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Officiers et anciens élèves -
Henri Laurent RIVIÈRE
(1827 - 1883)
Né le 12 juillet 1827 à PARIS (Seine) - Décédé
le 19 mai 1883 à HANOÏ
Fiche Mémorial
Entre dans la Marine en 1843
Aspirant le 1er août 1845
Enseigne de vaisseau le 1er septembre
1849, il sert en Escadre de Méditerranée sur l' "IÉNA" en 1850, le
"LABRADOR" en 1851, le "JUPITER" de 1852 à 1854.
Il participa à la campagne de Crimée
sur différents bâtiments.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 6
octobre 1855.
Lieutenant de vaisseau le 20 novembre
1856; port TOULON.
En 1857, il est sur la "REINE-HORTENSE"
et participe aux opérations provoquées par la guerre d'ITALIE.
En février 1860, il est l'Aide de camp
de l'amiral De GUEYDON, Préfet maritime du 5ème arrondissement de
TOULON.
Puis il commandera plusieurs bâtiments
à la Division du littoral Ouest de la FRANCE, puis en Méditerranée.
En 1866-1867, il fait campagne au
MEXIQUE sur le "RHÔNE", puis le "BRANDON" comme Second.
De retour il retrouve l'amiral De
GUEYDON Commandant en chef l'Escadre d'évolutions, comme Secrétaire
et Aide de camp.
Capitaine de frégate le 1er juin 1870,
il est nommé Second de la corvette cuirassée "THÉTIS".
Il est en congé à PARIS de mai 1871 à
fin 1875, avant d'être nommé Commandant de la "VIRE", affectée à la
NOUVELLE-CALÉDONIE.
Il participe aux opérations provoquées
à terre par une insurrection canaque.
Il rentre en FRANCE en 1879 et commande
le "CALVADOS". Capitaine de vaisseau le 30 janvier 1880.
Officier de la Légion d'Honneur, le 30
juillet 1878
En 1881, Membre de la Commission des
marchés.
En novembre 1881, il commande le
"TILSITT" et la Division navale de COCHINCHINE.
À la demande de l'amiral JAURÉGUIBERRY,
Ministre de la Marine, ayant décidé de l'envoi d'une expédition au
TONKIN, il arrive à HANOÏ en mars 1882, à la tête de 700 hommes et
de 3 canonnières.
Comme "Francis" GARNIER en 1873, il
s'empare de la citadelle le 25 avril 1882 et, répétition des
évènements, les "Pavillons-Noirs encerclent HANOÏ en 1883.
Source web
Il effectue une première sortie
le 16 mai, puis une seconde le 19 où il sera tué à CAN-GIAY, près du
"Pont de Papier"; ainsi que 7 Officiers dont l'Aspirant Paul MOULUN
et de nombreux marins et soldats.
Lien Fiche
Moulun
Source web
Il sera décapité, sa tête promenée au
bout d'une pique
Fort connu des milieux littéraires, sa
mort causa une grande émotion et secoua l'apathie de l'opinion
publique.
Les forces navales furent augmentées,
un Corps expéditionnaire de 4 000 hommes fût constitué sous les
ordres de l'amiral COURBET."
Acte de décès établi le 19 juin 1884
par le tribunal de première instance de Hanoï et transcrit à la
mairie de Paris (9e) le 21 août 1884
Source : J. Foucher, G.M. Thomas, La vie à Brest de
1848 à 1948, Editions de la Cité, 1976, page 202.
Extrait Cols Bleus / 23
mars 1991
Remerciements Dominique Duriez
Le commandant Rivière a laissé une œuvre littéraire de qualité.
Connu et apprécié par le monde artistique de l'époque, il publia de
nombreux ouvrages: études historiques (Histoire de la marine de
Louis XV, ...), poésies (Caïn, Pierrot, ...), romans (La main
coupée, La possédée, ...) pièces de théâtre (La Parvenue, Berthe d'Estrée,
...) et de nombreux articles dans le journal La Liberté et dans la
Revue des Deux-Mondes.
