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Officiers et anciens élèves -
Charles Paul Alexandre PASQUIER de FRANCLIEU
(1810 - 1877)

Né le 7 avril 1810 à
SENLIS (Oise) - Décédé le 14 novembre 1877 à VERSAILLES
(Seine-et-Oise)
Père de
Paul Armand, promotion
1860
Entre dans la Marine en
1825
Elève de 2ème classe
Elève de 1ère classe
Enseigne de vaisseau
il prit part au
débarquement en Algérie, à Sidi Ferruch, en 1830
A la chute de Charles
X, donne sa démission en 1830
Il s'occupa alors de la
culture de ses propriétés.
En 1848, aux élections
pour l'Assemblée constituante, il se présenta, dans les
Hautes-Pyrénées, mais ne fut pas élu, malgré une profession de foi
libérale.
Il avait publié un peu
auparavant une brochure, la Question de la veille est encore celle
du lendemain, où se trouvait cette phrase: « Je reconnais que les
rois ne sont pas possibles aujourd'hui, j'accepte donc la République
et je m'y rallie. »
De nouveau candidat aux
élections du 8 février 1871, il fut élu représentant des
Hautes-Pyrénées à l'Assemblée nationale, le 4e sur 5, avec 28,129
voix sur 42,776 votants et 67,003 inscrits.
Il se fit inscrire à
l'extrême droite, parmi les légitimistes intransigeants, et vota
pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la démission
de Titiers, qui était, disait-il, le « mauvais génie de la patrie »
Il s'abstint lors du
vote sur la prorogation des pouvoirs du Maréchal, vota pour l'état
de siège, contre le ministère de Broglie, contre la dissolution de
l'Assemblée, contre l'amendement Wallon, contre les lois
constitutionnelles.
En mai 1872, le duc
d'Aumale ayant avoué à la tribune ses préférences pour le drapeau
tricolore, M. de Franclieu lui écrivit une lettre pour lui reprocher
de pactiser avec la Révolution.
Il protesta contre la
prorogation des conseils municipaux, demanda, le 8 janvier 1874,
avec la gauche, que la nomination des maires fut laissée aux
conseils municipaux, et déposa un projet de loi sur la prose, où il
réclama, dans l'exposé des motifs, un jury spécial pour les organes
de la publicité.
Il signa l'adresse des
députés au pape à propos du Syllabus, et fit partie du pèlerinage de
Paray-le-Monial.
Le 11 décembre 1875, il
fut élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale, le 23e sur
75, avec 353 voix sur 690 votants.
Après le 16 mai, il
vota la dissolution, mais ne cacha pas combien peu de confiance lui
inspirait le gouvernement de l'ordre moral.
Il mourut quelques mois
après.

Extrait Le Soir / 15
novembre 1877
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et
Cougny (1889)
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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