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Officiers et anciens élèves -
Ernest Victor Maurice SÉRIEYX
(1869 - 1936)
Source /
Généalogie Serieyx /
Lien web
Né le 1er octobre 1869 à HURIEL
(Allier) - Décédé le 1er décembre 1936 à ALGER (Algérie)
Entre dans la Marine en 1887
Aspirant de 1ère classe
le 5 octobre 1890; port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1892,
sur le cuirassé "VICTORIEUSE", Escadre du Nord (Cdt Louis RIVET).
Enseigne de vaisseau le
13 mars 1893.
Au 1er janvier 1894,
sur l'aviso-torpilleur "LÉGER", Escadre de Méditerranée (Cdt Lucien
MOTTEZ).
Au 1er janvier 1896,
Second sur le même bâtiment (Cdt Henri BERSIER).
Le 29 octobre 1896, en
résidence libre de 3 mois.
Au 1er janvier 1899,
sur le cuirassé garde-côtes "TEMPÊTE", Défense mobile de BIZERTE
(Cdt Eugène VOIELLAUD).
Au 1er janvier 1900,
Second sur le torpilleur "DRAGON", Défense mobile de TUNISIE (Cdt
Alexandre DUPRIEZ).
Officier breveté
Fusilier.
Lieutenant de vaisseau
le 23 mars 1900.
Au 1er janvier 1901,
Capitaine de la 1ère compagnie à l'École des Fusiliers Marins à
LORIENT.
Au 1er janvier 1904,
chargé des Officiers-élèves et Capitaine de la compagnie des
Tambours et Clairons à la même école.
Au 1er janvier 1903,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1904,
sur le "BORDA", École navale en rade de BREST (Cdt Ferdinand
RICHARD-FOY).
Chevalier de la Légion
d'Honneur.
Au 1er janvier 1906,
port CHERBOURG.
Le 1er octobre 1907,
Commandant un torpilleur armé de la 3ème Flottille de torpilleurs de
Méditerranée à BIZERTE. Idem au 1er janvier 1909.
Le 15 avril 1910,
détaché en congé sans solde et Hors cadre aux Établissements
SCHNEIDER et Cie.
1er octobre 1912,
lieutenant de vaisseau de réserve
Blessé à DIXMUDE
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Extrait
Site web
La bataille du
cimetière n'est que l'épisode final parmi tant d'autres sans répit
jusqu'au 10 novembre 1914 : le sang coulait comme la pluie dans les
rues de Dixmude quand les Allemands finirent par s'emparer de ce
champs de ruines.
Peu auparavant une scène d'héroïsme tragique venait de se dérouler
sur les bords de l'Yser. Prisonnier, le lieutenant de vaisseau
Sérieyx, grièvement blessé à l'épaule, était poussé vers la rivière
par les Allemands qui voulaient utiliser cet otage en bouclier, lui
ordonnant d'inviter ses hommes à se rendre.
- Vous n'y pensez pas ! leur répondit-il. Vous n'êtes qu'une
poignée, ils sont dix mille.
Une contre-charge du lieutenant de vaisseau d'Albia sème le désordre
dans les rangs ennemis. Sérieyx saute dans l'eau avec quelques
hommes qui l'entourent, et nageant de son bras valide il réussit à
franchir la rivière. La mort qui n'avait pas voulu de lui ce jour le
retrouvera bientôt.
"Nous sommes dix mille" avait-il dit à l'ennemi en multipliant par
deux, car la moitié avait péri déjà. Un officier allemand prisonnier
déclara qu'il croyait à quanrante mille en face de lui !
Les noms, il faut les lire dans le livre de Le Goffic, un classique
de la guerre. Le nom de Sérieyx est resté notable
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Capitaine de corvette
de réserve le 31 juillet 1917.
Officier de la Légion
d'Honneur.
Au 1er janvier 1918;
port LORIENT.
Capitaine de frégate de
réserve le 27 juillet 1920.
Complément :
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Extrait L'Ouest républicain / 10 décembre 1936
Extrait L'Ouest républicain / 22 décembre 1936
Dossier Légion
d'honneur /
Lien web
Remerciements Musée
Fusiliers marins / Lorient
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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