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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Germain Hector PÉRIGOT

(1816 - 1900)

 

 

Né le 30 décembre 1816 à DEVANT LÈS PONTS (Moselle) - Décédé le 27 juin 1900 à PARIS (Seine)

Fils de Jean Germain et de Marie Antoinette LANDRY

Marié le 20 avril 1853 à BASTIA (Haute-Corse) avec Marie Joséphine BONAVITA.
 


Entre dans la Marine en 1832 (port TOULON)

Aspirant le 16 octobre 1833

Enseigne de vaisseau le 21 août 1839; port CHERBOURG.

Au 1er janvier 1841, sur la frégate "CALYPSO" à ROCHEFORT (Léonor DE PÉRONNE, Cdt).

Lieutenant de vaisseau le 17 octobre 1844.

Au 1er janvier 1847, 15ème cie sur le vaisseau de 120 canons "SOUVERAIN", Escadre d'évolutions. ...

Chevalier de la Légion d'Honneur, le 18 décembre 1848

Au 1er janvier 1849, chargé de la 30ème Cie sur le vaisseau de 90 canons "INFLEXIBLE", Escadre d'évolutions (André CLAVAUD, Cdt).

Capitaine de frégate le 8 mars 1854.

Officier de la Légion d'Honneur.

Au 1er janvier 1857, port TOULON.

Capitaine de vaisseau le 26 août 1861.

Au 1er janvier 1863, port TOULON.

Au 1er janvier 1864, en résidence à PARIS, Membre du Comité hydrographique.

 

Les officiers de l'escadre cuirassée au Portugal (1865)
1e Rang : Cmdt Pierre (chef d'EM), Amiral de la Roncière, Cvx Duperré
2e Rang : Cvx Lebris (Magenta), Desvarannes, Périgot
3e Rang : Baehm (Flandre), Bélégine
 

 

Commandeur de la Légion d'Honneur le 26 septembre 1866.

Au 1er janvier 1869, Membre du Conseil des travaux de la Marine - nomination du 19 octobre 1868 - auprès du Vice-amiral Philippe TOUCHARD, Président; Membre du Comité consultatif de l'Artillerie de Marine et des colonies (Président Nicolas LABROUSSE, Vice-amiral).

Au 1er janvier 1872, sur la frégate cuirassée "OCÉAN", Chef d'État-Major auprès du Vice-amiral REYNAUD, Commandant en chef l'Escadre d'évolutions.

Contre-amiral le 19 avril 1873

Au 1er janvier 1874, Major de la Flotte à TOULON.

Le 18 août 1874, Commandant la Division navale de l'Océan Pacifique, pavillon sur le cuirassé "LA-GALISSONNIÈRE".

Idem au 1er janvier 1876.

Vice-amiral le 12 décembre 1878.

En 1879-1881, Commandant en chef, Préfet maritime du 3ème arrondissement de LORIENT. Il quitte le service actif le 30 décembre 1881.

Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 18 janvier 1881

 

Extrait Le Temps / 28 juin 1900

 

Extrait Le Petit Caporal / 29 juin 1900

 

 

Extrait Gazette nationale / 29 juin 1900

 

 

Extrait L'Estafette / 30 juin 1900



Dossier Légion d'Honneur / Lien web

 

Complément d'information :

Comme son ami Duparc, 1’élève Périgot ne fit qu'un court séjour de quelques mois avec l'expédition Dumont d'Urville qu'il quitta, au retour de la première pointe vers le pôle Sud, lors de l'escale à Valparaiso.

Fils d'un officier de l'armée de terre en retraite, c'est un garçon plein de santé et de dynamisme.

Il passe le concours de l'Ecole navale par passion pour la mer.

Depuis son plus jeune âge, la mer, la marine, les navires l'attirent. Il est de la même promotion que De Flotte, qu'il ne rencontrera pas à bord puisque ce dernier n'embarquera, pour le remplacer, qu'à l'escale de Tahiti.

Déjà à l’Ecole navale, il se fait remarquer par son dynamisme et sa fougue. Sa passion s'embarrasse peu de théorie, il a hâte de naviguer. Lors des sorties en mer de la promotion, il se distingue par son sens de la manœuvre. Ses instructeurs le remarquent plus dans ces moments que lors des cours théoriques. Ce que le commandant de l’Ecole traduit dans son premier rapport, en 1833, par: I1 montre peu d'aptitude pour les études théoriques "... (mais) montre une aptitude particulière pour la manœuvre.".