(Extrait Mémorial AEN)
Complément information, extraits Magazine Le Lien / N°68 / 1er
semestre 2012
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Autre reproduction
Complément / Extrait
Dictionnaire de biobibliographie générale, ancienne et moderne de
l\'Indochine française / A. Brebion
Né à Paris le 12
juillet 1827. Mort à Cân Giay (Tonkin) le 19 mai 1883. Marin el
littérateur. Entra à l'Ecole navale en 1843. Lieutenant de vaisseau
en 1856. Capitaine de frégate en 1870. Etait attaché à la division
navale de la Nouvelle-Calédonie lors de l'insurrection canaque en
1878, qu'il parvint à réprimer à la tête de quelques marins et d'un
détachement de déportés. Capitaine de vaisseau il fut nommé en
Cochinchine en 1882 où le gouverneur LE MYRE DE VILERS (voir ce
nom), le 26 mars 1882, l\'envoya au Tonkin ; il arriva à Hanoï le 2
avril 1882 où il trouva le commandant d\'infanterie de marine BERTHE
DE VILLERS (voir ce nom). Il avait sous ses ordres deux compagnies
d'infanterie de marine, une de débarquement, artilleurs, quinze
tirailleurs indigènes et les canonnières « Fanfare », « Massue
Massue « Carabine ». Il trouva sous les ordres du chef de bataillon
deux compagnies d'infanterie de marine. Après un ultimatum il
bombarda la citadelle d'Hanoï dont il s'empara le 25 avril et en
prit possession. Il occupa l'île de Hon Gay en mars 1883. Les
Anglais en avaient sollicité l'acquisition. Il enleva Nam-Dinh
l'année suivante le 27 mars 1883. Attiré dans une embuscade du chef
des Pavillons Noirs Luu VINH PHUOC, il y périt d\'un coup de feu. Il
avait été prévenu par Mgr PUGINIER, mais persuadé que les Pavillons
Noirs étaient un mythe, de plus ne voulant, malgré les
avertissements, taire ses intentions à table devant ses serviteurs
annamites et son interprète, il fut trahi par ce dernier. Luu VINH
PHUOC, prévenu de la sortie du 19 mai, laquelle était une sorte de
promenade militaire, annoncée sans souci des indiscrétions toujours
à redouter en pays ennemi ; Rivière était en voiture avec les
provisions du déjeuner ; l'artillerie était au centre de la petite
colonne, ni éclairée, ni flanquée dans sa marche sur une chaussée
étroite qui était en contrebas, sur sa gauche le Pont de Papier
franchi, le talus la dominant, couvert de bambous. Son corps fut
décapité par les Pavillons Noirs. Sa tête salie fut suspendue dans
le camp des Pavillons Noirs. Elie fut retrouvée le 12 octobre. Homme
distingué, il aspirait, dit-on, à un fauteuil de l'Académie
française. Les Chinois le désignaient sous le nom de LY-OAI. Le nom
d'Henri Rivière a été donné à une voies d'Hanoï et à une d'Haïphong.
Furent tués ou
mortellement blessés à l\'affaire de Cân-Giay : Le chef de bataillon
d\'infanterie d\'infanterie marine BERTHE DE VILLERS, qui commandait
en second ; le capitaine d'infanterie de marine JACQUIN, le
sous-lieutenant d'HÉRAL DE BRISIS, MOULUN, aspirant de lIe classe de
la « Victorieuse ». Blessés : les lieutenants de vaisseau SENTIS, du
« Villiers » ; DUBOC, de la « Surprise; les enseignes CLERC, du «
Pluvier » ; LE BRIS, du « Léopard » ; le sous-commissaire DUCORPS,
du « Pluvier » ; le lieutenant d'infanterie de marine MARCHAND ; le
sous-ingénieur hydrographe GARNIER ; 27 hommes tués, 22 blessés.
Sa tête et celle des
Français tués restés sur le champ de bataille furent retrouvées
ainsi que les corps, grâce aux indications de Mgr PUGINIER, les 18
et 19 septembre 1883. La sienne et ses mains étaient à part dans un
coffre rempli de chaux.
Journal Illustré - 10
juin 1883 - Mort du Commandant Rivière ( Tonkin-Indochine )
Autre
Remerciements Emmanuel
Chantebout
D'après archives personnelles et le
dictionnaire des marins français d'Etienne TAILLEMITE
Dossier Légion d'honneur /
Lien web
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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