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Officiers et anciens élèves -
Michel PERCHOC
(1957 - 20..)

Né à Brest le 19 octobre 1957 dans une
famille de cinq enfants.
Elève de l'École Saint Louis puis du
collège Charles de Foucauld.
Décide d'entrer au collège naval en
classe de terminale puis y poursuit ses classes préparatoires.
A Brest, la tentation naturelle est de
rêver aux horizons maritimes lointains ; le passage du concours de
l'École navale y est un usage fréquent
Son frère Serge né en 1956 fera un
choix assez proche puisqu'il sert également la Marine comme médecin
sous-marinier, après avoir suivi la formation de l'ESSA Bordeaux.
A Brest, Michel a le bonheur de
rencontrer sur son chemin Catherine, une jeune femme exceptionnelle
et solide : elle démontrera une adaptabilité remarquable pour
affronter les mutations variées imposées par la Marine et pour
élever sept moussaillons particulièrement adorables :
Florence née en 1984, Marie en 1986,
Arnaud en 1987, Amaury en 1992, Raphaèle en 1994, Tristan en 1996 et
Thibault en 2001.
Carrière et itinéraire
Entre à l'École Navale en septembre
1978.
A l'issue de la campagne d'application
sur le Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, il opte pour la spécialité
de missiles-artillerie.
Marié avec Catherine Fagot le 3 août
1981 à Brest (il a 23 ans et elle 19 ans), ils habitent tout d'abord
à Rennes pendant deux ans alors que Catherine termine ses études de
sage femme.
A sa demande, durant cette période,
Michel Perchoc est affecté à Cherbourg sur l'aviso Second-maître Le
Bihan en tant que chef de service artillerie, après avoir suivi un
petit stage de formation (Canvega) au CIN Saint-Mandrier. Cette
affectation sera celle de l'apprentissage, la taille du navire s'y
prête bien. Le navire navigue beaucoup, près de 200 jours par an.
A l'issue de cette dure affectation
cherbourgeoise, le cours de spécialité a lieu de septembre 1983 à
juin 1984 au CIN Saint-Mandrier. Cette période de stabilité à terre
est heureuse et voit la naissance de l'aînée Florence, qui choisit
d'accoster à la clinique Notre Dame durant la seule semaine de mer
de son papa ! Alors en école pratique d'artillerie sur le croiseur
Colbert.
Le couple habite tout d'abord à Saint
Mandrier, aux Hauts de Saint Georges (1983-1984), petit nid douillet
capable d'accueillir une toute petite crevette : Florence. Puis
c'est Toulon (1984-1986), dans un bel et bruyant appartement
boulevard Foch. L'équipe s'étoffe avec l'arrivée de Marie en 1986,
dont les cris aigus sont à peine couverts par le bruit de la
circulation. Enfin dans une petite maison pleine de charme dans le
quartier du Mourillon (1986-1988), arrive un enfant sage, Arnaud, en
1987.
Michel Perchoc sert dans la spécialité
des armes comme adjoint puis chef de service sur différentes unités
qui seront appelées à agir en missions de longue durée, en situation
opérationnelle : c'est le cas du porte-avions Foch appelé en 1984
aux opérations conduites au profit du maintien de la paix au Tchad
(opération Mirmillon), puis sur le Jean de Vienne où il participe à
deux reprises (1986 et 1987), à des missions de longue durée dans le
Golfe Arabo-persique pendant la guerre Iran-Irak.
Ces deux affectations lui permettent
d'apprécier des commandants aux talents humains indéniables : les
capitaines de vaisseau Jean-Noël Turcat et François Deramond sur le
Foch, Aymar Petyst de Morcourt sur le Jean de Vienne.
Sur le Foch, le commandant Turcat
demande au jeune enseigne de vaisseau de rédiger un journal de
communication interne : Foch Info est né ! On y trouve des notes
d'information sur la Marine, sur la carrière et la reconversion (en
plus de ses fonctions d'artilleur il est officier conseil, chargé
des appelés).
Les hasards des affectations conduisent
sur la frégate un jeune appelé, François de Muizon, ami d'enfance de
Brest. Il prépare son agrégation de philosophie, témoigne de sa foi
à bord alors qu'il se pose la question du sacerdoce, et accepte de
devenir le parrain d'Arnaud.
