-------

-------

-------

-------

---------

---------

----------

-----------

 

 

- Officiers et anciens élèves -

 

 

 Bernard Emile Marc ROGEL

(1956 - 20..)

 

 


 

Né le 5 janvier 1956 à BREST (Finistère)

 

Entré à l'École navale en 1976

 

Sur la "Jeanne d'Arc" en 1978


Après diverses affectations sur sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins, il suit, en 1989, les cours du brevet d'atomicien à
Cherbourg.

De 1990 à 1992, il commande successivement les sous-marins nucléaires d'attaque Casabianca (équipage bleu) et Saphir (équipage rouge) avec lesquels il effectue tous les types de missions dévolues à ces bâtiments.

Après ces deux commandements, il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la Méditerranée, poste dans lequel il s'occupe plus particulièrement de l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines.

Il suit, en 1994, les cours du Collège interarmées de défense (École de Guerre depuis 2011) à Paris.

Il prend ensuite les fonctions de commandant en second de la frégate anti-sous-marine Tourville puis,  en 1996, celles de commandant en second du sous-marin nucléaire lanceurs d'engins Indomptable.

Il sert ensuite, de janvier 1998 à avril 2000, en tant qu'adjoint "Mer" du chef de cabinet du chef d'état-major des armées.

D’avril 2000 à décembre 2001, il commande le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Inflexible (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles.

En janvier 2002, il rejoint l'état-major de l'amiral commandant la force océanique stratégique et des forces sous-marines où il sert successivement en tant que chef de la division "Conduite des opérations", puis comme chef d'état-major.

De septembre 2003 à juin 2004, il est auditeur de l’Institut des hautes études de la défense nationale et du Centre des hautes études militaires.

En septembre 2004, il est l’adjoint au chef d’état-major particulier du président de la République. Il est, en particulier, en charge des dossiers nucléaire et maritime ainsi que du suivi des opérations militaires extérieures et du renseignement.

De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du chef d’état-major des armées.

Le 1 er septembre 2009, il est nommé sous-chef d’état-major "Opérations" à l’état-major des armées.

Le 12 septembre 2011, il prend ses fonctions de chef d’état-major de la marine.

 

Brest, 8 mars 2013, sur le BPC Tonnerre, avec en arrière plan l'ancienne Jeanne d'Arc


L’amiral Rogel est commandeur de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite, médaille d'argent de la Défense nationale avec agrafe "Sous-marins" (il totalise 27 000 heures de plongée), il est marié et père de 3 garçons.

 

Commandeur de l’Ordre du mérite de la République fédérale d’Allemagne, le mardi 1er juillet 2014

 

 

Grand officier de la Légion d'honneur en septembre 2014

 

Par le Ministre de la Défense, monsieur Jean-Yves Le Drian

Mercredi 24 septembre à l’hôtel de la Marine

 

Le chef d’état-major de la marine vous présente sa vision pour les années à venir à travers le projet « Horizon Marine 2025 ». La Marine est en route vers cet horizon !

Lien PDF / Téléchargement

Source / Rédaction Cols Bleus

 

 

Complément :

Article Meretmarine - mars 2015

Les candidats à la succession du chef d’état-major de la Marine nationale ont un an de plus pour faire « campagne ». L’amiral Bernard Rogel, qui devait initialement partir cet été, vient en effet d’être prolongé dans ses fonctions pour une cinquième année. Le CEMM avait succédé à l’amiral Pierre-François Forissier le 11 septembre 2011. Cet ancien sous-marinier, entré à l’Ecole navale en 1976, était avant de prendre la barre de la flotte française sous-chef d'état-major «Opérations» à l'Etat-major des armées.

 

 

12 octobre 2015

 

Source web

 

 

7 - 12 juillet 2016

 

 

Cols Bleus / Juillet 2016

 

 

Depuis le 6 juillet 2016, chef d'état-major particulier du président français (CEMP)

Le "CEMP" est le numéro trois dans l'ordre hiérarchique de la présidence, après le chef de l'Etat et le secrétaire général de l'Elysée. Le général de Gaulle a créé ce poste lors de la mise en place de la dissuasion nucléaire française, le président étant l'ultime arbitre dans l'emploi de cette force.

 

Novembre 2016 / ultime rencontre du Président américain Obama avec les dirigeants européens à Berlin.

En arrière plan, assis, 3e en partant de la gauche

 

Le second-Maitre Sarrazin Sébastien , chef de cuisine actuel du Chef d' état major de la marine ( l' Amiral Prazuck) qui pose avec ses anciens chefs, l'Amiral Rogel ( ancien CEMM et actuel chef état major particulier du président) et le Général Georgelin ( ancien CEMA et grand chancelier de la légion d' honneur) .

