuite
sur « L’Arabe », torpilleur japonais acheté par la France en 1918,
avant de participer, en janvier 1922, à une brève campagne en
Lituanie, à bord du « Voltaire », le navire-amiral de la Division où
il est engagé à titre d’interprète.
Admis à l’école des
Fusiliers-marins, il va regagner Lorient.
En mai 1924, il est
affecté sur le croiseur-cuirassé « Waldeck-Rousseau » en qualité
d’officier-fusilier puis sur l’aviso « Liévin ».
En 1927, 1928, 1929, il
sert sur le croiseur-cuirassé « Jules Michelet », des forces
d’Extrême-Orient.

Ayant besoin d’une
révision complète, le « Jules Michelet » appareille pour Toulon et
Jacques Verdier se retrouve capitaine d’une compagnie d’apprentis
fusiliers sur le vaisseau-école des fusiliers marins, « l’Armorique
».
En 1933 et 1934, il est
officier en second à bord de l’aviso « Vimy », de la Division du
Levant, et il est fait commandeur de l’Etoile d’Ethiopie par
l’Empereur Haïlé Sélassié.
Epouse une jeune
brestoise, fille d’un grand blessé de la guerre de 1914-1918 le 19
août 1935 à Brest
En 1935, il est
capitaine d’une compagnie au deuxième dépôt des Equipages de la
Flotte, à Brest.
En 1937, il devient
professeur à l’Ecole Navale
Il aura une fille, née
à Brest et un fils, né en mai 1940 à Toulon, où il est chef
d’état-major à la 5ème division des contre-torpilleurs depuis mars
1939.
Il participera à la
bataille de Narvik à bord du contre-torpilleur « Tartu ».
Mis « hors cadre » et
placé « en congé d’armistice » en novembre 1940, il est nommé
directeur régional de l’éducation physique et des sports pour
l’académie d’Aix-Marseille.
Après deux jours
d’hésitations et de réflexions intenses, il avait en effet décidé de
ne pas déserter son pays pour Londres.
Brièvement emprisonné,
à la suite d’une dénonciation, en novembre 1944, il est « blanchi »
et indemnisé par la commission d’épuration de Marseille et,
réintégré, affecté en mars 1945 à Bizerte en tant que commandant
maritime du port.
Estimant que les
promotions les plus rapides seront réservées aux officiers revenus
de Londres, il prépare et réussit un examen et passe en qualité
d’ingénieur dans une entreprise privée d’audit – ce qui s’appelait
alors « organisation scientifique du travail ».
Il meurt à Meudon en
juillet 1990.
Remerciements Anne
Caboche
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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