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Officiers et anciens élèves -
Pierre Gabriel TOUSSAINT de QUIÈVRECOURT
(1895 - 1974)
Né le 10 avril 1895 à INDRET (Loire-Atlantique) - Décédé le 30
janvier 1974 à TOULON (Var).
Entre dans la Marine en 1912
Enseigne de vaisseau de 2ème classe le
5 février 1915, port BREST.
Embarqué sur le torpilleur "FOURCHE", il est cité à l'ordre de
l'Armée navale : "Officier de tir. N'a quitté son poste que lorsque
le bâtiment coulait. Avait donné sa ceinture de sauvetage à un
naufragé. Est resté jusqu'à la fin sans ceinture, près d'un radeau,
exhortant les hommes en chantant avec eux pour les réconforter.".
Journal officiel du 6 décembre 1916, p. 10.552.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
Croix de Guerre.
Sur le Diderot en 1915
De gauche
à droite en haut : LV Jacques AVICE - LV Henri LAURENT - EV Pierre
TOUSSAINT de QUIÈVRECOURT - LV Jules BINOS de POMBARAT - Médecin en
chef Pierre SANTELLI - Commissaire en chef Charles MOREAU de
MONTCHEUIL - EV Marc SANSON.
De gauche
à droite en bas : Mécanicien Inspecteur André GINABAT - C/A Louis
SAGOT-DUVAUROUX - V/A Paul CHOCHEPRAT - CF Eugène JOLIVET - Aumônier
FESTUGIÈRE
Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 7 novembre 1916.
Lieutenant de vaisseau le 25 juin 1920.
Le 1er octobre 1920, en instruction à l'École des Officiers
torpilleurs à TOULON.
Officier breveté Torpilleur.
Extrait Ouest-France / 9 aout 1923
Extrait Ouest-France / 14 aout 1924
Capitaine de corvette le 13 juin 1930.
Extrait Ouest-France / 14 juin 1930
Au 1er janvier 1932, port TOULON.
Capitaine de frégate
Extrait Ouest-France / 25 décembre 1936
Complément informations :
Récit /
Source web
Le 20 septembre 1940, le gouverneur Sautot, venu recueillir le
ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France Libre, signalait à
l'amiral Muselier, commandant des Forces Navales Françaises Libres,
que le second et l'équipage du stationnaire de Nouméa, l'aviso
colonial Dumont d'Urville, étaient désireux de rejoindre les
F.N.F.L. Seul, disait-il, le commandant - le capitaine de frégate
Toussaint de Quiévrecourt - voulait rester fidèle au gouvernement de
Vichy... mais il était à terre.
L'amiral Muselier avait aussitôt envoyé un télégramme au Dumont
d'Urville, désignant le second pour prendre le commandement de
l'aviso et prescrivant de mettre le commandant Toussaint de
Quiévrecourt " hors d'état de nuire ".
Mais celui-ci, entre-temps, avait regagné son bord et repris ses
gens en main. Le message de l'amiral Muselier lui fut donc remis. Et
il y répondit par un télégramme d'un seul mot - on devine lequel...
Deux ans plus tard, le 11 novembre 1942, recevant à Toulon un
télégramme envoyé d'Alger par l'amiral Darlan et " invitant " le
commandant en chef des forces navales françaises à diriger celles-ci
sur l'A.O.F., l'amiral de Laborde devait décliner en ces termes "
l'invitation ".: " Je vous fais la même réponse que le commandant
Tous-saint de Quiévrecourt à Muselier le 20 septembre 1940... "
La référence faite par l'amiral de Laborde à la réponse du
commandant Toussaint de Quiévrecourt montre combien certains marins
restaient braqués, plus de deux ans après l'armistice, contre la
notion même de " dissidence ".
Rectification faite ensuite par Ouest-France Fievrecourt /
Quievrecourt
Extrait Ouest-France /
30 septembre 1940
Remerciements Thierry Le Breton
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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