Michel Perchoc est remarqué sur cette
frégate comme officier de manœuvre par un commandant
particulièrement énergique, le capitaine de vaisseau Jean Luc
Delaunay et reçoit à Djibouti des mains de l'amiral Jacques Lanxade,
alors Amiral commandant la Marine en Océan Indien, la croix de la
valeur militaire à titre exceptionnel (1986).
Après ces années de missions de longue
durée, place à une vie de famille moins malmenée : Michel Perchoc
refuse l'affectation sur la Jeanne d'Arc et accepte l'armement de la
frégate Latouche Tréville à Lorient. Mais ce caprice a un prix : ce
sera une corvée d'instructeur à l'École Navale de septembre 1988 à
janvier 1989.
L'installation à Lorient se fait dans
un appartement du centre ville, Catherine travaille alors à la
clinique du Ter. La frégate navigue assez souvent pour ses essais,
en particulier lors de la traversée longue durée. Michel Perchoc
rencontre à bord Yves Monniaux, dont il sera le témoin lors de son
mariage et le major Noel, président des officiers mariniers et
figure de l'Île de Groix.
Retour à Brest en 1990 pour deux ans,
Catherine travaille comme sage femme à la clinique Pasteur… où naît
Amaury en 1992.
Nommé capitaine de corvette, Michel
Perchoc est Directeur de l'enseignement au CIN Brest alors que monte
en puissance l'École de Maistrance. Le tableau de commandement sort
en décembre 1991 : ce sera l'année prochaine le départ pour les
Antilles.
Il prend le commandement en juillet
1992 du batral Francis GARNIER, basé à Fort de France.
Il participe alors à des missions
d'entraînement des forces armées basées dans les Antilles-Guyane, en
particulier à différents exercices interarmées dans les îles de
l'arc Caraïbe. Le Francis Garnier a régulièrement la chance
d'apporter son assistance à des voiliers en difficulté, ce qui
sauvera même la vie à deux imprudents en situation délicate. Le
second, habile manœuvrier, le lieutenant de vaisseau Launay, apporte
toute son expertise. L'officier en troisième deviendra un ami cher,
le jeune Nicolas Cailliez, qui s'installe à Fort de France avec sa
jeune épouse Amélie.
Le logement loué par la Marine se
trouve à la Croix Terreville à Schœlcher ce qui permet la rencontre
d'Antillais très accueillants, en particulier un couple formidable
Raymond et Jacqueline Couffe, Raymond sera parrain de la petite
Raphaèle.
De retour en France en 1992, Michel est
nommé à l'État-Major de la Marine (EMM) au bureau "Programmes lutte
au-dessus de la surface ".
La petite famille de quatre enfants
trouve refuge en banlieue sud de Paris, dans une maison agréable au
parc immense. La maison est grande … et capable d'accueillir en 1994
la petite Raphaèle et en 1996 un petit garçon qui arrive au galop,
Tristan.
L'année du retour est marquée par le
bachotage du concours du Collège Inter-armées de Défense CID.
Après les contraintes horaires du
travail à l'EMM, une année d'étudiant à l'École Militaire est
bienvenue. Un conférencier, Hervé Couteau Bégarie, responsable de
cycle des relations internationales, incite les marins à faire
connaître leur métier, les opérations actuelles… en écrivant. Il
souligne que les publications de réflexion et de pédagogie sur ce
monde maritime militaire sont malheureusement trop rares.
Retour à l'EMM pour trois années dans
les fonctions d'officier de programme des frégates La FAYETTE.
Michel Perchoc a le souci de
communiquer sur ces nouveaux navires ce qui l'amène à rédiger
pendant son temps libre un ouvrage documenté sur ces frégates qui
est publié par l'ADDIM, organisme institutionnel d'édition du
ministère de la Défense.
Le livre aura une tonalité pédagogique
: quoi de mieux que le dessin pour expliquer ? Pascal Pommier,
éditeur à l'ADDIM, lui conseille de contacter André Lambert qui
illustre régulièrement la revue des marins, Cols Bleus. La
complicité des deux auteurs commence !
Les frégates furtives La Fayette paraît
en 1997 et est tiré à 5 000 exemplaires.
Un vernissage est organisé à bord de la
péniche du cercle de la mer, accostée au pied de la Tour Eiffel.
