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Ingénieurs du Génie maritime -
Joseph TEULERE
(1750 - 1824)
Né le 4 août 1750 à MONTAGNAC sur AUVIGNON (Près d’Agen, Lot et
Garonne) - Décédé le 29 décembre 1824 à BORDEAUX (Gironde)
Fils de Bernard, architecte, maître maçon, et de Marie MEIUSSENS.
Marié avec Angélique Charlotte Blanche PLASSAN.
Il débute en 1758, reçu compagnon tailleur de pierres.
A Uzès il est chargé de consolider les murs de la cathédrale.
1773 : il est chargé par Emiland GAUTHEY, architecte et ingénieur
des Ponts et Chaussées, de la construction du château de Chaigny.
1775 : diplômé de l’Académie d’architecture de Paris, il entre dans
les services de la Marine à Bordeaux en qualité d’architecte faisant
fonction d’ingénieur des bâtiments civils.
Il est chargé de réparer le mur d’enceinte de la tour de Cordouan, à
l’embouchure de l’estuaire de la Gironde.
Il passe deux ans sur le rocher, cherchant aussi à comprendre le
phénomène des vagues, afin d’en prévenir les ravages.
Il remet en cause le feu à charbon en place depuis 1727 et il
propose des réflecteurs paraboliques pour augmenter la luminosité.
1786 : il propose de rehausser le phare de vingt mètres.
1788-1790 : son projet accepté, il commence les travaux qui vont
durer deux ans.
Il construit une tour de quatre niveaux qui se termine par une
lanterne équipée de réflecteurs de son invention reposant sur un
support tournant.
1791 : il décide de devenir ingénieur constructeur, soutenu par
Gaspard Monge. Il est chargé de la construction de trois navires.
1792 : il est promu ingénieur en chef des bâtiments civils de la
Marine à Rochefort.
1799 : il est promu Directeur des travaux maritimes des ports de
l’Ouest, basé à Rochefort.
1804-1812 : il a été affecté, en qualité d’ingénieur en chef des
Ponts et Chaussées, à Nice, pour raison de santé.
Il y exécute notamment des travaux sur le Var.
Une rue porte son nom à Bordeaux, une autre à Castelculier (Lot et
Garonne).
On lui doit une carte hydrographique de l’estuaire de la Gironde.
Sources : bio Teulère, Ecole nationale des Ponts et Chaussées. J.M.
Mathonière, Centre d’études des Compagnons.
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Patrick Labail
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