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Officiers et anciens élèves -
Olivier Georges Mathieu Yves Charles
SEVAISTRE
(1920 - 2005)
Né le 7 octobre 1920 à PARIS VIIe
(Seine) - Décédé le 17 février 2005 à LE CHESNAY (Yvelines)
Père de
Vianney Marie Alfred, promotion
1973
Entre à l'École navale en 1939.
Enseigne de vaisseau de deuxième classe
le 15 juillet 1940.
Enseigne de vaisseau de première classe
le 15 juillet 1942.
En Afrique du Nord de 1942 à 1943
En campagne de France de juin 1944 à
mai 1945
Lieutenant de vaisseau, le 7 juillet
1948
En Indochine de 1949 à 1951
Capitaine de corvette, le 1er septembre
1957
Capitaine de frégate
Capitaine de vaisseau
Contre amiral
Quitte le service actif en 1976
Complément :
A commandé le dragueur
Belladone, le bâtiment d’expérimentation Somali, la base navale de
Mers-el Kebir, la 5e division d’escorteurs rapides et l’escorteur
rapide Le Béarnais.
Ses écrits remarqués – on retiendra ceux sur la dissuasion – lui
valurent sans doute d’être retenu pour armer le poste de rédacteur
en chef de la revue Défense nationale, de novembre 1979 à novembre
1984. Pendant près de vingt ans, il tiendra avec beaucoup de
fidélité la chronique « Revue des revues », ainsi que des articles
signés de son nom ou du pseudonyme Georges Outrey.
Breveté détecteur
Breveté interprète
Diplômé de l'École de guerre navale
Port d'immatriculation Toulon
Chevalier de la Légion d'honneur
Complément complet :
Olivier Sevaistre est né le 7 octobre 1920 à Paris, fils de Pierre
Sevaistre, artiste peintre (1878-1949), et de Jeanne Sevaistre, née
Outrey (1889 – 1989). Il accomplit ses études au collège Stanislas à
Paris et prépare l’Ecole navale au lycée saint Louis, à Paris. Il
meurt le 17 février 2005 à Versailles.
Septembre 1939, Olivier a encore 18 ans. A la veille de rejoindre
Brest et l’Ecole Navale, il passe dans les fermes de la Haute-Loire
aux environs de Tence, berceau d’une partie de sa famille, pour
proposer de donner un coup de main avant le départ des mobilisés.
La rentrée à l’Ecole Navale n’est pas avancée et il voit les
mobilisés partir progressivement avant lui. Ce n’est que le 25
septembre 1939, qu’il quitte Tence pour plusieurs mois, jusqu’aux
permissions de Noël.
Jusqu’en janvier 1940, les Anciens (les élèves de 2ème année de
l’Ecole Navale) sont présents et encadrent les Fistots (élèves de
1ère année). La drôle de guerre se déroule loin de Brest. Le 15
janvier, anticipant la fin de leur formation, les Anciens quittent
l’Ecole Navale. Les Fistots restent avec leurs instructeurs et
reçoivent une formation uniquement professionnelle.
Le 18 juin 1940, la promotion des Fistots est embarquée sur le
RICHELIEU, direction Dakar.
Début juillet, la promotion est débarquée à Dakar. Le 30 juillet,
les Fistots sont nommés aspirants de Marine et portent leur premier
galon, le galon d’enseigne de vaisseau de 2ème classe.
La promotion quitte Dakar vers Casablanca à la mi-août. Ils sont
embarqués sur un paquebot qui sert d’hôtel.
Le 18 septembre 1940, l’Ecole navale est dissoute. L’enseigne de
vaisseau de 2ème classe SEVAISTRE est autorisé à passer quelques
jours de permission à Tence. Le moral est bas : sa promotion n’a pas
eu l’occasion de se battre et l’armistice est signé ! Les tristes
évènements de Mers El-Kébir ont pour conséquence le maintien en état
de la flotte française sous différentes conditions. Du 23 au 25
septembre 1940, pendant ses permissions, se déroule l’action des
Gaullistes et des Britanniques sur Dakar : c’est la première fois
que le nom de de Gaulle est entendu par ces jeunes officiers.
