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Officiers et anciens élèves -
Aristide Louis Antoine Maximin Marie
VALLON
(1826 - 1897)
Né le 26 juillet 1826 à
LE CONQUET (Finistère) - Décédé le 11 mars 1897 à PARIS (Seine)
Fils de Jean Antoine et
de Louise Guillemette PLANCHAIS
Marié avec Jeanne
Henriette Angèle CLAVEL.
Entre dans la Marine en
1840 (port BREST)
Aspirant le 1er
septembre 1842
Enseigne de vaisseau le
1er novembre 1846.
Au 1er janvier 1847,
sur la frégate "NÉRÉIDE", en mission aux ANTILLES.
Au 1er janvier 1849,
sur la corvette à vapeur "ESPADON", sur les côtes occidentales
d'AFRIQUE (Louis LE GALLIC-KERISOUET, Cdt).
Lieutenant de vaisseau
le 11 juin 1853.
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 12 août 1854
Officier de la Légion
d'Honneur le 14 juin 1861.
Capitaine de frégate le
31 décembre 1862
Capitaine de vaisseau
le 30 décembre 1871.
u 1er janvier 1872,
port CHERBOURG.
Aux 1er janvier 1874,,
1875, 1876, Major de la Marine à CHERBOURG.
Au 1er janvier 1879,
port CHERBOURG.
Le 1er septembre 1879,
Commandant la station navale de la Mer des Indes et du croiseur "LA-CLOCHETERIE".
Commandeur de la Légion
d'Honneur, le 18 janvier 1881, , Commandant la Station navale de la
Mer des INDES.
Au 1er janvier 1885,
Commandant la Division des équipages de la flotte à BREST.
Contre-amiral le 15
janvier 1886.
Député du SÉNÉGAL du 6
octobre 1889 au 14 octobre 1893
Député du Finistère
(BREST) du 3 septembre 1893 au 11 mars 1897
Extrait Journal des
débats politiques et littéraires / 12 mars 1897
Extrait La Dépêche de
Brest / 12 décembre 1897
Extrait La Croix /14
mars 1897
Extrait Carnets de
l'officier de marine
Extrait La Dépêche de
Brest / 13 mars 1897
Extrait La Dépêche de
Brest / 14 mars 1897
Extrait La Dépêche de
Brest / 14 mars 1897
Biographie extraite
du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (J.Joly)
Né le 26 juillet 1826 au Conquet (Finistère), mort le 11 mars 1897 à
Paris.
Député du Sénégal de 1889 à 1893. Député du Finistère de 1893 à
1897.
Aristide Vallon naquit au Conquet, dans le Finistère, issu d'une
vieille famille originaire du Dauphiné, ruinée et dispersée à la
révolution de 1789. Son père avait combattu comme volontaire dans
les armées de la République. Blessé en Espagne et contraint à une
activité plus sédentaire, il passa alors dans les douanes et exerça
les fonctions de receveur en Italie, en Allemagne puis en Bretagne
où il se maria en 1824.
Le jeune Aristide entre à l'Ecole navale en 1840.
Il en sort deux ans
plus tard, deuxième de sa promotion.
Enseigne en 1846,
lieutenant de vaisseau en 1853, il se distingue dans la flotte de la
Mer Noire lors de la campagne de Crimée où il est fait chevalier de
la Légion d'honneur.
Il participe ensuite à
l'expédition de Chine où sa belle conduite lui vaut d'être promu
officier.
Capitaine de frégate en
1862, il commande la marine au Sénégal de 1864 à 1869.
Il avait déjà eu
l'occasion de connaître la côte occidentale de l'Afrique où les
travaux d'hydrographie qu'il y avait menés sont restés classiques.
D'une exploration au
Dahomey, en 1857-1858, il avait également rapporté plusieurs notices
géographiques publiées notamment dans Le tour du monde de Charton.
Nommé capitaine de vaisseau en 1871, Aristide Vallon est placé, en
1880, à la tête de la division navale de la mer des Indes, et fait
commandeur de la Légion d'honneur.
Il revient au Sénégal
trois ans plus tard comme gouverneur avant d'être nommé
contre-amiral en 1886 et de prendre sa retraite.
