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- Ingénieurs du Génie maritime -



Gabriel NOSEREAU 

(1789 - 1864)

 

 

 

Né le 7 février 1789 à LOUDUN (Vienne)  -  Décédé le 11 juin 1864 à LOUDUN (Vienne)

Fils de ... Nosereau , médecin

 

Elève de l’Ecole impériale de polytechnique en 1809

 

 

Elève du génie maritime en 1811

En 1811, Lieutenant au Corps impérial des ouvriers militaires de la Marine

2ème bataillon de l’Escaut, ANVERS

En 1811 Sous ingénieur de 2ème classe Port ROCHEFORT

Capitaine d’ouvriers à ROCHEFORT de 1813 à 1815

 

On lui doit les constructions suivantes

 

 

Chevalier de la Légion d’Honneur le 30 octobre 1829

Ingénieur de 2ème classe le 1er septembre 1832

Officier de la Légion d’Honneur le 26 avril 1845

Directeur des constructions navales de 2ème classe (officier général)

 

Médaille de Sainte Hélène

 

Député de la Vienne, dans l’opposition de gauche de 1834 à 1846,

Monarchie de juillet pendant 5 législatures

Elu député le 21 juin 1834, (4e collège de la Vienne - Loudun), il prit place sur les bancs de la gauche, et vota le plus souvent avec l'opposition constitutionnelle,

Successivement réélu : le 4 novembre 1837, le 2 mars 1839, le 9 juillet 1842, et le 1er août 1846, il continua d'appuyer de son vote les opinions de la fraction la plus modérée du parti libéral.

Il se prononça : pour le projet de loi sur les incompatibilités parlementaires, pour l'adjonction des capacités au cens électoral, contre la dotation du duc de Nemours, et (1845) contre l'indemnité Pritchard.

Son nom ne figure pas parmi les signataires de la proposition de mise en accusation du cabinet Guizot en 1848.

Admis à la retraite le 26 février 1849, comme directeur des constructions navales, il vécut dès lors à l'écart des affaires publiques.

 

Membre de la Société des Antiquaires de l’Ouest

 

Extrait du Souvenir français, comité de Loudin

 

A noter, erreur de date de décès, il s'agit d'un fils décédé le 11 juin 1864

 

 

 

Extrait de la Nouvelle République

Nestor Nosereau a bouleversé l’urbanisme loudunais. Pourtant, il n’est pas le plus connu des maires de la ville.

C'est à la fin du XVIIIe siècle qu'une branche Nosereau s'installe à Loudun, venant de Saint-Maixent-l'Ecole et de Poitiers. François-Marie Nosereau, docteur en médecine, est nommé à l'hôpital royal de Loudun en 1785. Il a fait sa philosophie à Poitiers puis sa médecine en Avignon et à Montpellier. Il se marie le 28 août 1787 à Élisabeth Enderly de Montswick à Guesnes. La période révolutionnaire lui vaut d'être accusé par Gilles de la Tourette, qui lui reproche ses amitiés royalistes. Il est alors incarcéré, sa femme et ses trois fils, Gabriel, Hercule et Nestor, sont obligés de fuir à Saint-Maixent. Inscrit sur la liste des immigrés, François-Marie n'aura de cesse de se défendre. Une volonté qu'il transmettra peut-être à ses fils qui vont vivre pour rétablir à Loudun comme à Saint-Maixent la mémoire de leur père.

Maire pendant 33 ans

Gabriel, polytechnicien, sera député de la Vienne de 1834 à 1848, directeur des constructions navales de Rochefort et artisan de la reconstruction de la marine française. Hercule, commandant de la garde nationale, sera conseiller général des Deux-Sèvres et cumulera onze années de mandat de maire à Saint-Maixent. Nestor, lui, est capitaine de la garde municipale en 1832 à Loudun, dont il sera le maire de 1837 à 1870. Il sera aussi conseiller général de 1871 à 1874.

Nestor aime les choses en grand. Il fera donc construire le palais de justice, la prison et son œuvre majeure, l'hôtel de ville. Le 14 mai 1863, il inaugure ce que d'aucun appellent « le palais impérial ». Il donnait beaucoup de réception dans sa demeure du 27, rue de la Porte-de-Chinon, pour laquelle il avait fait venir un dessinateur de la cour impériale afin d'en réaliser le mobilier. Sa table était réputée. Les poissons et crustacés venaient eux aussi de Paris et du fournisseur agréé de la cour. Ses écrits étaient à l'image du personnage et un des discours qu'il composa pour la venue du préfet de la Vienne à Loudun fut repris par la presse parisienne, qui s'en moqua parce que trop dithyrambique. Il décède, toujours célibataire, en 1878 et est enterré au cimetière de Loudun. Sa maison, ainsi que d'autres propriétés, sera vendue en 1883 par sa petite-nièce Gabrielle. Elle hérite de ses biens et emporte les archives qui comportaient la totalité des souvenirs, jusqu'à la moindre facture, de la vie de Nestor Nosereau. C'est peut-être pour cela que malgré 33 années passées en tant que maire, Nestor Nosereau n'est toujours pas reconnu.

Source : Philippe Ridouard.

 

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Remerciements Bernard Dulou

 

 

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