-
Officiers et anciens élèves -
Paul Marie PÉRON
(1893 - 1918)
Né le 6 avril 1893 à La GENEVRAYE
(Seine-et-Marne) - Décédé le 29 septembre 1918, au passage de
l'AILETTE (Aisne).
Fils d'Elie Charles et de Gabrielle
Catherine BERTAUX, mariés le 8 septembre 1890 à BREST (Finistère)
A son décès, parents domiciliés à
Palaren - GUIPAVAS (Finistère)
Mention frères, Maurice et Marcel,
ainsi que soeurs, Yvonne et Renée
Fiche Mémorial

Entre dans la Marine en 1912
Enseigne de vaisseau de 2ème classe le
5 août 1914; port BREST.
Enseigne de vaisseau de
1ère classe le 7 novembre 1916; port BREST.
Cet Officier affecté au
Bataillon de Fusiliers Marins, est tué aux combats, au passage de
l'Ailette, en entraînant vigoureusement sa compagnie à l'attaque
d'un point de passage solidement tenu par l'ennemi.
Citation à l'ordre de
l'Armée navale : " Officier réputé pour sa bravoure ; blessé au
cours de l'attaque du 14 septembre 1918, a pris néanmoins le
commandement de sa compagnie en remplacement de son capitaine blessé
et évacué et a contribué largement, par son énergie et son esprit de
décision, à la capture de nombreux prisonniers et d'un matériel de
guerre important. Quelques jours plus tard, a dirigé très
énergiquement une opération de reconnaissance au cours de laquelle
il a infligé un ennemi très supérieur en nombre des pertes sérieuses
et a rapporté les renseignements demandés.
Mort pour la France, le
29 septembre 1918, en entraînant vigoureusement sa compagnie à
l'attaque d'un point de passage solidement tenu par l'ennemi.".
Chevalier de la Légion
d'Honneur à titre posthume.
Dernier domicile à
GUIPAVAS (Finistère).
Mention Mort pour la
France

Source Web

Extrait La Dépêche de
Brest / 20 octobre 1918
Complément informations
Extrait du rapport
du lieutenant de vaisseau ANGER, Commandant le bataillon de
fusiliers marins, pour les opérations de la journée du 14 septembre
J’extrais du rapport du capitaine VALTEAU ce qui suit :
« Nos hommes attaquant avec beaucoup de mordant, les positions
allemandes précitées (comprenant 5 lignes successives de tranchées
et le Moulin de Laffaux) furent enlevées très rapidement, et
l’ennemi fortement bousculé ne se défendit que faiblement AH plus 50
minutes ; l’objectif final de la compagnie, tranchée de Fruty entre
99.37 et 05.36 était atteint. Dès notre arrivée à cet objectif, nous
dépassions ce dernier pour attaquer un groupe ennemi fort d’environ
100 hommes qui, de la partie du bois placée au nord de la tranchée
de Fruty, nous mitraillait avec vigueur. Après 3 bonds de 50 mètres
et une charge à la baïonnette, la partie du bois était à nous ainsi
que 70 prisonniers ; le bois purgé d’ennemis, nous reprenions en bon
ordre nos emplacements d’arrivée dans la tranchée de Fruty, en
liaison gauche avec le 165ème R.I. et à droite avec des éléments de
la 1ère compagnie. »
Le capitaine VALTEAU avait, au début, été blessé d’éclats de 75 à la
main, au bras et au côté. Légèrement pansé, il garda le commandement
de sa compagnie.
L’enseigne de vaisseau JEANNIN, blessé grièvement également par
éclats de 75, avait été évacué.
La 3ème compagnie a rencontré de la résistance dans le bois du
Moulin et le bois de Fruty. A l’arrivée sur l’objectif fixé, cette
compagnie était accueillie par des feux nourris de mitrailleuses
ennemies installées dans une partie de la tranchée de Fruty aux
environs de 07.36. Le capitaine MARRAST tombait mortellement frappé
immédiatement après l’enseigne de vaisseau DUBOIS. Le premier-maître
POTIN prenait le commandement de la compagnie après la mort de ces
deux officiers ; il assurait la tenue de la position, sa liaison à
droite avec le 169ème R.I. et à gauche avec des éléments des
bataillons HUBERT et LAFONT.
La 1ère compagnie, en soutien de bataillon, avait un peloton
spécialement chargé, avec le groupe PASCAUD de lance-flammes, de
dégager les carrières de Fruty. Cette opération terminée, la
compagnie s’établissait dans des trous d’obus. Vers 9 heures du
matin, le capitaine FEUILLADE blessé à la cuisse, remettait le
commandement à l’enseigne de vaisseau PERON. Celui-ci, après
avoir vérifié l’évacuation par l’ennemi des carrières de Fruty, y
laissait jusqu’au 15 au matin une garnison d’une section.

Remerciements Bernard
Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
Retour Officiers
et anciens élèves
|