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Officiers / Hors EN -
Philippe Louis Paul SENTIS
(1843 - 1925)
Né le 10 juin 1843 à
PARIS (Seine) - Décédé le 6 octobre 1925 à ANTIBES (Alpes Maritimes)
Fils de Louis François
et d'Adélaïde Florine DUPRÉ
Entre dans la Marine en
1865, port CHERBOURG.
Promu Enseigne de
vaisseau le 4 juin 1871.
Aux 1er janvier 1872,
1874, port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1875,
sur la corvette à roues "COLIGNY", à CHERBOURG (Cdt Ernest BONJOUR).
Au 1er janvier 1876,
1879, port CHERBOURG.
Lieutenant de vaisseau
le 30 octobre 1879.
Au 1er janvier 1881,
port CHERBOURG.
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 26 août 1883, étant sur le "VILLARS" dans les mers de
CHINE.
Aux 1er janvier 1885,
1886, Rapporteur près le 1er Conseil de Guerre du 1er arrondissement
maritime de CHERBOURG.
Le 7 avril 1887,
Commandant l'aviso "CIGOGNE" à CHERBOURG.
Au 1er janvier 1892,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1894,
sur le cuirassé garde-côtes "TONNERRE", Escadre du Nord (Cdt Jules
BLOUËT).
Le 10 janvier 1895,
Rapporteur près le 2ème Conseil de Guerre permanent du 1er
arrondissement maritime à CHERBOURG. Idem en 1896.
Le 1er janvier 1896,
Officier en second du 1er Dépôt des Équipages de la Flotte à
CHERBOURG.
Au 1er janvier 1903,
dans le cadre de réserve; port CHERBOURG.
Dossier Légion d'honneur /
Lien web
Cimetière Montparnasse,
10ème div., 1ère Section (Paris 14ème)

Version complémentaire :
Né le 10 juin 1843 à
PARIS (Seine) - Décédé le 6 octobre 1925
S’est mariée avec une
demoiselle Simon (1851 – 1943). Il ne semble pas y avoir eu
postérité de cette union.
Ils sont tous les deux
inhumés au cimetière Montparnasse (10e division, 1ère section), à
PARIS (Seine)
Fils de Louis Sentis
(1802 – 1884), consul général de France à Sydney, officier de la
Légion d’honneur, et d’Adélaïde Dupré.
Dès l’âge de 15 ans,
il exprima le désir de faire carrière dans la marine. Son père s’y
opposa, ayant d’autres projets pour lui : « and il eut terminé ses
études au collège Sainte-barbe, où il a demeuré sept ans [et où il
obtint le baccalauréat-es-lettres], Entouré d’amis qui ont amassé
d’importantes fortunes en élevant des troupeaux dont ils vendaient
la laine, je rêvais pour mon fils un sort analogue, et qui l’appelai
en Australie ; puis je le plaçai dans une exploitation de moutons.
Après quatre années de noviciat dans la profession de “squatter”
(éleveur) sa passion pour la marine n’a pas subi la moindre
altération ».
Devant cette
détermination, le père céda, et Louis embarqua le 3 mai 1864 sur un
navire de commerce, La Reine (Sydney-Ile Bourbon, aller et retour),
puis sur la frégate Iphigénie, comme matelot de 3e classe.
Arrivé à Brest, il
passa avec succès l’examen de volontaire de la marine, devenant
ainsi aspirant auxiliaire en octobre 1865.
Après un séjour d’un an
et demi au Mexique, à Veracruz, il dut quitter la marine pour
devenir capitaine au long cours.
La guerre
franco-allemande lui permit d’obtenir une place d’enseigne de
vaisseau auxiliaire (2 septembre 1870), le premier vice-président du
Sénat l’ayant recommandé au ministre de la marine.
Confirmé dans son grade
le 4 juin 1871, il alterna au cours des années suivantes service à
terre (port de Cherbourg) et service en mer (transport La Moselle,
vaisseau l’Alexandre, cuirassé Suffren, aviso Le Cuvier...).
En 1878, il suivit les
cours de l’école des défenses sous-marines à Rochefort.
Il est alors noté par
ses supérieurs : « Cet officier s’est donné beaucoup de peine
pour apprendre, surtout vers la fin du cours. Il manque
d’instruction première et n’a pas pu atteindre ses camarades. Les
conférences ont été médiocres ; il a cependant répondu assez bien
sur les questions relatives aux torpilles ordinaires (...). [Il]
éprouve une certaine difficulté de langage qui lui nuit beaucoup.
»
Promu lieutenant de
vaisseau le 30 octobre 1879, Paul Sentis fait campagne en mer de
Chine à bord du croiseur le Villars, de 1881 à 1883.
« Il commandait
l’avant-garde au combat de Can-Giay, en avant de Hanoï, le 19 mai
dernier [1883] et a été blessé grièvement d’un coup de feu dans les
reins au moment où il pénétrait avec ses hommes dans un des villages
où l’ennemi s’était retranché » (notes de l’inspection générale
du 8 juin 1883).
Notons que c’est au
cours de ce combat que fut tué le capitaine de vaisseau Henri
Rivière, qui s’était distingué en s’emparant de Hanoï.
À la suite de cette
blessure, il fut décoré de la Légion d’honneur (26 août 1883).
Contraint de se soigner
durant deux ans, il obtint ensuite le commandement des avisos
Cigogne (1887) et Basilic (1888), en mission au large du Gabon.
Adjudant-major au port
de Cherbourg à la fin de sa carrière, il fut admis dans la réserve
en juin 1896 et nommé trésorier des Invalides de la marine de 2e
classe à Bayonne le 9 septembre 1897.
Passé à Boulogne en
1901, il prend sa retraite le 9 juillet 1903.
SOURCE : Service historique de la Marine, CC7 2e moderne, carton 96,
dossier n° 3.
Remerciements Pascal
Roux
Remerciements Stéphane
Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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