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Officiers et anciens élèves -
François Ferdinand Philippe Louis marie d'Orléans
(1818 - 1900)

Né le 14 août 1818 à NEUILLY SUR SEINE (Hauts de Seine) - Décédé le
16 juin 1900 à NEUILLY SUR SEINE (Hauts de Seine)
Entre dans la Marine en 1831

Remerciements Eric Sinou-Bertault"
Aspirant le 8 septembre 1834
Enseigne de vaisseau le 25 août 1835
Lieutenant de vaisseau l 1er août 1836
Capitaine de frégate le 28 mai 1838.
Capitaine de vaisseau le 10 février 1839.
Le 16 septembre 1839, Commandant la frégate de 60 canons
"BELLE-POULE" et de la division chargée d'aller recueillir les
cendres de l'Empereur à SAINTE-HÉLÈNE en 1840.



Source / Musée "Ernest Cognacq" à St Martin de Ré
Remerciements Denis Cazenave
Anecdote
Ce sont les marins de la frégate
Belle-Poule qui ont été les premiers à pouvoir inscrire le nom de
leur unité sur un bonnet. Ils étaient tellement fiers d’avoir pu
ramener à bord de leur bâtiment les restes funèbres de l’empereur
Napoléon que le commandant, le Prince de Joinville, les a autorisé à
personnaliser leur bachi. Le nom bachi n’est pas le terme officiel.
Il viendrait probablement de « bâche », mot d’argot, signifiant
casquette.
Source Facebook / Marine nationale
Arrivé à CHERBOURG le 30 novembre il commande la flottille qui
remonte jusqu'à PARIS.
Au 1er janvier 1841, en rade à CHERBOURG.
En 1841, campagne sur les côtes de la HOLLANDE, puis aux ÉTATS-UNIS
et rentre en FRANCE par le PORTUGAL.
En juin 1842 en Méditerranée, il visite le Royaume de NAPLES.
En 1843 au BRÉSIL
Contre-amiral le 31 juillet 1843.
En 1844, à la suite de tensions avec le MAROC, il bombarde TANGER
puis MOGADOR en août et promu Vice-amiral le 18 septembre 1844.
En 1848, Commandant en chef l'Escadre de Méditerranée. il soutient
la politique de modernisation de la flotte, très hostile à GUIZOT.
Il quitte la FRANCE après la révolution de 1848.
Rentré en FRANCE en 1870, il demande à servir mais est expulsé par
GAMBETTA en janvier 1871.
Réintégré dans son grade en février 1872, il ne navigua plus.
Maintenu sans limite d'âge dans la cadre d'activité, il est rayé des
listes en vertu de la loi d'expulsion des princes en 1886.
Autres informations :
Le prince de Joinville naît à Paris le 14 octobre 1818. Comme ses
frères, il passe ses premières années au lycée Henri-IV où il
remporte de véritables succès. Il n'a pas encore 12 ans quand son
père , après les trois glorieuses, devient "Roi des Français".
Autant pour obéir aux ordres du roi, son père, que pour suivre ses
propres goûts, le prince se dispose à entrer dans la marine par des
études spéciales, subit ses premiers examens à Brest et commence à
l'âge de 13 ans l'apprentissage du métier de marin. Il s'embarque à
Toulon, au mois de mai 1831, comme aspirant de 2e classe sur la
frégate l'Arthémise, navigue sur les côtes de France et se rend en
Corse, à Livourne, à Naples, à Alger. Là, il est soumis à toutes les
épreuves imposées aux élèves de l'École navale.
Entre-temps sa soeur aînée, Louise-Marie d'Orléans, est devenue la
première reine des Belges en épousant le roi Léopold Ier de
Belgique.
Au mois d'août 1834, le prince de Joinville passe de nouveaux
examens à Brest sous la direction du chevalier Préaux Locré. Reçu
élève de première classe, il s'embarque immédiatement à Lorient sur
la frégate la Syrène, se rend à Lisbonne, aux Açores, et rentre en
France après trois mois de navigation.
Le 25 mai 1835, il part, en qualité de lieutenant de frégate, sur la
Didon et visite tous les détails des grands établissements de marine
britanniques de Portsmouth et de Cork.
L'année suivante, il fait un voyage dans les mers du Levant, sur
l'Iphigénie, en qualité de lieutenant de vaisseau. Il visite Smyrne,
où il essuie une tempête horrible, Rhodes, Chypre, Latakié, Tripoli
de Syrie, Beyrouth, Jaffa, Jérusalem, et une partie de la Terre
sainte.
En 1837, à bord du vaisseau l'Hercule, il se rend à Gibraltar, à
Tanger, à Ténériffe, débarque à Bône en octobre, et se met en route
en toute hâte pour rejoindre l'armée qui marche contre Constantine.
Cependant, le mauvais temps et la difficulté des routes le
retardent, et il n'arrive que le 17 octobre alors que le drapeau
français flotte déjà sur les murs de cette ville depuis le 13.
Avec le regret d'avoir manqué une occasion d'acquérir de la gloire,
le prince reprend la mer, explore les côtes du Sénégal et visite
Gorée. Il fait également plusieurs excursions à l'intérieur du
continent noir, où il rend visite à quelques chefs de tribus. Puis,
le prince fait voile pour le Brésil et arrive en janvier 1838 à Rio
de Janeiro. Il consacre ce mois à visiter les provinces et reçoit à
Rio sa nomination au grade de capitaine de corvette.
Du Brésil, le prince se rend en Guyane, à Cayenne, à la Martinique,
à la Guadeloupe. Il visite Washington, Philadelphie, Baltimore, les
chutes du Niagara, New York, Boston, etc. Partout, il recherche avec
ardeur les occasions de s'instruire, étudiant les mœurs et les
usages et suivant surtout avec intérêt les divers développements de
la puissance maritime. Après dix mois de navigation, il débarque à