Source Facebook / Les cuisiniers et maîtres d'hôtel de table de la Marine Nationale / 1er décembre 2016

 

14 mai 2017 / Emanuel Macron, Président de la République

Source / Facebook Chef d(Etat-major des Armées

 

 

Avec le Président Macron, et le 1er ministre indien, à Paris, début juin 2017

 

4 juillet 2017 / Base opérationnelle de l'Île Longue, cœur de la dissuasion nucléaire (Brest)

 

Sur le sous-marin "LE TERRIBLE" avec le Président Macron

 

Abou Dhabi / 9 novembre 2017

 

Journée d'entraide / ADOSM - Paris / 1er, 2 et 3 décembre 2017, au cercle national des Armées

Source / Twitter - Marine Nationale

 

Auprès des militaires de l'opération #Barkhane à Niamey

Source Twitter / Etat-major des Armées

 

 

Sur le BPC Dixmude, avec le président Macron - 19 janvier 2018

Lien vidéo Twitter

 

 

Avril 2018 / Source Twitter @EmmanuelMacron

 

 

OTAN / Juillet 2018

Photo Twitter - Soazig de La Moissonière

 

23 décembre 2018 au Sahel

 

6 juin 2019 / Colleville-Montgomery

 

Copie écran TV

 

Avec Léon Gautier, vétéran du 6 juin 1944

 

 

Par décret du Président de la République en date du 14 juin 2019 : Le replacement en 1re section de l'amiral Bernard ROGEL est prorogé jusqu'au 1er mai 2020 avec maintien dans ses fonctions de chef de l'état-major particulier du Président de la République.

 

 

Source Twitter / 13 septembre 2019

 

Extrait Blog Le Mamouth / 24 avril 2020

 

 

Source Twitter / 8 mai 2020

 

 

Extrait Le Figaro / 31 juillet 2020

Remerciements Thierry Le Breton / Extrait Le Figaro sur le net

 

 

Commandeur de la Légion d'honneur le 9 décembre 2009

Par décret du Président de la République en date du 29 octobre 2020, pris sur le rapport du Premier ministre et de la ministre des armées et visé pour son exécution par le chancelier de l'ordre national du Mérite, vu la déclaration du conseil de l'ordre portant que la présente élévation est faite en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, le conseil des ministres entendu, est élevé, pour prendre rang à compter de la date de sa réception, à la dignité de grand'croix

 

 

Extrait Le Télégramme / 14 mars 2021

 

Source Lignes de défense

 

 

Voici l'article :

Il a pris sa retraite le 31 juillet 2020, après une carrière de quarante-quatre ans dans l’armée, dont cinq comme chef d’état-major de la marine et quatre comme chef de l’état-major particulier du président de la République.

Récemment nommé à l’Académie de la mer, l’amiral Bernard Rogel se fait désormais ambassadeur auprès des jeunes. "Solidarité, ténacité, esprit d’équipage, humilité. Je crois que ces vertus cardinales des gens de mer peuvent « percoler » dans notre société. " On l’imagine volontiers faire la leçon auprès des lycéens. Ce marin d’exception qui cumule les diplômes, 27 000 heures de plongée – l’équivalent de trois ans –, les médailles et les postes prestigieux, sait galvaniser ses troupes par son charisme et son franc-parler.

"À la mer, soyez vous-même", dit-il aux futurs commandants de sous-marins qu’il forme. "Dans un sous-marin, on est tous ensemble, tout le temps, on se marche dessus en permanence, donc on se respecte dans une exceptionnelle relation de confiance."

"Un commandant de sous-marin écoute"

L’homme n’est pourtant pas issu du sérail. Juste une lignée "normale" pour une famille brestoise avec un grand-père officier-marinier, un frère sous-marinier, une mère et une grand-mère passionnées par les livres. "Je dévorais les romans maritimes. Nous vivions à Saint-Pierre-Quilbignon, mais mon QG, c’était la plage de Sainte-Anne-du-Portzic, non loin de Brest où sont également nés mon épouse et mes trois fils. Bambin, j’avais deux objectifs : aller à Tahiti et être amiral."
Le rêve est devenu réalité. Études au lycée Amiral-Ronarc’h puis au lycée naval, réussite au concours de l’École Navale, grâce à une bourse d’études. "Je suis reconnaissant envers la marine pour m’avoir donné cette chance. Une carrière dans la marine, c’est un escalier, dont chaque marche doit se gravir avec de la sueur et du travail, mais où les portes ne sont jamais fermées jusqu’au plus haut niveau."

Bernard Rogel enchaîne les patrouilles : la Jeanne d’Arc, Le Normand, son premier escorteur à Brest, les sous-marins de type Agosta et les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), puis le commandement des sous-marins nucléaires d’attaque Casabianca et Saphir et du SNLE L’Inflexible (2000-2001).

