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- Médecin de la Marine -


 Jean Baptiste Henri SAVIGNY

(1793 - 1843)

 



Né le 10 avril 1793 à ROCHEFORT (Charente Maritime) - Décédé le 27 janvier 1843 à SOUBISE (Charente Maritime)

Fils de Pierre Henry, notaire et de Suzanne Esther SERRE.

Marié le 7 janvier 1819 à Rochefort avec Elisabeth Clémence BRIDIER. 5 enfants

 

Elève à l’Ecole de médecine de Rochefort ;

15 avril 1811 : il est nommé médecin entretenu de troisième classe.

Il est affecté comme second chirurgien sur la frégate Circé qui s’échoue en Mer du Nord.

Juin-Août 1814 : il sert sur l’Amphitrite.

Septembre 1814-Août 1815 : il est médecin major sur la gabare Zélé puis sur le lougre Rapace.

16 mars 1816 : il est nommé second chirurgien, en compagnie du médecin François Victor CALVE, sur la frégate la Méduse, commandée par le capitaine de frégate CHAUMAREYS, ancien officier émigré qui n’a pas navigué depuis vingt ans.

Il participe, avec trois autres navires, l’Echo, l’Argus et la Loire, à l’expédition destinée à reprendre possession du Sénégal restitué par les Anglais à la France. (Traité de Paris 1815).

2 Juillet 1816 : la Méduse s’échoue sur les bancs d’Arguin au large de la Mauritanie.

Officiers et passagers sont contraints d’abandonner le navire et embarquent sur les canots.

Mais 152 hommes doivent se contenter d’un radeau de fortune de vingt mètres de long, d’abord remorqué puis abandonné à lui-même suite à la rupture des amarres.

Après treize jours de dérive quinze survivants sont recueillis par l’Argus, cinq meurent rapidement.

Parmi les dix survivants, SAVIGNY et CORREARD, ingénieur de la marine.

2 septembre 1816 : il est de retour en France.

13 septembre 1816 : le Journal des débats publie le rapport de SAVIGNY destiné au Ministre de la Marine, mais détourné.

Le récit de la tragédie, les révélations, notamment les atrocités commises sur le radeau, les actes d’anthropophagie, déclenchent un scandale politique.

1817 : un procès a lieu.

Le commandant CHAUMMAREYS est dégradé et condamné à trois ans de prison pour incompétence et lâcheté par le tribunal de la Marine.

L’attitude de Savigny est jugée exemplaire même s’il met en cause l’attitude de certains officiers.

Sa version des faits sera plus tard, contredite par des rescapés.

La même année, officier de santé de troisième classe à Rochefort, il donne sa démission, ne recevant aucune nouvelle affectation.

Mai 1818 : il soutient sa thèse de docteur en médecine à Paris, Observations sur les effets de la faim et de la soif éprouvés après le naufrage de la frégate la Méduse.

 

 

Il se retire comme médecin à Soubise en Charente Maritime.

1825-1834 : il est élu maire de Soubise.

1834-1843 : il est Juge de Paix du canton de St Agnant, Charente Maritime.

 

Une rue porte son nom à Soubise.

 

Le peintre Théodore GERICAULT réalise un tableau s’inspirant du drame, SAVIGNY est représenté debout, dos au mât tandis que CORREARD lui montre le navire qui va les sauver.

 

 

Une réplique du radeau est exposée au Musée de la Marine à Rochefort.

 

Extrait Les Naufragés de la Méduse

 

 

Extrait L'Echo Rochelais / 3 février 1843

 

Dossier Légion d'honneur / Lien web

 

SOURCES : bio Savigny, Devoirs de Mémoire, ouv.collectif ss dir.Dr Francis Louis,Ceux du Pharo.Mariage AD 17 vue 26.
 

 

Remerciements Patrick Labail

Remerciements Bernard Dulou

Remerciements Stéphane Giran

 

 

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