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Officiers et anciens élèves -
Eugène Charles Joseph MOYSAN
(1875 - 19..)

Né le 27 septembre 1875 à LORIENT
(Morbihan) - Décédé.
Fils de Joseph Marie MOYSAN et de Marie
Perrine PERRET
Marié le 17 juillet 1909 à CANNES
(Alpes Maritimes) avec Alice Léa PERRIN
Entre dans la Marine en 1893


Remerciements Arnauld Boissarie, petit-fils de Jean Baptiste
Boissarie (1875-1972)
Aspirant le 5 octobre
1896, port LORIENT.
Au 1er janvier 1897,
sur le croiseur "DUBOURDIEU", Division navale de l'Atlantique (Cdt
Joseph BONNIN de FRAYSSEIX).
Enseigne de vaisseau le
1er octobre 1898.
Au 1er janvier 1899,
sur le croiseur "DUBOURDIEU", Division navale de l'Atlantique (Cdt
Eugène LE LÉON).
Au 1er janvier 1900,
sur le contre-torpilleur "CASSINI", Escadre du Nord (Cdt Marie De la
CROIX de CASTRIES).
Au 1er janvier 1901,
sur l'aviso-transport "RANCE", Division navale de l'Océan Indien
(Cdt Marius CROS).
Au 1er janvier 1902,
sur le transport "VIENNE", Service du littoral (Cdt Gilles De
MAUPÉOU d'ABLEIGES); puis au 1er janvier 1903, Second sur le même
bâtiment, Service du littoral (Cdt Etienne BARBIER).
Au 1er janvier 1904,
sur le croiseur "BUGEAUD", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Paul
COUSTOLLE).
Au 1er janvier 1906,
port LORIENT.
Lieutenant de vaisseau
le 2 août 1906.
Le 1er décembre 1907,
Commandant le sous-marin "ANGUILLE", 1ère flottille de sous-marins
de la Méditerranée à TOULON. Idem au 1er janvier 1909.
Le 19 avril 1910,
Commandant le sous-marin "FLORÉAL", Station des sous-marins de
CHERBOURG.
Chevalier de la Légion
d'Honneur.
Au 1er janvier 1912, à
PARIS. Au 1er janvier 1914, sur le croiseur-cuirassé
"WALDECK-ROUSSEAU", 1ère Escadre légère, 1ère Armée navale (Cdt
Louis CAUBET).
Au 1er janvier 1915,
port LORIENT.
Au 1er janvier 1917, port LORIENT.
Capitaine de corvette
le 1er juillet 1917.
De juin 1918 à avril
1919, Commandant le torpilleur "MANGINI".

Cet Officier sera
blessé le 13 août 1918, lors de l'explosion d'un chaland de
munitions à proximité du bâtiment dans le port de LIVOURNE.
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« Rapport au sujet de
l’accident survenu à la suite de l’explosion d’un chaland de
munitions dans le voisinage du Mangini », copie conforme effectuée
en décembre 1922 (Torpilleur d’escadre Mangini, Pochette de
correspondance : S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 339, p.
num. 940 à 942, pièce n° 5).
« Le 13 août [1918], le Mangini était amarré dans le port de
Livourne, l’ancre tribord mouillée, l’arrière vers le quai.
Parallèlement à lui, environ à 40 mètres à tribord, se trouvait le
croiseur italien Etruria, avec le long de son bord, à bâbord, un
chaland contenant les munitions d’un torpilleur anglais. Entre le
Mangini et l’Etruria, se logeait un torpilleur italien.
A 13 h 19, l’équipage réuni à tribord arrière, on procédait à une
distribution d’habillement. A ce moment, les douilles contenues dans
un chaland prirent feu. Le Commandant du Mangini donna l’ordre de
mettre le dynamoteur en marche, puis de virer la chaîne. A peine ces
ordres avaient été donnés qu’une explosion se produisit dans le
chaland, puis une deuxième d’une extrême violence.
Le Mangini fut entouré
de fumée, puis submergé par une vague et violemment secoué, en même
temps que des éclats d’obus tombaient à bord. La fumée dissipée, on
s’aperçut que de nombreux hommes avaient été blessés. En parcourant
le pont, on découvrit le corps du matelot Astier, le visage défiguré
par un éclat d’obus ; le second maître Jouan, horriblement blessé à
la cuisse, était couché près du 65 Tribord AR. Entre temps, l’Etruria
avait coulé, et le remorqueur italien, penché sur son tribord,
achevait de disparaître. Le Mangini s’était déplacé vers bâbord par
suite de la rupture de son amarre tribord. Aucun incendie ne s’était
déclaré à bord du Mangini. Le bâtiment, après s’être légèrement
enfoncé de l’AR par suite de l’embarquement d’eau, avait repris sa
stabilité. On évacua les blessés à l’aide des embarcations du bord,
qui eurent l’occasion de repêcher des marins italiens de l’Etruria
et du remorqueur.
Le dynamoteur n’ayant
pu mis en marche, le commandant donna l’ordre de mettre une
chaudière en pression pour épuiser l’eau embarquée. Le commandant,
puis quelque temps après l’officier en second, blessés, furent
évacués sur l’hôpital français.
Après une inspection
détaillée, on s’est rendu compte que le Mangini n’avait pas de voie
d’eau. Les superstructures ont souffert, notamment la passerelle et
le roof AR et la passerelle AV.
Les appartements de
l’AR ont été endommagés à la fois par le souffle de l’explosion et
par l’eau. Certains hublots ne ferment plus. Les aménagements de
l’AV sont à peu près intacts.
Les grenades n’ont pas
été touchées par les éclats d’obus. Les tubes lance-torpilles ont
été avariés (transmissions de mise à feu détruites). On ne peut rien
dire sur les machines, à part la constatation d’avaries de détail
(rupture de tuyautages secondaires ou de caisses à huile).
Les canons n’ont pas
d’avaries évidentes, mais on peut faire des restrictions quant à
leur emploi. Les douilles n’ont pas été mouillées. Seuls 3
projectiles de la soute de 10 AR ont reçu de l’eau.
Après l’accident, le
consul de France s’est rendu à bord, ainsi que le commandant Perigot
du gîte d’étapes français de Livourne, l’aumônier de l’hôpital
français et le capitaine de frégate Tonta, envoyé par le
contre-amiral commandant l’Académie navale.
Je joins au présent
rapport la liste des blessés évacués sur un hôpital.
Le contre-amiral
commandant l’École navale a fait savoir récemment que l’Académie
navale se refusait à recevoir des munitions en dépôt.
P.C.C.
20 décembre 1922
Le Capitaine de corvette Diaz de Soria,
Commandant du Mangini
Mention manuscrite précédant la signature : « Ni adresse, ni date,
ni signature. D’après sa place se rapporte à 1917 [apostille : «
Non, à 1918 »]. Paraît avoir été rédigé par l’E.V. de 1re classe
Marchat. Le Ct était C.C. de Moysan »
Signé : Diaz de Soria »
Autres informations /
Lien web
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Capitaine de corvette
en résidence fixe le 11 mars 1919.

Extrait Ouest-France / 8
juin 1920
Au 1er janvier 1921,
Chef de section aux services offensifs et défensifs du 3ème
arrondissement maritime à LORIENT.
Capitaine de frégate en
résidence fixe le 30 octobre 1923.
Officier de la Légion
d'Honneur.
Le 27 février 1924,
Commandant la Section des magasins à munitions à la Direction de
l'Artillerie navale à TOULON. Idem au 1er janvier 1932; inscrit au
tableau d'avancement.
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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