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Ingénieurs du Génie maritime -
Frédéric REECH
(1805 - 1884)
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Né le 9 septembre 1805 à LAMPERTSLOCH (Bas-Rhin) - Décédé le 6 mai
1884 à LORIENT (Morbihan).
Inhumé dans son village natal.
Marié avec Bonne Marie BURET.
Etudes au Lycée impérial de Wissembourg.
1823 : il entre à l’Ecole Polytechnique.
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Novembre 1825 : il opte pour le corps du Génie maritime.
1826 : il est nommé sous-ingénieur à Brest.
1829 : il est affecté à Cherbourg puis à Lorient.
Mai 1831 : ses qualités exceptionnelles le font nommer chargé des
études puis quelques années plus tard Directeur des études de
l’Ecole d’application du Génie maritime.
Fonctions auxquelles il se consacre toute sa vie.
Il a comme élève DUPUY DELÔME.
1834 : il est nommé sous-ingénieur de première classe.
1835 : il invente plusieurs machines, notamment une locomobile à
vapeur.
1836 : il effectue un voyage d’études qui le conduit dans de
nombreuses usines et forges. A Paris, Rouen, Arras, Valenciennes,
Bruxelles, Liège et en Nivernais à Imphy, Fourchambault, La
Chaussade.
Mai 1841 : il est nommé ingénieur de deuxième classe.
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1844 : il publie Mémoire sur les machines à vapeur et leur
application à la navigation.
Janvier 1846 : il est promu ingénieur de première classe.
1851 : il est envoyé en mission à Londres pour visiter l’exposition
des produits de l’industrie.
Eminent théoricien de la propulsion à vapeur, il rédige une Théorie
de la force motrice du calorique et un cours de mécanique publié en
1852.
Avril 1854 : il est promu Directeur des constructions navales à
Lorient.
Il obtient de Napoléon III une décision autorisant le transfert de
l’Ecole du Génie maritime de Lorient à Paris.
12 août 1857 : il est élevé à la dignité de Commandeur de la Légion
d’honneur.
1870 : il quitte le service actif.
Plus théoricien que praticien il est considéré comme « un officier
d’un haut mérite scientifique, mais peu propre à remplir un poste de
directeur des constructions dans un port ».
Il participe à l’élaboration de la thermodynamique en publiant, à la
Revue de mathématiques pures et appliquées, un mémoire où il
présente une théorie analytique de la chaleur et de ses
échanges(1854).
Membre de l’Académie des Sciences.
Une rue porte son nom à Lampertsloch.
Une autre à Strasbourg.
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Extrait Le Morbihannais / 11 mai 1884
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Extrait Les Tablettes des Deux-Charentes / 13 mai 1884
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Dossier Légion d'honneur /
Lien web
SOURCES : bio Reech, E. Taillemite, Dictionnaire des marins
français. ENSTA, des anciens qui comptent. Base Léonore LH/2282/93.
Remerciements Patrick Labail
Remerciements Bernard Dulou
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