"Un commandant de sous-marin écoute et consulte ses « subordonnés », mais il y a un moment où il faut décider. Vous engagez votre vie et vous engagez la vie de tout votre équipage, c’est une responsabilité énorme et un grand moment de solitude." Le commandant est parfois amené à prendre des décisions humainement difficiles, par exemple quand il apprend, par sa ligne privée, des événements dramatiques et doit les taire pour que ses hommes achèvent leur mission par 300 m de fond. "Le but n’est pas la guerre, mais la paix".

Souvenir du 11 septembre 2001 à bord de L’Inflexible. "Je reçois un message : 5 000 morts, les États-Unis se déclarent en guerre. Nous avons tenu le secret une vingtaine de jours, jusqu’à la veille de l’arrivée car je ne savais pas si des familles de l’équipage pouvaient être concernées par ce drame." Le commandant se tenait également prêt à agir, le cas échéant. Car si la mission d’un SNLE est de se cacher pour assurer la dissuasion, elle est aussi "d’engager le combat, s’il le faut et sur ordre de l’Élysée". La question brûle les lèvres : l’aurait-il fait ? "Je n’ai aucun doute sur le fait que j’aurais obéi si le Président m’en avait donné l’ordre, ni sur ce qu’aurait fait mon équipage : il m’aurait suivi. Mais la puissance destructrice qui pourrait être mise en œuvre est d’abord là pour que personne ne nous attaque. Le but du SNLE, ce n’est pas de faire la guerre, c’est de protéger la paix."

"Tournons-nous résolument vers la mer !"

Après ces événements, Bernard Rogel a rejoint l’état-major des Armées à Paris, comme patron des opérations de 2009 à 2011, au moment où la France engageait près de 12 000 hommes en Afghanistan, en Libye et en Côte d’Ivoire. En 2011, il devient chef d’état-major de la marine. "Cela a été une période difficile de réduction d’effectifs et de budget. Et en même temps une période formidable de modernisation des armées. Nous avons vu la marine changer de forme, passer des bateaux anciens, mécaniques, à équipage très nombreux, à des bateaux numériques, plus électroniques. "
Nouvelle étape en 2016, il est nommé par François Hollande chef d’état-major particulier à l’Élysée. Emmanuel Macron l’a maintenu à son poste jusqu’à son départ à la retraite. "Remercions-le d’avoir fait cette nouvelle loi de programmation militaire, qui a permis d’éviter le déclassement de nos armées. Et aussi d’avoir donné un nouveau cap à la France en lui demandant de se tourner vers la mer."

Libéré de ses obligations militaires, l’amiral s’autorise désormais à sortir de sa réserve pour sensibiliser les politiques à l’importance des enjeux maritimes. "Lors de mes déplacements, je suis frappé de voir combien, où que l’on soit, en France et dans nos territoires d’Outre-mer, nous sommes proches de la mer. Nos zones maritimes nous donnent un statut privilégié de voisin du monde. Avec nos compétences maritimes dans tous les domaines, nous avons, presque sans le savoir, de l’or dans les mains. Le XXIe siècle sera maritime : réveillons-nous et tournons-nous résolument vers la mer ! "

Source web / Lignes de défense

 

Décembre 2022

Dans cette nouvelle édition du podcast long du CESM, le Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) reçoit l’amiral Bernard Rogel. Sous-marinier, ancien chef d’état-major de la Marine (CEMM) et ancien chef de l’état-major particulier du président de la République. Il est interrogé par Pierre Piotrowski de Vilno.

Dans cet entretien passionnant il revient sur sa très longue carrière et partage ses expérience, en décryptant les enjeux d’un monde en profonde évolution qui fait face au retour des stratégies de puissance.

Le podcast est à retrouver ici : https://lnkd.in/g2K9piWG

 

 

 

 

Cliquez sur l'image pour agrandir

Extrait Ouest-France / 31 août 2023

Remerciements Thierry Le Breton

 

 

Jean François Querat, Prefet Maritime de l'Atlantique,

l'Amiral Bernard Rogel ancien Chef d'Etat Major de la Marine

Michel Morvan, Président de la branche Bretonne de l'Institut Français de la Mer

Xavier Laubie, responsable du Service Historique de la Défense

à l'occasion de la publication du livre de l'Amiral Rogel "Un marin à l'Elysée", un parcours étonnant et un livre passionnant...

Remerciements Michel Morvan / 14 septembre 2023 - SHD Brest / Source Stéfane France

 

 

Extrait X / 26 septembre 2023

 

Extrait Twitter / 16 janvier 2024

 

Lien web

 

Extrait Le Figaro / 13 février 2024

Remerciements Thierry Le Breton

 

 

 

Sources : EMA

Droits : Ministère de la défense

Source Facebook / Marine Nationale

 

Retour Officiers et anciens élèves

 

La reproduction pour un usage privé est autorisée. Toute diffusion est soumise à l'autorisation du webmestre, créateur et propriétaire de ce site, voir mentions légales !

http://lalandelle.free.fr   http://cvjcrouxel.free.fr  http://tcdorage.free.fr  http://anciensdubourdais.free.fr  http://anfmc.free.fr