Ses convictions républicaines qui remontaient à 1848 lui avaient
valu quelques désagréments sous l'Empire et même plus tard. La
retraite sera pour ce marin une nouvelle occasion de servir la
République : il entame une carrière politique.
Depuis 1885 justement, le Sénégal envoyait un député à la Chambre.
Au renouvellement de 1889 l'amiral Vallon se présente comme candidat
républicain et antirévisionniste, contre le député sortant,
républicain, Gasconi.
Au premier tour, le 22 septembre, il arrive en tête avec 1.744 voix
contre 1.660 à son adversaire. Il est élu au second tour, le 6
octobre, par 1.783 voix contre 1.484 à Gasconi et devient ainsi le
deuxième député du Sénégal.
Il prend logis à Paris, 8, rue Stanislas et se spécialise tout de
suite dans les questions coloniales et maritimes.
A ce titre, il siège à la commission chargée de l'examen des projets
et propositions de loi concernant la marine.
De caractère indépendant mais réputé pour sa courtoisie et son
affabilité, homme de cœur, il déploie une grande activité en faveur
du petit personnel de la marine et des invalides. Il défend et
rapporte de nombreuses propositions de loi sur ces questions et
intervient à chaque occasion.
Au nom de la commission du budget pour 1891, il est notamment chargé
du budget annexe de la caisse des invalides de la marine.
Il prend d'ailleurs la parole et intervient chaque année au moment
de la discussion du budget de la Marine. En 1893 ses observations en
vue de hâter les travaux de fortifications de Fort-de-France et de
Dakar sont remarquées.
Il n'oublie pas non plus les populations indigènes dont il s'efforce
de défendre les intérêts et il dépose une proposition en vue de
l'indemnisation des « indigènes nécessiteux » victimes de l'incendie
du village de Guet N'Dar.
La connaissance qu'il a acquise du Dahomey fait qu'il est tout
naturellement nommé président et rapporteur de la commission chargée
d'examiner, en 1890, le projet de loi portant approbation de
l'important arrangement conclu avec le roi de ce pays.
Mais, en août 1893, c'est à sa Bretagne natale qu'il sollicite le
renouvellement de son mandat. Il est devancé au premier tour, dans
la 1re circonscription de Brest, par Lebescond de Coatpont, avocat
et conservateur, qui remporte 4.674 suffrages contre 4.079 à
Aristide Vallon et 2.649 à Picot. Il ne l'emporte que de peu, au
second tour, par 5.797 voix contre 5.723 à de Coatpont sur 11.582
votants et 23.793 inscrits.
Quoique ayant changé de circonscription, Aristide Vallon reste, à la
Chambre des députés, fidèle à ses orientations. Membre de la
commission de la marine et de la commission chargée de l'examen des
projets relatifs aux colonies, il poursuit son action en faveur des
plus défavorisés.
Il dépose à nouveau
plusieurs propositions concernant le personnel de la marine ; l'une,
en particulier, tend à accorder des pensions aux veuves et aux
orphelins des ouvriers, marins et soldats ayant servi plus de 20
ans. A plusieurs reprises il intervient, présente des rapports et
soutient des amendements tendant à relever les salaires des ouvriers
des ports et des arsenaux.
Il dépose et rapporte des propositions visant a poursuivre les
travaux de prolongation des digues de la rade de Brest et du port de
Cherbourg, et reprend la parole, par la suite, sur ces problèmes. Il
rapporte également un projet sur la conservation des postes
électro-sémaphoriques, réclame l'aménagement de navires destinés au
transport du matériel de guerre et ses interventions sur l'état
actuel de la marine française sont très écoutées.
Miné par une longue maladie, il prend une dernière fois la parole
les 15 et 16 décembre 1896 pour défendre, dans le budget de la
Marine, le sort des ouvriers des arsenaux. Il obtient gain de cause
mais sort de la séance épuisé et s'éteint, à Paris, le 11 mars 1897.
Décoré de plusieurs ordres étrangers, l'amiral Vallon avait, en
outre, reçu de la marine royale britannique un sabre d'honneur pour
son courage montré dans le sauvetage d'un bâtiment anglais en
détresse.
"L'Amiral Vallon, député
de Brest", médaille par Ferdinand Gibbault / 1897
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Patrice Cordier-Féron
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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