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Officiers et anciens élèves -
Léon François Nicolas MULOT-DURIVAGE
(1850 - 1907)

Remerciements photo / Bertrand Mayeux
Né le 15 juin 1850 à
GRANVILLE (Manche) - Décédé le 9 septembre 1907 à HAUTEVILLE-sur-MER
(Manche).
Entre dans la Marine en 1866.
Aspirant le 2 octobre
1869; port CHERBOURG.
Enseigne de vaisseau le
25 octobre 1871.
Au 1er janvier 1879,
sur le transport "MOSELLE", Service des transports réguliers sur les
côtes de FRANCE (Cdt Ernest DEVOT).
Lieutenant de vaisseau
le 30 janvier 1881, port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1885,
Second sur le croiseur "COLIGNY", Stationnaire à CHERBOURG (Cdt
Auguste HAMELIN).
Au 1er janvier 1886,
Rapporteur auprès le 2ème Conseil de guerre et de révision du 1er
arrondissement maritime à CHERBOURG.
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 5 juillet 1887.
Le 23 avril 1888, Major
au 1er Dépôt des Équipages de la Flotte à CHERBOURG. Idem au 1er
janvier 1892.
Au 1er janvier 1894,
sur le croiseur "NIELLY", Division navale volante et d'instruction
(Cdt Émile DESCAMPS).
Le 1er janvier 1896,
Adjudant-major au 1er Dépôt des Équipages de la Flotte à CHERBOURG.
Capitaine de frégate le
27 octobre 1896.
Le 1er décembre 1896,
Commandant le cuirassé garde-côtes "VENGEUR", en réserve spéciale à
CHERBOURG.
Au 1er janvier 1899,
Second sur le croiseur "CASSARD", Escadre de Méditerranée (Cdt Émile
CHEVALIER).
Au 1er janvier 1901
(nomination du 1er octobre 1899), Commandant le 1er Dépôt des
équipages de la flotte à CHERBOURG, et (nomination du 22 septembre
1900), Commissaire-rapporteur près le 2ème Tribunal maritime
permanent.
Officier de la Légion
d'Honneur le 30 décembre 1901.
Capitaine de frégate en
résidence fixe le 1er avril 1902.
Mêmes fonctions au 1er
janvier 1903.
Date ? / Mention
commandant sur la carte postale

Informations
complémentaires /
Extraites Lien web
Le décès de Léon Mulot-Durivage survenu le 9 septembre 1907 a complètement chamboulé cette
famille heureuse. Toute la famille était à Hauteville, lorsque Léon
est mort des suites d’une angine de poitrine dont il souffrait
depuis des années et ceci un mois après avoir donné sa démission.
Ses derniers jours n’ont été que souffrance malgré la morphine.
Tante Madeleine écrit : « Tout est fini, mon pauvre papa nous a
quitté.
Dimanche soir les médecins avaient trouvé Papa si bien qu’ils nous
avaient décidé à aller nous coucher laissant papa sous la garde de
mon oncle Pierre et d’une religieuse venue du sacré cœur.
Nous dormions donc lorsqu’à cinq heures, oncle Pierre nous a
réveillé en sursaut en nous disant : « dépêchez-vous c’est la fin. »
Nous nous sommes précipitées dans la chambre et déjà tout était
fini. Mon pauvre Papa qui dormait sous l’influence de la morphine
depuis quatre heures ne s’est pas réveillé. Les jours suivants nous
avons été anéanties, atterrées.
Voilà douze jours que papa nous a quitté. Il me semble qu’il y a des
mois que je ne l’ai pas vu. Comment allons nous faire pour vivre
sans lui. Comme cela va être pénible de rentrer à Cherbourg que nous
avions quitté si gaiement avec lui. Comme nous serons seules toutes
les trois cet hiver quand Jeanne nous aura quitté. Je me retrouve
seule avec Bonne Maman et Maman.
Cela a été un rude changement de vie, papa si gai nous manque
tellement et avec lui disparaît toute la gaieté de la maison. Bonne
Maman et Maman ont cependant été très courageuses et puis peu à peu
les quatre filles sont venues remplir notre existence. »
La messe d’enterrement aura lieu à l’église d’Hauteville puis
cérémonie à Granville où il recevra un dernier adieu de ses
camarades sur le parvis Notre Dame. Léon Mulot Durivage sera inhumé
au cimetière Notre Dame dans le caveau de la Famille Mulot. C’est
également dans ce caveau que repose notre père Alfred Mayeux.
Dossier Légion
d'Honneur /
Lien web
Remerciements Bertrand
Mayeux
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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