Début octobre, l’enseigne de vaisseau 2ème classe SEVAISTRE rallie
le port de Toulon, puis Oran où il embarque sur le torpilleur
SIMOUN. Il découvre la vie embarquée.
Le SIMOUN, datant de 1926, est déjà un bateau ancien en 1940. Il est
donc inconfortable et son armement globalement périmé, même s’il est
toujours en état. Le SIMOUN fait les convois entre Casablanca et
Dakar, puis à partir de mars 1941 les convois entre Casablanca et
Oran. Nous sommes en période d’armistice. Les Britanniques croisent
les Français ; les uns comme les autres font le nécessaire pour ne
pas ouvrir le feu.
Il y aura cependant des accrochages. Le SIMOUN est ainsi l’acteur
principal de l’incident de Nemours du 30 mars 1941. Les Britanniques
tentent de capturer le convoi de quatre navires de commerce français
protégés par le SIMOUN. Le SIMOUN signale l’incident à l’amirauté à
terre. La batterie de Nemours, à terre, ouvrira le feu sur les
destroyers britanniques qui ripostent. En mer, le SIMOUN est à
portée de pistolet des britanniques. Aucun navire n’ouvre le feu,
évitant un carnage inutile. Les Britanniques n’osent pas s’approcher
de Nemours où le convoi va s’abriter.
Le 17 juin 1941, l’enseigne de vaisseau 2ème classe SEVAISTRE est
nommé sur un paquebot mixte l’AZROU qui fait des transits entre
Marseille et Casablanca.
Enfin le 4 août 1941, l’enseigne de vaisseau 2ème classe SEVAISTRE
est nommé sur l’aviso colonial LA GRANDIERE, mais le temps que ce
bâtiment arrive à Casablanca, le jeune SEVAISTRE navigue quelques
jours sur le BOULONNAIS.
Le LA GRANDIERE n’a que l’allure de fière et rapide. L’aspirant
SEVAISTRE est officier de détail, sur un bateau qui a manifestement
besoin de devenir propre. Les escortes de convois entre Casablanca
et Dakar se succèdent. Un nouveau commandant arrive (Yann Le HAGRE
poursuivra une très brillante carrière) et le bâtiment se transforme
positivement.
L’attaque de l’Union Soviétique le 22 juin 1941 passe inaperçue, en
revanche l’attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941 est
immédiatement connue et commentée parmi les marins. Les convois se
poursuivent le long de la côte d’Afrique et en Méditerranée. En mars
1942, le LA GRANDIERE est caréné à Toulon. Le 27 juillet 1942, le LA
GRANDIERE quitte Toulon et l’enseigne de vaisseau SEVAISTRE arbore
son 2ème galon tout neuf depuis le 15 juillet, après avoir été nommé
enseigne de vaisseau de 1ère classe.
Les escortes se poursuivent sur la côte d’Afrique. Le 8 novembre
1942, le LA GRANDIERE reçoit l’ordre d’appareiller de toute urgence
de Casablanca. Le 11 novembre 1942, le bilan de l’opération TORCH
est le suivant :
- la marine française a perdu dix bateaux de surface, dix
sous-marins, des avions, 700 hommes dont 70 officiers (dont 10
camarades de promotion de la promotion 1939) ;
- les forces françaises hors du territoire métropolitain sont les
alliés des forces anglo-américaines, la victoire est inéluctable ;
en métropole, les Allemands prennent le contrôle de la zone « libre
». Le 27 novembre la flotte se saborde à Toulon ;
- le LA GRANDIERE a conduit trois engagements au canon contre des
navires plus gros et mieux armés. Il a subi des dégâts et connu des
morts et des blessés, liés à des mitraillages aériens. Il s’en sort
bien. L’enseigne de vaisseau SEVAISTRE reçoit la Croix de Guerre.