André Lambert propose de rédiger un ouvrage présentant des planches
illustratives de l'évolution de l'École Navale entre les années 1950
et 2000. Les auteurs contactent Marines Éditions, Gilles Garidel et
son équipe sont de bons conseils pour retenir la maquette de
présentation de l'ouvrage.
Quelques marins célèbres sont
interrogés pour recueillir leurs témoignages sur l'École, dont Éric
Tabarly, qui se dit très attaché à ce souvenir de formation. C'est
malheureusement en juin 1998 que disparaît Éric, en Mer d'Irlande.
L'École Navale paraît en 1998. Le livre
obtient un prix du Yacht Club de France et le prix littéraire des
Anciens de l'École Navale. Le tirage du livre est de 2 500
exemplaires, malheureusement cet ouvrage n'est pas à ce jour
réédité.
Toulon pour un an (1998-1999)
Il est désigné au commandement du TCD
Ouragan en août 1997 pour dix-huit mois. Pour marquer la prise de
commandement, un cocktail de 400 invités est organisé sur la
plateforme hélicoptères sur le thème d'une exposition de
photographies d'hommage à Éric Tabarly.

Les missions en Méditerranée et en
Afrique se succèdent, marquées par les évènements au Kosovo et en
Côte d'Ivoire. A l'occasion d'une escale à Bizerte, Michel Perchoc
est décoré de la légion d'honneur à l'ambassade de France à Tunis
par son excellence l'ambassadeur Jacques Lanxade (encore lui !).
A cette époque est publié Marine et
Marins. A l'issue du commandement, il demande une affectation à
Paris.
Désignation au poste d'officier de
programme des frégates antiaériennes Horizon. L'actualité est
chaude, les Britanniques viennent de quitter la coopération, il faut
reconstruire le programme à deux avec les Italiens…
A la demande du chef du Sirpa (le
capitaine de vaisseau Olivier Lajous), la coopération Lambert -
Perchoc se poursuit avec un petit album présentant les nouveaux
programmes de modernisation de la Marine : il s'intitule En avant
toute ! - La Marine racontée à Thibault.
La cible choisie par le Sirpa pour ce
livre est la jeunesse
André Lambert profite de cette
opportunité pour réaliser un grand nombre de planches présentant les
nouveaux programmes : BPC, Horizon, Beautemps-Beaupré… planches dont
des reproductions seront souvent affichées, pour son plus grand
plaisir, dans nombre de bureaux de marins…
Il commande l'équipage de conduite des
trois frégates furtives du programme SAWARI II, destinées à l'Arabie
Saoudite. (SAWARI est le nom de la fameuse bataille navale de DAT
AL-SAWARI, dite « Bataille des mâts » gagnée par l'Arabie sur les
Byzantins en 655 de l'hégire).
La première frégate, AL RIYADH a été livrée mi-2002, la deuxième,
MAKKAH, début 2004 et la troisième, AL DAMMAM fin 2004.
En 2003, nouvel album, la stratégie navale racontée à Thibault
co-édité par Ouest France (Edilarge) et la Marine Nationale.
Nouveau départ dans le civil
Il décide de commencer une nouvelle
carrière dans l'industrie navale, chez Navfco tout d'abord en 2004 à
la tête du département d'ingénierie navale, puis en 2006 chez
Armaris pour l'exportation des navires français.
Le 1er juillet 2007 il prend la charge du marketing opérationnel des
navires de surface chez DCNS (convergence du groupe DCN et Thales
Naval France
Au rayon livre, voici les ouvrages rédigés, consacrés à la Marine
1997 - Les frégates furtives LA FAYETTE
1998 - L'Ecole Navale prix 1998 du Yacht Club de France, prix AEN
1999 - Marine et Marins
2001 - En avant toute !
2003 - Stratégie Navale Prix ACORAM
2004 - Pages d'histoire navale prix Album Académie de Marine - Prix
Amiral Frémy - Album en 2005
2007 - Les marins français explorateurs
2007 - Renaissance Navale (FREMM, Horizon, BPC) en français et en
anglais
2009 - L'Esthétique Navale
En décembre 2002 et décembre 2003 paraissent sous son initiative
deux hors série de la revue Marine et forces navales consacrés aux
nouveaux navires de combat de surface.
puis est sorti L'outremer et la mer aux
éditions marines éditions, année 2011
Février 2014

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Format WMV - 20 mo






Remerciements Denis Cazenave
Photos et source web
Remerciements Bernard Dulou
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