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Officiers et anciens élèves -
Paul Marie SAINT-GUILY
(1906 - 1985)
Né le 23 septembre 1906 à NOEUX les
MINES - Décédé le 21 novembre 1985 à BIOT
Marié en 1942 avec Jacqueline SAVERIA
FELICI
Remarié en 1957 avec Bernadette Marie
Adrienne BOISSARIE, fille de Jean Joseph, commissaire de marine 1892
Admis à l'École Navale
(décision ministérielle du 3 septembre 1924, J.O. du 4 septembre
1924).
Il sert en 1925 sur
l'aviso Meuse, puis en 1926-1927 sur le croiseur-école Jeanne d'Arc.
Enseigne de vaisseau de
2ème classe (pour prendre rang le 1er octobre 1926, décret du 15
septembre 1926, J.O. du 17 septembre 1926).
Il sert en 1927-1928
sur le croiseur cuirassé Jules Michelet.
Il est chevalier de
l'Ordre du Nichan Iftikhar, puis de l'Ordre royal du Cambodge (en
janvier 1928).
Enseigne de vaisseau de
1ère classe (pour prendre rang le 1er octobre 1928).
Il sert en 1928-1929
sur l'aviso Bellatrix, en 1930-1931 sur le porte-avion Béarn, et en
1931-1932 sur le croiseur Dugay Trouin.
Il suit, en 1930, la
formation d'officier torpilleur, servant brièvement sur le cuirassé
Condorcet pendant sa période d'application.
Lieutenant de vaisseau
(pour prendre rang le 3 novembre 1932).
Il sert comme officier
d'ordonnance en 1932-1933, puis brièvement sur le contre-torpilleur
Bison, l'aviso Rigault de Genouilly en 1933-1934, le croiseur
Marseille en 1936-1937, retrouve le croiseur-école Jeanne d'Arc en
1937-1938, et est brièvement second du torpilleur l'Incomprise en
1939.
Il est fait chevalier
de la Légion d'honneur (décret du 31 décembre 1937, J.O. du 2
janvier 1938).
A la veille de la
guerre, il est aide de camp du vice-amiral Duplat.
Il se distingue lors de
l'Opération Vado comme chef du service navigation de la 3e escadre
(commandée par le VA Duplat), obtenant le 31 juillet 1940 une
citation à l'ordre de l'escadre, puis la croix de guerre 1939-1940.
En août 1940, il suit
l'amiral Duplat promu président de la délégation française auprès de
la Commission italienne d'armistice, mission qui l'occupe jusqu'en
avril 1942.
Capitaine de corvette
(inscrit au tableau d'avancement en décembre 1941).
Il est appelé à suivre
son ancien supérieur, le contre-amiral Gabriel Auphan, nommé
secrétaire d'Etat à la marine.
Il devient conseiller
au sein de son cabinet.
Il démissionne en même
temps que le contre-amiral Auphan en novembre 1942, face à
l'invasion de la zone libre.
Il rejoint
l'Organisation de Résistance de l'Armée début 1943, se spécialisant
initialement dans le renseignement, et contribuant à ce titre aux
bombardements stratégiques.
Le 27 juillet 1944, il
échappe de peu à la capture par la gestapo, mais sa première femme,
l'écrivain Jacqueline Savéria, est elle déportée au camp de
concentration de Ravensbrück.
En 1944, il contribue à
de nombreuses actions de la Libération, notamment aux combats du
site industriel et pétrolier de l'étang de Berre.
Il reçoit surtout la
mission d'organiser la prise des bâtiments du Ministère de la
Marine, opération risquée, mais qui lui vaut de nombreuses
félicitations.
Brièvement stationné en
Allemagne en 1945, il intègre finalement, en novembre, le Service de
documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).
Capitaine de frégate
"pour faits de résistance" (décret du 27 septembre 1946, J.O. 3
octobre 1946).
Il est fait officier de
la Légion d'honneur (décret du 21 mars 1946), et reçoit la croix de
guerre 1939-1945.
Il démissionne de la
marine en décembre 1946, ayant été menacé d'avoir sa carrière gelée
pour avoir refusé de témoigner contre son ancien supérieur Gabriel
Auphan.
Il a par la suite une
carrière dans le secteur privé.
Port matriculaire TOULON
Breveté Torpilleur
Remerciements Paul
Rousseau
Remerciements Stéphane
Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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