Le 15 août 1943, après deux ans sur le LA GRANDIERE, l’enseigne de
vaisseau SEVAISTRE est nommé sur un chasseur en armement aux
Etats-Unis. Le destroyer d’Escorte (D.E.) L’ALGERIEN appartient à
une série de 1 005 exemplaires. Parti d’Afrique le 20 août,
l’arrivée a lieu aux Etats-Unis le 6 septembre 1943. Le 3 avril
1944, après un stage d’entraînement aux Bermudes, L’ALGERIEN est
prêt à partir en accompagnant un convoi formé par douze colonnes de
sept navires. Chaque colonne est séparée par un intervalle de 800
yards. Dans les colonnes, les navires se suivent à 500 yards les uns
des autres. Le convoi arrive à Oran le 30 avril 1944.
C’est au cours d’une visite à New-York en février 1944, que les
enseignes de vaisseau du LA GRANDIERE voient pour la première fois,
affiché sur le mur dans un couloir, d’une maison de campagne,
l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle.
Les escortes en Méditerranée se succèdent à partir du mois de mai
1944. L’ALGERIEN participera à la protection des forces de
débarquement le 16 août 1944 devant Cap Camarat.
Le 12 septembre 1945, à Toulon, l’enseigne de vaisseau SEVAISTRE est
débarqué. L’ALGERIEN part pour l’Indochine.
La guerre sur mer apporte des innovations technologiques
insoupçonnées avant-guerre :
- le compas gyroscopique permet d’oublier les imprécisions et
l’inertie du compas magnétique,
- le sonar, appelé ASDIC, devient plus sûr et plus précis,
- le courant électrique alternatif remplace le courant continu,
- la radio se généralise et les « procédures » permettent d’éviter
son mauvais usage,
- et surtout le radar fait son apparition. La capacité d’information
n’est plus limitée à la seule vision humaine. C’est une révolution.
Dans toutes ces innovations, l’enseigne de vaisseau SEVAISTRE
s’investit avec ses gradés. A travers la technique, il sait que se
forgent des relations humaines profondes reposant sur la confiance
et l’admiration mutuelle.
Si les destructions de la guerre sont bien perceptibles sur le
territoire, celles des personnalités le sont moins. L’Ecole des
Mousses, installée provisoirement à Loctudy, dans le sud de la
presqu’île de Penmarch, a toujours récupéré des garçons de 16 ans
ayant vécu des moments difficiles. Ils appartiennent pour beaucoup à
des familles troublées quand ils appartiennent à une famille. Ils
deviennent des hommes compétents, près à subir le feu.
Au lendemain de la guerre, les mousses sont plus durs
qu’avant-guerre. L’encadrement est particulièrement vigilant et dur.
Cependant « ces enfants » trouvent dans cette ambiance un
encadrement et une reconnaissance personnelle qu’ils n’ont pas
connus auparavant. Le métier d’officier est donc original, il s’agit
d’apporter une éducation bien plus qu’une instruction. L’enseigne de
vaisseau SEVAISTRE ne comptera pas ses heures ni ses week-ends, pour
que ces « mousses » se créent des liens sociaux, en fait découvrent
une famille solidaire, celle des marins.
Ce temps, plus proche du patronage et du scoutisme, que celui de
marin durera 18 mois. En janvier 1947, l’enseigne de vaisseau
SEVAISTRE est nommé élève à l’école DET à Mers el Kébir(c’est-à-dire
détection) où il apprendra tout ce qui existe sur les radars Il se
souviendra avoir convoyé pendant la guerre, dans le plus grand
secret un thyratron. Ce matériel, conçu et fabriqué par les
Français, a permis aux Anglo-Saxons de concevoir les radars
puissants et modernes, car leur technologie était bien insuffisante
pour pouvoir produire de la puissance.
En décembre 1947, l’enseigne de vaisseau Sevaistre devient adjoint
au chef du service détection du croiseur RICHELIEU, le même bâtiment
que celui qui 7 ans plus tôt avait transporté sa promotion de Brest
à Dakar.
Le 21 février 1948, il épouse Christiane Richard, dernière fille du
vice-amiral Alfred Richard (EN 1898).
Ces deux années à Brest passent bien vite. Les navigations se
succèdent. En 1948, arrive le troisième galon, celui de lieutenant
de vaisseau.
Il faut partir. Le commandement du dragueur BELLADONE, en Indochine,
l’attend fin octobre 1949.
