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Officiers et anciens élèves -
Jérémy MONTASTIER
(1983 - ....)
Né en 1983
Entre à l'Ecole Navale
en 2004
Enseigne de vaisseau de
2ème classe le 1er août 2006 (décret 23 octobre 2006)
Enseigne de vaisseau de
1re classe le 1er août 2007 (décret du 1er août 2007)
Lieutenant de vaisseau
le 1er août 2011 (décret du 24 août 2011)
Capitaine de corvette
le 1er octobre 2016 (décret du 14 décembre 2016)
Nommé commandant du
bâtiment multimissions Champlain (équipage A) (Décret du 4 mai 2016)

Base navale de Brest,
lors de sa prise de commandement
Extrait article presse
du 10 février 2017
Né en 1983. Il a grandi
dans le Saulnois, bercé par les récits militaires d’un papa qui a
passé plus de vingt ans au 13e régiment de dragons-parachutistes de
Dieuze. Et pourtant, c’est pour la Marine qu’il a opté après un
parcours totalement différent de celui du paternel, 2e classe qui a
terminé capitaine.
A la sortie de l’école préparatoire, Jérémy Montastier avait le
choix entre Saint-Cyr, l’Ecole de l’air ou l’Ecole navale. Il a
décidé de défendre les 11,5 millions de m2 des zones maritimes
françaises.
Neuf ans après sa sortie de l’Ecole navale, voilà ce fervent
supporter de l’AS Nancy-Lorraine propulsé commandant du Champlain ,
une frégate multimissions nouvelle génération, dont il a suivi toute
la conception.
« J’ai accompagné la fin de sa construction, puis les premiers
essais et nous avons démarré l’entraînement à bord. C’est un peu
notre bébé », décrit le capitaine de corvette.
Au printemps, le bâtiment de 65 mètres de long rejoindra La Réunion
pour y assurer des missions de sauvegarde maritime et de protection
des intérêts français outre-mer. Le commandant Montastier et ses 22
marins l’y mèneront au départ de la Bretagne, via Gibraltar, le
canal de Suez et l’océan Indien.
Cette nomination survient après un parcours déjà bien rempli.
Resté en Lorraine jusqu’à ses douze ans avant que ses parents ne
partent à Gap puis Valence, l’enfant de Val-de-Bride a débuté à bord
du porte-hélicoptères Jeanne-d’Arc puis comme officier opérations et
commandant en second sur le patrouilleur La Railleuse à Tahiti, pour
un travail de police des pêches.
Il fait ensuite ses armes à bord de deux frégates toulonnaises, le
Jean-Bart et le La Fayette en tant que chef de service pont en
systèmes d’information et de communication.
Il y découvre la lutte contre les narco-trafiquants en Méditerranée,
la protection d’un porte-avions américain mais surtout son baptême
du feu lors de l’opération Harmattan, du nom de l’intervention
militaire française en Libye. La frégate de ce diplômé depuis 2012
d’un master en réseaux de télécommunications maritimes fait alors
l’objet de tirs ennemis.
Une époque où il tourne à 200 jours de mer par an. « C’est un métier
exigeant mais on y vit des moments fabuleux », explique l’officier,
des couchers de soleil plein la tête. Mais pas que. « Un jour, lors
d’une grosse tempête en Polynésie, on s’est regardé dans les yeux
avec le commandant mais au final, c’est passé. L’océan est un monde
impitoyable qui demande beaucoup d’humilité. Sur l’eau, on est rien
! »
Capitaine de frégate le
1er septembre 2020 (décret du 12 octobre 2020)
Capitaine de frégate :
brevet d'études militaires supérieures, vingt-huitième promotion de
l'école de guerre (Arrêté du 28 janvier 2022)
Nommé commandant de la
frégate type « La Fayette » Courbet (décret du 29 novembre 2023).
Remerciements Thierry Le Breton
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