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Officiers et anciens élèves -
André Georges NICOLAS
(1931 - 1958)
Né le 18 février 1931 à PARIS (13e - Seine) - Décédé le 7 mars 1958
au large de BIZERTE (Tunisie)
Oncle de Laurent Christophe
Berlizot (EN 85)
Fiche Mémorial
Entre à l'Ecole navale le 1er octobre 1949
Extraite photo de groupe
1949-1951 École navale Lanvéoc (Finistère)
Aspirant, le 1er octobre 1950
Enseigne de vaisseau 2ème classe, le 10 octobre 1951
1951-1952 Croiseur Jeanne d'Arc École d\'application des enseignes
de vaisseau
Enseigne de vaisseau 1ère classe, le 23 septembre 1952
1953 École de pilotage Pensacola (Floride)
1953 Pilote d'aéronautique navale
1953 Brevet d'aéronautique
1954 Flottille 12 F BPAN Hyères
1955 Flottille 12 F Porte-avions La Fayette
1956-1958 Flottille 11 F BAN Karouba (Bizerte - Tunisie)
Lieutenant de vaisseau, le 1er aout 1957
Le 7 mars 1958, au cours d'un exercice d'interception de nuit au
large de Bizerte (Tunisie), l'Aquilon 203 n° 38 que pilotait le
lieutenant de vaisseau Nicolas entra en collision avec un Aquilon
202 de la 11 F (n° 72, piloté par le second maître Kerleroux).
Ce dernier disparut avec son appareil qui s'écrasa en mer.
Le LV Nicolas et son navigateur, un officier contrôleur aérien de
l'armée de l'Air, réussirent à s'éjecter et leur parachute s'ouvrit
normalement, mais le LV Nicolas ne fut jamais retrouvé.
Citations & Décorations
Par décret du 17 mars 1959 (JO du 22 mars 1959), le lieutenant de
vaisseau Nicolas a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à
titre posthume avec la citation suivante : "Officier hors de pair,
exceptionnellement doué, pilote de chasse de très grande classe,
enthousiaste du vol et de son métier, ses qualités s'étaient
manifestées au plus haut degré dans tous ses postes et en
particulier à la 11e Flottille de chasse tous temps.
Le 7 mars 1958, au cours d'un exercice d'interception de nuit dans
lequel il remplissait le rôle de chef de section et d'avion
plastron, une collision s'étant produite avec l'avion chasseur, a
fait éjecter son navigateur et s'est éjecté dans les meilleures
conditions de sang-froid et de rapidité. A conservé le souci de ses
fonctions de chef de bord pendant la descente en parachute au cours
de laquelle il a parlé à son navigateur, s'est soucié de son
équipement d'oxygène et de son moral.
N'a pas été retrouvé.
Totalisait 1212 heures de vol dont 202 de jour et 47 de nuit sur
Aquilon.
Mérite d'être cité en exemple à tout le personnel de la Marine."
Références : Jugement
déclaratif de décès rendu par le tribunal de grande instance de la
Seine le 4 juillet 1958.
Remerciements Bernard Dulou
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