Les combats d’Indochine sont durs à terre et sur les fleuves. Les
marins sont répartis en deux espèces. Les marins en kaki
transportent les soldats sur les fleuves et arment les commandos
marines ; un grand nombre d’entre eux sera tué ou blessé au combat.
Les marins en blanc contrôlent les approches maritimes et
interdiront aux Viets l’usage de la mer. La BELLADONE participe à
cette dernière mission. Le lieutenant de vaisseau Sevaistre, après
un an de commandement, est nommé aide de camp de l’amiral commandant
la force navale d’Extrême-Orient.
La « campagne d’Indochine » de deux ans une fois terminée conduit le
lieutenant de vaisseau SEVAISTRE à rallier le croiseur JEAN BART en
janvier 1952 après quelques semaines de congé. Il prend les
fonctions de chef du service détection. Il sera l’un des premiers
officiers d’interception de la marine nationale, les fameux O.I.,
qui ont pour difficile mission de diriger les avions intercepteurs
amis vers les avions ennemis attaquant, détectés par les radars
embarqués. Il faut faire preuve d’une remarquable célérité pour
faire de tête de nombreux calculs, donner des ordres par radio et
faire engager l’ennemi. Il faut aussi avoir beaucoup de chance ! en
effet, de nombreuses années plus tard, les gros calculateurs appelés
aujourd’hui ordinateurs arrivent tant bien que mal à faire ce
travail, parfois avec succès.
Le lieutenant de vaisseau est nommé à l’été 1953 instructeur à
l’école DET installée dans l’île de Porquerolles. « Pensionnaire »
pendant la semaine de septembre 1953 à août 1956, il prendra le
temps d’étudier et d’enseigner la mathématique associée à la théorie
du radar.
Il retourne ensuite sur le croiseur DE GRASSE, jusqu’en octobre
1958. Il sera chef du service détection sur ce magnifique croiseur
antiaérien, dernier né de la flotte. Nous sommes en pleine guerre
froide. L’URSS et l’Otan se regardent en chien de faïence. Le
quatrième galon, celui de capitaine de corvette est décroché en
septembre 1957. « L’enterrement » de l’officier subalterne devenu
officier supérieur intervient donc sur le DE GRASSE. C’est un moment
riche de souvenir.
La réussite au concours de l’Ecole Supérieure de Guerre Navale
conduit la famille à s’installer en région parisienne pendant
l’année scolaire 1958-1959. Il sera major de l’Ecole de Guerre, mais
comme il se plaisait à le dire « j’étais major, non parce que
j’étais le meilleur mais parce que j’étais le plus ancien ».
Le croiseur COLBERT, bâtiment amiral, dédié à la lutte antiaérienne,
accueille le nouveau breveté de l’Ecole de Guerre en novembre 1959.
Ce ne sera que bien après que ce croiseur recevra les missiles
MASURCA et un SENIT « Système d’exploitation navale d’information
tactique).
En septembre 1961, le capitaine de corvette SEVAISTRE prend le
commandement du SOMALI, ex « DE » (destroyeur d’escorte) de la
guerre, comme L’ALGERIEN, transféré en navire d’expérimentation de
sonar. A cette époque, les experts de la détection radar sont
également les experts de la détection sous-marine. Ce ne sera que
plus tard qu’apparaîtra la distinction entre électromagnétiques et
ondes électroacoustiques. Le SOMALI expérimente le nouveau sonar
actif basse fréquence dans le plus grand secret. Ce sonar actif
équipera quelques courtes années plus tard tous les bâtiments
français « 4,5 kHz), donnant plus de 20 ans d’avance à la marine
française sur toutes les marines du monde dans le domaine de la
détection sous-marine active.
Selon l’usage, le commandement ne dure qu’un an. En septembre 1962,
le capitaine de corvette SEVAISTRE rejoint l’état-major de l’escadre
de Toulon, à bord de l’escorteur d’escadre CASSARD. C’est l’époque
glorieuse de l’escadre. La marine française a été reconstituée grâce
à l’aide américaine. Les navires sont nombreux, modernes, bien
entretenus ; les équipages sont excellents. La guerre froide bat son
plein. Ce sera l’arrivée du 5ème galon, celui capitaine de frégate
en mai 1963.