Dès qu'il est sorti de l'Ecole, il obtient des embarquements intéressants, où il fait preuve de ses connaissances et de son habileté.

Les rapports de ses commandants traduisent ces capacités, avec une prémonition certaine : «J'ai eu beaucoup à me louer "de son zèle et de son aptitude. Je-ne doute pas qu'il ne devienne un jour un excellent officier." (1) ; ou bien encore "Un zèle et une assiduité remarquables. A de grandes dispositions pour le métier. (2)

(1) Octobre 1835. Ce rapport comme un certain nombre des suivants figure dans une liste de synthèse, recopiée avec dates mais sans origines.
(2) Novembre 1836. Même origine que le précédent rapport.

Lorsqu'il présente sa candidature pour l'expédition de circumnavigation de Dumont d'Urville, son dossier déjà élogieux le fait recruter immédiatement.

Il servira sur la Zélée. L'équipe dynamique de la Zélée lui convient parfaitement et il s'y intègre sans problèmes. Il se fait remarquer par son activité dès l'escale des Canaries.

Lors de la campagne hydrographique du détroit de Magellan, il est partout.

L'apparition des premières terres antarctiques et des icebergs le ravissent et il est toujours parmi les premiers à armer la baleinière qui va conduire les scientifiques à terre.

Ce dynamisme, ce plaisir de bien faire, sont à l'origine de son éviction d'une expédition où il se plaisait tant.

A force de se promener sur la banquise et d'escalader les icebergs, sans protection particulière, Périgot fut atteint d'une ophtalmie qui, par manque de soins, ne fit qu'empirer.

A Valparaiso, il a perdu une grande partie de son potentiel de vision et il est hors de question qu'il puisse continuer le voyage.

C'est donc la mort dans l'âme que le commandant Jacquinot doit se résoudre à demander à Dumont d'Urville de le laisser aux soins du consul de France. Il débarque le 29 mai 1838.

Ce n'est que quinze mois plus tard, non totalement guéri, qu'il parvient en France, où les médecins se contentent de diagnostiquer une "maladie rebelle des paupières".

La tristesse d'avoir abandonné l'expédition est compensée par la nouvelle de sa promotion au grade d'enseigne de vaisseau, le mois précédent, en août 1839.

Par la suite, il mène intelligemment une carrière sans exploits mais sans heurts.

Il touche à tous les genres de navigation, à toutes les spécialités, rien n'a de secret pour lui.

Ses rapports avec ses semblables autant qu'avec ses supérieurs sont toujours empreints de gentillesse et de considération réciproque. Partout où il passe on le remarque en bien. C'est un professionnel, il fait bien tout ce qu'il entreprend et la confiance règne autour de lui.

Capitaine de vaisseau en 1861, il espère comme ses collègues, être promu contre-amiral au bout d'une dizaine d'années de grade.

A la fin de ce temps, en 1870, il est nommé commandant de la Marine à Dunkerque et tout laisse penser que ce sera son dernier poste, un cadeau avant la retraite.

Mais de la défaite, surgit la République. Un grand mouvement a lieu parmi les officiers supérieurs, ce qui vaut à Germain Périgot, officier idéal, d'être promu contre-amiral.

Quelques mois plus tard il est nommé commandant de la division navale du Pacifique, où il reste durant près de quatre ans à naviguer dans ces eaux que le sort n'avait pas voulu qu'il voit, 36 ans plus tôt.

Rentré en France en 1877, il est promu vice-amiral en 1878, grade que seul des deux équipages, avec Jacquinot et Coupvent-Desbois, il atteindra, Il sera préfet maritime de Lorient.

 

Source Université de Provence / Doctorat d'Histoire présenté par Christian COUTURAUD sous la direction de M le Professeur MIEGE / "Le Troisieme Voyage de Circumnavigation de J.S.C. Dumont d'Urville 1837 - 1840" / Avril 1986.

 

 

 

 

Remerciements Georges Gadioux

Remerciements Bernard Dulou

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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