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Officiers et anciens élèves -
Charles RIGAULT de GENOUILLY
(1807 - 1873)

Né le 12 avril 1807 à ROCHEFORT
(Charente-Inférieure) - Décédé le 4 mai 1873 à PARIS (Seine)
Fils d'un ingénieur
maritime, Jean-Charles Rigault de Genouilly, et le petit neveu de l'amiral
Claude Mithon de Senneville de Genouilly.
Amiral français qui fut ministre
de la Marine sous le Second Empire. Il mena une expédition maritime
de colonisation en Chine puis au Vietnam.
Il fut élevé à la
dignité d'amiral de France et fait grand-croix de la Légion
d'honneur.
Il fut l'un des
fondateurs de la Société des secours aux naufragés à laquelle il
légua la plus grosse partie de sa fortune.
Entre dans la marine comme aspirant après avoir fait ses études à
l'École polytechnique en 1825
Aspirant ou Elève le 1er novembre 1827
Il
participa aux affaires de Grèce, au forcement de l'entrée du Tage, à
la prise d'Ancone où il pénétra le premier dans la citadelle.
Il
commanda la corvette La Victorieuse lors de la bataille de Tourane
contre la marine du royaume du Vietnam en 1847.
Passé capitaine de
vaisseau à l'âge relativement précoce de quarante-et-un ans, il se
distingue en commandant le premier vaisseau mixte, le Charlemagne,
lors de ses essais, en 1851.
Lors du bombardement de Sébastopol, en 1855, il commande les
batteries de la marine débarquées à terre
Son action lui vaut une
certaine célébrité auprès du grand public, les étoiles de
contre-amiral, et un siège au conseil d'amirauté.
En 1857, il est
nommé au commandement d'une expédition en Chine, projetée depuis
plusieurs années, mais retardée par les événements de Crimée.
Son
action, concertée avec les Britanniques, va se borner à quelques
coups de force périphériques, faute de moyens suffisants.
Après le
bombardement des forts du Bei He et l'entrée des alliés à Tianjin,
un traité de paix est finalement signé, le 27 juin 1858, sans
toutefois régler véritablement la question.
Pourtant, le 8 août
1858, Rigault de Genouilly est promu vice-amiral, et nommé
commandant en chef du corps expéditionnaire dans les mers de Chine.
Il décide alors de se porter vers l'Annam.
Le 30 août, son escadre
mouille devant Tourane ; deux jours plus tard, un ultimatum est
adressé à l'empereur Tu-Duc, mais demeure sans réponse. Rigault
tente un débarquement, s'empare facilement de Tourane, mais, faute
de matériel adapté et d'hommes, il doit renoncer à attaquer la
capitale, Huê, et il est même contraint de se retirer.
Il décide
alors de changer de stratégie et d'attaquer la Basse-Cochinchine,
grenier à riz du royaume.
Le 17 février, il parvient à prendre
Saïgon.
Mais la nouvelle des mécomptes des Européens en Chine
parvient à la cour de Huê, et renforce la résolution des Annamites.
Épuisé par le climat, Rigault abandonne son commandement au
contre-amiral Page ; ce dernier est contraint d'évacuer Tourane et
concentra nos faibles ressources dans Saïgon qu'il déclara port
franc et où il ne laissa sur place qu'une petite garnison de moins
de 800 Français sous les ordres du capitaine de vaisseau d'Ariès
secondé par le colonel espagnol Gutierrez qui commandait 200 hommes
de Manille, avant que l'amiral Page, avec toutes les forces dont il
disposait, se mette aux ordres de l'amiral Charner pour prendre part
à la guerre de Chine qui recommençait.
La ville de Saigon, sans
l'amiral Page, pendant près d'un an, va subir les assauts répétés de
l'armée annamite, jusqu'à l'arrivée providentielle de l'expédition
Charner.
Nommé sénateur à son retour en France, il est décoré de la
médaille militaire.
Peu importe la relativité des succès militaires de Rigault de
Genouilly. Le personnage, ambitieux et orgueilleux, sait tourner les
choses à son avantage : « Je dois maintenir et je maintiens que j'ai
pris Saïgon, que je ne l'ai point abandonné, qu'il n'a pas été à
reprendre, et que c'est moi qui ai donné Saïgon à la France »,
écrit-il, en 1862, dans une lettre personnelle au ministre de la
Marine pour se plaindre de certains de ses détracteurs. Rigault de
Genouilly a aussi ses défenseurs, parmi lesquels l'amiral Hamelin,
les maréchaux Pélissier et Canrobert ; on lit ses bulletins aux
Tuileries, on le dit très proche de l'impératrice...
Le 27 janvier 1864, Rigault de Genouilly est élevé à la dignité
d'amiral de France.
Le 20 janvier 1867, il est nommé ministre de la
Marine en remplacement de Chasseloup-Laubat.
Grâce à la confiance
personnelle de Napoléon III, il parvient à surmonter toutes les
tourmentes de la fin de l'Empire (Émile Ollivier aurait voulu le
remplacer par l'amiral Jurien de la Gravière).
Lorsqu'éclate la
guerre franco-prussienne, Rigault de Genouilly paralyse son
administration par ses hésitations: il veut commander en personne la
flotte expéditionnaire en Allemagne.
Après les premières défaites
françaises en Alsace et en Lorraine (7 août), il cherche à prendre
le commandement de la défense de Paris.
Mais, le 3 septembre 1870,
lorsque la nouvelle de la défaite lui parvient, il abandonne
purement et simplement le ministère et s'enfuit à Barcelone.
Sa sépulture est à Rochefort après que son corps fut déposé du 10
mai au 30 juillet dans la chapelle des Marins de l'église
Saint-Louis de Rochefort.
Source Web


Archive Musée Fusiliers Marins
Source Web et autres informations








Extrait Le Monde illustré / 17 mai 1873





Complément
Lettre de quatre page écrite par l'Amiral de France Charles Rigault
de Genouilly adressée de Paris, en 1861,
au Lieutenant de vaisseau Henri Rieunier qui se trouve toujours en
Cochinchine.



Remerciements Hervé Bernard


Source Twitter / 17 février 2021
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.netpages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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