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- Officiers et anciens élèves -

 

 

René Marie ROBERT

(1843 - 1889)


 

 

Né le 1er septembre 1843 à LANNION (Côtes d'Armor) - Décédé le 24 juin 1889 à CONTREXEVILLE (Vosges)

Père de René, promotion 1887


Entre dans la Marine en 1860.

Aspirant le 1er août 1862; port ROCHEFORT.

Enseigne de vaisseau le 1er septembre 1866

Sur le "BISON", aviso à vapeur, à la naissance de son fils en 1869

Lieutenant de vaisseau le 9 septembre 1872.

Au 1er janvier 1879, sur le cuirassé "PROVENCE", Escadre d'évolutions (Auguste BARBOTIN, Cdt).

Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1880

En 1881, Commandant le Torpilleur n° 21, affecté à la Défense mobile à BREST (Emile RÉGNIER-VIGOUROUX, Cdt).

Au 1er janvier 1885, sur le cuirassé "DÉVASTATION", Escadre d'évolutions (Nicolas LE BOURGEOIS, Cdt).

Au 1er janvier 1886, en résidence à BREST.

 



 

Dossier Légion d'Honneur / Lien web

 

Complément

René Marie a fait ses études au Lycée impérial de Brest. Il en sort bachelier ès lettres et ès sciences.

Il entre à l'Ecole navale impériale le 2 octobre 1859.

Par lettre du 31 août son père sollicite pour lui une bourse d'études auprès du Ministre de la Marine, car il a un autre fils qui a entrepris des études pour être chirurgien de la Marine.

René est aspirant de 2è classe le 1er août 1862, puis de 1ère classe le 1er septembre 1864.

En 1864-66 il est sur la frégate cuirassée Provence qui fait campagne de guerre en Chine et en Cochinchine.

Il est enseigne de vaisseau le 1er septembre 1866.

En 1867, il est sur l'aviso à vapeur Etoile de la division navale du Sénégal, d'abord comme officier en second, puis comme officier d'ordonnance du Gouverneur de Saint-Louis du Sénégal.

En 1868-69-70, il est sur l'aviso à vapeur à roues Bisson en Méditérranée.

Il est instructeur d'artillerie.

Pendant la guerre de 1870 il fait campagne à l'Armée du Nord comme commandant la 1ere Batterie montée.

A la bataille de Bapaume, il a son cheval tué sous lui et subit des contusions importantes à l'épaule.

Il est ensuite affecté à l'état-major du vice-amiral major général à Cherbourg.

En 1872, il est affecté à l'Ecole de gymnastique de Joinville-le-pont, et est nommé lieutenant de vaisseau le 9 septembre 1872.

Il écrit un mémoire sur la gymnastique et les escrimes dans la Marine.

En 1873, il revient à Cherbourg. En 1874-1875, il est officier en second du bâtiment central de la Réserve à Cherbourg.

Le 6 juillet il publie une étude intitulée considérations sur l'attaque d'une passe défendue par des torpilles.

En 1876, il est sur le croiseur Laplace de la division navale de Terre-Neuve (chargé des montres).

Il écrit alors une Méthode sur la déviation des compas qui est examinée avec intérêt par une commission et est publiée dans la revue de la Marine en juillet 1876.

Elle a même fait l'objet d'un tiré à part.

En 1877, il est sur le vaisseau-école Bretagne à Brest sous les ordres du C.V Libaudière.

En 1878 il est affecté au cuirassé Provence toujours à Brest.. Puis en 1879 il est embarqué sur le cuirassé Gaulois à Toulon, pour revenir à Brest au bâtiment central de la Réserve.

En 1880-81, il est affecté à l'Ecole des défenses sous-marines à Rochefort, puis est nommé commandant du bateau torpilleur n°21 des bateaux torpilleurs du port de Brest (sa famille habite alors au 9, rue du château).

En 1881, il est nommé commandant de la goélette Nu-Hiva et résident des Iles Marquises.

Il avait rejoint son poste à bord du Navarin sur lequel sa femme et ses 3 enfants (7ans, 3 ans et 9 mois) avaient été autorisés à embarquer avec lui.

La famille s'installe à Taïo-Hore.

L'aîné des enfants (René) restera à Lannion pour y poursuivre ses études.

Paul, âgé de 3 ans lors du départ aux Iles Marquises décédera à Taïo-Hore en 1883.

A son retour en métropole en 1886, René Marie est affecté comme officier adjoint à la défense mobile de Brest.

En 1887-88, il est adjudant-major à la division des équipages de la Flotte à Brest où sa famille réside 41 rue du château.

Il est nommé capitaine de Frégate le 9 février 1889 (à cette époque le grade de capitaine de corvette n'existait pas).

Ayant demandé un congé pour soigner sa santé devenue très mauvaise, il décède subitement dans sa chambre d'hôtel à Contrexeville le 24 juin 1889.

 

 

Remerciements Stéphane Giran

Remerciements Bernard Dulou

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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