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Officiers et anciens élèves -
Louis Pierre Alexis POTHUAU
(1815 - 1882)
Né le 30 octobre 1815 à PARIS (Seine) - Décédé le 7 octobre 1882 à
PARIS VIIIe (Seine)
Fils d'Alexis Jean François et de claire Le Camus
Marié le 10 octobre 1861 à PARIS (Seine) avec Louise Emilie Sophie
MALASSIS
Neveu de l'amiral Duperré
Inhumé au cimetière du Père Lachaise
Entre dans la Marine en 1831
Aspirant le 15 octobre 1832
Enseigne de vaisseau le 10 avril 1837
Lieutenant de vaisseau le 26 octobre 1840
Capitaine de frégate le 19 décembre 1850
Capitaine de vaisseau le 5 octobre 1855
Commandeur de la Légion d'Honneur; port BREST.
Contre-amiral le 2 décembre 1864
Au 1er janvier 1869, Commandant en sous-ordre l'escadre
d'évolutions.
Grand officier de la Légion d'Honneur, le 8 décembre 1870
Vice-amiral le 23 janvier 1871
Alfred BARBOU : « L’amiral Pothuau », Éd. Jouvet et Cie, Paris,
1882, in-16 de XII et 246 p.
Remerciements Daniel Laheyne
Sénateur en 1876.
Ministre de la Marine et des colonies à 2 reprises
(du 21 février 1871 au 24 mai 1873, et du 12 décembre 1877 au 5
février 1879)
Grand croix de la Légion d'Honneur, le 1er avril 1880
Médaille militaire du 10 janvier 1882
Extrait La France militaire / 19
janvier 1882
Extrait Le Gaulois / 7 octobre 1882 / Erreur sur lieu de naissance
Complément d'information :
Né à Paris le 28 octobre 1815, mort à Paris le 7 octobre 1882, entra
en 1831 à l'Ecole navale, et fut successivement promu aspirant (15
octobre 1832), enseigne (10 avril 1837), lieutenant de vaisseau (20
octobre 1840) ; capitaine de frégate (19 décembre 1850), capitaine
de vaisseau 15 octobre 1855), et contre-amiral (2 décembre 1864).
Il
avait pris part à plusieurs expéditions importantes, avait assisté,
à bord du Triton, au bombardement de Tanger et de Mogador, et,
pendant la guerre de Crimée, à celui d'Odessa, à bord du Caton qu'il
commandait.
Il était membre du conseil d'amirauté depuis 1869,
lorsque éclata la guerre de 1870.
A l'investissement de Paris, il
fut nommé (septembre) commandant du fort de Bicêtre et des forts du
sud armés par la marine. Puis il reçut (novembre) le commandement de
la 6e division de la 3e armée de Paris.
A ce titre, il eut à
seconder, le 29 novembre, par une diversion du côté de
Choisy-le-Roi, la grande attaque tentée sur Champigny: avec les
fusiliers marins et quelques bataillons de la garde nationale, il
réussit a s'emparer de la Gare-aux-Boeufs, et ce succès relatif lui
valut le grade de vice-amiral (12 janvier 1871).
Elu, le 8 février suivant, représentant de la Seine à l'Assemblée
nationale, le 13e sur 43, par 139,280 voix (328,970 votants, 547,858
inscrits), il fut appelé presque aussitôt par Thiers au ministère de
la Marine et des Colonies, qu'il occupa du 19 février 1871 au 22 mai
1873.
Il marqua son administration par de : fortes réductions des
cadres et une série d'économies dans le matériel, poussa activement
les constructions navales et la fabrication des nouveaux canons
d'acier, et se prononça à l'Assemblée : pour la paix, pour
l'abrogation des lois d'exil, pour les prières publiques, pour le
pouvoir constituant de l'Assemblée, contre le service de trois ans.
Il prit part à un grand nombre de discussions, notamment sur la
situation de Paris après l'insurrection du 18 mars, sur les budgets
de la marine, sur les projets de loi relatifs à l'interdiction de
fonctions salariées aux membres de l'Assemblée, à la marine
marchande, aux lieux de transportation, à la condition des déportés
à la Nouvelle-Calédonie, à l'établissement du jury dans lès
colonies.
Partageant les idées du chef du pouvoir exécutif sur la
nécessité d'établir une République conservatrice, il donna sa
démission à la chute de Thiers, le 24 mai 1873.
Il prit alors place
au centre gauche, se prononça contre le ministère de Broglie, pour
la proposition Perler tendant à l'organisation de la République (15
juillet 1874), pour la proposition Maleville demandant la
dissolution de l'assemblée (29 juillet 1874), parla contre le projet
de loi relatif à l'inéligibilité comme député des militaires et
marins, sur la situation de la marine, et, après avoir voté
l'ensemble des lois constitutionnelles, fut élu, le 10 décembre
1875, sénateur inamovible par l'Assemblée nationale, le 8e sur 75,
par 362 voix (690 votants).
Au Sénat, il s'assit au centre gauche, et suivit la même politique
que précédemment.
Au 16 mai, il vota avec l'opposition contre la
dissolution de la Chambre des députés.
Après les élections
républicaines d'octobre et l'échec des derniers essais de résistance
du cabinet du 16 mai, il accepta, dans le nouveau cabinet Dufaure
(13 décembre 1877), le portefeuille de la Marine et des Colonies
qu'il conserva jusqu'à la retraite de M. Dufaure (3 février 1879),
après l'élection de M. Jules Grévy à la présidence de la République.
Le 18 février, l'amiral Pothuau fut nommé ambassadeur de la
République française à Londres; il donna sa démission l'année
suivante (30 avril 1880), revint prendre sa place au Sénat, où il
soutint, jusqu'à sa mort, survenue deux ans plus tard, la politique
républicaine conservatrice.
Grand-croix de la Légion d'honneur (1er avril 1880).
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et
Cougny (1889)
Source web
Source Ministère de la culture / Médiathèque du patrimoine
Source / Le Monde Illustre N°1333 Le Vice-Amiral Pothuau
Complément PDF
Dossier Légion d'Honneur /
Lien web
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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