Il pat un an à Mers El-Kébir de novembre 1964 à octobre 1965.
Le retour est couronné par le commandement de l’escorteur rapide LE
BEARNAIS et de la division d’escorteurs rapides à laquelle ce
bâtiment appartient. Malheureusement ce commandement, très riche en
manœuvres navales ne dure qu’un an et débute alors la troisième
partie de carrière, celle des états-majors à terre.
Avant de rejoindre l’état-major de la marine, à l’été 1970, le
capitaine de frégate SEVAISTRE passe trois mois à Norfolk au sein
d’un groupe de travail interalliés pour réécrire les chapitres de
doctrine et de tactique de la documentation de l’OTAN sur la lutte
anti-sous-marine ; il est le chef de la délégation française.
De juillet 1967 à novembre 1970, le capitaine de frégate SEVAISTRE
puis capitaine de vaisseau à compter du 1er juillet 1969, règle
l’activité de toute la flotte depuis le bureau OPERATIONS de l’Etat-Major
de la Marine. Les programmes des bateaux et surtout les changements
de programmes ( !) passent entre ses mains. Il doit gérer le drame
de la disparition du sous-marin l’EURYDICE, disparu corps et biens,
après celui de la MINERVE.
Le dernier poste embarqué, au moins administrativement, est celui de
chef d’état-major du Centre d’entraînement de la flotte (CEF) à
Toulon. A l’instar de la marine américaine, la marine s’est dotée de
lourdes capacités d’entraînement. Les moyens humains et matériels
sont lourds. « Entraînement difficile, guerre facile » disent les
légionnaires. Les marins appliquent cet adage.
Après le CEF à Toulon, le capitaine de vaisseau SEVAISTRE, en
septembre 1973, est nommé à l’institut des hautes études de la
défense nationale (IHEDN) comme cadre. Il participe ainsi à la
formation de nombreux cadres de l’industrie, du commerce et de
l’administration aux « choses » de la défense nationale.
En octobre 1976, il est atteint par la limite d’âge. Il est nommé
contre-amiral dans la deuxième section. Il continue son activité en
devenant cadre au centre des hautes études de l’armement (CHEAR)
comme contractuel.
En 1979, il est sollicité pour déposer sa candidature pour le poste
de rédacteur en chef de la revue Défense Nationale. Cette revue
apparemment confidentielle dispose en fait d’un rayonnement mondial.
De très nombreux instituts et universités de tous les pays du monde
suivent avec attention cette publication innovante dans le domaine
de la pensée militaire prise au sens large.
Le contre-amiral SEVAISTRE est connu pour avoir beaucoup travaillé
sur des sujets variés comme la dissuasion nucléaire, les traités de
non-prolifération, la guerre des étoiles, le radar, le sonar, le
rôle de l’aviation en mer. Il est également connu pour ses qualités
d’empathie.
A la tête de cette revue, il sera appelé à prononcer de très
nombreuses conférences dans le monde entier, plus particulièrement
anglo-saxon qui lui reconnaît sa parfaite maîtrise de la langue
anglaise.
Il sera ainsi membre de l’IFRI (Institut Français de Relations
Internationales), de l’Institut Français de la Mer, du club CEPRI et
de bien d’autres.
En 1984, à la veille de ses 65 ans, il prend sa retraite officielle
et continue pendant de nombreuses années à collaborer à la revue en
rédigeant les chroniques de la revue des revues de langue anglaise.
Ce descriptif est bien sûr insuffisant. En particulier il ne fait
pas apparaître que l’officier de marine Olivier SEVAISTRE a
appartenu au cercle des officiers catholiques, conseiller de
l’évêque aux armées. Ce cercle a été en partie à l’origine du
document « Gagner la Paix » de la conférence des évêques de France (CEF).
Remerciements Complément / Vianney Sevaistre
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements Gilles Tribouillard
Remerciements Dominique Salles
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
Retour Officiers
et anciens élèves
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