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Médecin de la Marine -
Pierre Marie Jules NIAUSSAT
(1921 - 2013)
Né le 21 novembre 1921
à JONZAC (Charente Maritime) - Décédé le 8 décembre 2013 à SAINTES
(Charente Maritime)
1943 : il est admis à
l’Ecole du Service de santé navale à Bordeaux.
Il fait un passage dans
la Résistance, s’engage dans le corps franc marin, actif dans les
opérations des poches de l’Atlantique.
1948 : il soutient sa
thèse de doctorat en médecine. Il est nommé médecin de deuxième
classe.
1948-1949 : il est
affecté en qualité de médecin-major sur le ravitailleur de
sous-marins Gustave Zédé, dans l’escadre de Méditerranée.
1950 : il est affecté
au Tonkin chirurgien des commandos de la Marine.
1951 : il est promu
médecin principal et nommé médecin de la division navale d’Extrême-
Orient à Saigon.
1953-1954 : il est
médecin résident à l’hôpital Sidi-Abdallah à Bizerte, Tunisie.
1955 : il est affecté
comme médecin sur le porte-avions Arromanches.
1956-1957 : il sert à
l’hôpital Ste Anne à Toulon où il se spécialise en
anesthésie-réanimation.
Il rencontre Henri
LABORIT à Boucicaut au cours d’une affectation au Val de Grâce et
s’intéresse à ses travaux sur la survie contrôlée.
1958-1961 : il est
adjoint au directeur du centre de recherches bio-physiologiques de
la Marine à Toulon.
1960 : il a été promu
médecin principal de la Marine et nommé médecin-chef de la division
de biologie générale et d’écologie du Centre de recherche du Service
de santé des armées, chef du bureau des relations scientifiques.
1961-1963 : il
participe aux expérimentations nucléaires de Reggane, et au cours de
six missions, il étudie les effets des irradiations sur les
anthropodes, notamment les scorpions.
1963 : il est chargé
d’une mission pour étudier les méthodes de formation du personnel
médical su Service de santé de la Royal Navy.
Janvier 1966 : il est
promu médecin en chef de 2ème classe de la Marine.
La même année il
soutient une thèse de doctorat en Sciences naturelles.
Avril-Juillet 1967 : il
participe à une mission biologique sur l’île de Clipperton
(Pacifique).
Il y étudie la faune,
la flore et l’homme confiné dans un milieu marin restreint. Il
aborde la question de la Ciguatera (intoxication alimentaire par les
chairs de poissons contaminés par la micro algue benthique
Gambierdicus toxicus).
1968 : il est attaché
d’enseignement à l’Institut de médecine tropicale de Bordeaux.
1969-1970 : il est
responsable du laboratoire des anthropodes irradiés au Museum
d’Histoire naturelle.
1970 : il a été promu
médecin en chef de première classe.
1970-1973 : il est chef
du Service de santé inter-armée à Diégo Suarez, Madagascar.
Il poursuit ses études
sur les interactions entre l’homme et le milieu marin et reprend les
recherches sur l’ichtyosarcotoxisme (ciguatera).
1974-1979 : il est
nommé sous-directeur du Centre de recherche du Service de santé des
Armées à l’hôpital Percy.
1979-1981 : promu
Médecin Général Inspecteur, il est Inspecteur de la médecine du
travail dans les arsenaux et les ateliers de l’Armée.
Décembre 1981 : il est
admis en deuxième section.
1981-1990 : il est
chargé de conférences à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de Paris,
en IVème section.
Il prend une part
active dans la réhabilitation du musée de l’ancienne Ecole de
médecine navale de Rochefort et il continue l’enseignement de
médecine tropicale, de 1979 à 1986 à Strasbourg et de 1980 à 1988 à
l’hôpital Cochin.
Membre titulaire de
l’Académie des Sciences d’Outre-mer en 1981.
Membre de l’Académie de
Marine en 1983.
Officier de la Légion
d’honneur
Commandeur de l’Ordre
national du Mérite
Croix de guerre TOE
Chevalier des Palmes
académiques
Chevalier du Mérite
maritime.
Il publie Au fil du
vent, au fil du temps, au fil des jours en 1996(Poésies). Le lagon
et l’atoll de Clipperton en 1984.
Extrait web / Académie
de marine
Complément PDF /
Lien web
SOURCES : bio Niaussat,
Devoirs de Mémoire, ss dir Dr Francis Louis, Ceux du Pharo. Eloge du
Médecin Général Inspecteur Niaussat par l’Amiral Bellec, Académie de
Marine.
Remerciements Patrick
Labail
Remerciements Bernard
Dulou
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