Brest le 11 juillet 1838; mais son repos n'est pas de longue durée.
Au mois d'août suivant, une escadre reçoit l'ordre de se diriger
vers les côtes du Mexique pour mettre ses ports en état de blocus.
Le prince de Joinville ayant reçu le commandement de la Créole,
corvette de 24 canons, part de Brest le 1er septembre avec le
contre-amiral Baudin, commandant de l'escadre.
Le 27 novembre, l'amiral donne l'ordre d'attaquer Saint-Jean-d'Ulloa,
fort qui défend la ville de Veracruz.
Le 10 février 1839, le Roi décore le jeune commandant de la Créole
(21 ans) de la Légion d'honneur et l'élève au grade de capitaine de
vaisseau.
Au mois de mai suivant, le prince prend à Cherbourg le commandement
de la frégate la Belle-Poule. Il s'embarque à Toulon où il rejoint
l'escadre d'évolutions commandée par l'amiral Lalande. Il est nommé
chef d'état-major de la division navale et fait bientôt voile vers
le Levant, sur le Jupiter. Il débarque à Constantinople où un
épouvantable incendie ayant éclaté à Péra et à Galata menace
d'engloutir le plus riche quartier de la capitale. Le prince accourt
alors à la tête de ses marins et dirige les plus actifs secours. Son
intrépidité et celle de son équipage parviennent à préserver la
ville du plus immense danger.
De Constantinople, Joinville rejoint son escadre à Smyrne et
débarque à Toulon à la fin de décembre.
En 1840, le prince de Joinville participe au transfert en France des
restes mortels de l'empereur Napoléon Ier.
Au mois de mai 1841, le prince de Joinville, embarqué sur la
Belle-Poule, va visiter Amsterdam et tous les ports ou
établissements maritimes de la Hollande. Il fait ensuite voile vers
l'Amérique, visite le Cap-Rouge, Halifax, New York, Philadelphie,
Washington puis revient en Europe par Lisbonne, où il est reçu par
la reine Dona-Maria, et rentre en France en janvier 1842.
Avec toute la famille Royale, il est consterné par la mort
accidentelle de son frère, le prince royal Ferdinand-Philippe
d'Orléans.
Au mois de juin suivant, il repart sur la Belle-Poule avec l'escadre
aux ordres du vice-amiral Hugon. Il accompagne alors son jeune frère
le duc d'Aumale à Naples, puis à Lisbonne, et se dirige vers le
Brésil, où il arrive le 27 mars 1843.
Ce voyage a pour but la demande en mariage de la princesse Dona
Francisca de Bragança, fille de l'empereur Don Pedro 1er et sœur du
futur empereur Don Pedro II et de la reine du Portugal Dona Maria.
L'union des deux princes est célébrée à Rio de Janeiro le 1er mai
1843.
Immédiatement après, le prince ramène son épouse en France où
naîtront bientôt leurs deux enfants. Le 31 juillet 1843, Joinville
est nommé contre-amiral avec voix délibérative aux séances du
Conseil de l'amirauté.
Après leur mariage, le prince et la princesse de Joinville vont
rendre visite à la reine Victoria du Royaume-Uni.
En 1844, le gouvernement français, mécontent des agressions
réitérées des Marocains et de l'asile que ceux-ci accordent à Abd
El-Kader, exige de leur part une réparation. Une escadre est alors
envoyée sur les côtes du Maroc sous le commandement du prince de
Joinville.
Au mois de juin 1846, celui-ci prend le commandement de l'escadre
d'évolutions réunie en Méditerranée. Passionné par les progrès très
rapides des technologies nouvelles, le prince prend la tête de la
commission chargée d'étudier l'organisation d'une marine à vapeur.
Il apporte tout son appui à l'ingénieur Dupuy de Lôme.
Sur le terrain politique, l'opposition du prince à Guizot accroit sa
popularité.
Le 3 juin 1847, Joinville fait rendre les derniers devoirs aux
restes des prisonniers français de la Bataille de Bailén (guerre
d'Espagne, 1808), morts de misère sur le rocher de Cabrera, et dont
les ossements étaient restés sans sépulture.
Lorsqu'éclate la révolution de février 1848, le prince de Joinville
se trouve à Alger, près de son frère le duc d'Aumale, gouverneur de
l'Algérie depuis le mois de septembre 1847. Le 3 mars, les deux fils
de Louis-Philippe s'embarquent sur le Solon pour le Royaume-Uni où
ils rejoignent leurs parents proscrits.
Exilé avec sa famille, le prince participe aux côtés de ses neveux
le comte de Paris et le duc de Chartres à la guerre de Sécession
dans les rangs nordistes.
Revenu en France pendant la guerre de 1870, le prince combat
clandestinement les armées prussiennes.
Élu aux élections de 1871, il devient député de la Manche et de la
Haute-Marne.
Réintégré dans son grade, il est à nouveau exclu de la Marine par la
loi d'exil de 1886.
Le prince de Joinville meurt à Neuilly le 16 juin 1900.
Il a laissé de savoureux Vieux Souvenirs illustrés de sa main,
différentes études sur la Marine, l'État des Forces navales de la
France, le gouvernement britannique et la guerre de Sécession.
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Connu comme joueur, il aurait déposé sa montre pour honorer une
dette de jeu. Quelque peu honteux, il aurait alors prétendu l'avoir
oubliée chez sa tante. D'où l'expression « ma tante » pour qualifier
le mont-de-piété.

Source web








Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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