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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Arnaud MONDENARD de ROQUELAURE    

(1766 - 1839)

 

 

 

Né le 10 juillet 1767 à BARSAC (Gironde) - Décédé le 31 mars 1839 à BORDEAUX (Gironde)

Fils de Joseph-Arnaud de MONDENARD de ROQUELAURE, Écuyer, Seigneur de La Passonne et de Marie-Thérèse  DUMIRAT (alias du MYRAT)

 

Dénommé le marquis marin poète

 

Aspirant le 1er mai 1782

Garde de la marine le 1er juin 1783

Navigue en mer Baltique puis cote de l’Amérique

Réussit son examen probatoire pour être officier de marine

Garde du Pavillon amiral le 1 janvier 1786.

Part pour un long voyage : les Indes à Pondichéry, le détroit de Malaca entre Sumatra et Bornéo, le tour de l’Afrique par le Cap.

La navigation dura 45 mois. Quand il revient à Brest, la Bastille venait d’être prise.

Il repart aussitôt et navigue le long des côtes Africaines jusqu’au 1 août 1790.

En 1791 il quitte la France et émigre à Enghien en Belgique où se regroupait le corps royal de la Marine.

Enseigne de Vaisseau en janvier 1792, participe au siège de Thionville en septembre aux côtés de Chateaubriand.

Licencié fin novembre 1792 après la victoire des armées républicaines à Valmy.

Au printemps 1793, commande une chaloupe canonnière sur les côtes de Hollande.

À cette époque sa mère est condamnée comme parente d’émigré.

Les scellés sont posés sur le château de La Passonne destiné à être vendu avec la propriété familiale comme bien national Le domaine fut mis en vente en prairial an III.

En 1794 on retrouve Arnaud en Angleterre avec Chateaubriand dans le régiment d’infanterie de la Marine royale commandé par le Général comte d’Hector.

Il sera successivement : Sous-lieutenant, Lieutenant, Sous aide-major et Aide-major.

Son régiment sera anéanti, pris dans le désastre de Quiberon, infligé par Hoche et les armées de la République aux troupes émigrées.

Épargné, mais ayant perdu de nombreux compagnons d’armes, il rejoindra Portsmouth pour participer à l’expédition de l’Île d’Yeu.

Licencié le 1er janvier 1796.

En 1796-1797 sert en Angleterre comme Aide de camp d’une altesse royale ou d’un officier supérieur : le Duc de Castries ou plus probablement le Général comte d’Hector.

Lieutenant de vaisseau du roi le 20 février 1798

Chevalier de saint Louis le 10 mai 1798, décoré par le comte d’Hector le 1er juin 1798

Marquis de Mondemard de Roquelaure en février 1798

Retour en France

En 1808, attaché dans les services de l’Administration de la ville de Bordeaux.

Il publie sans nom d’auteur en 1810 « Le Boston, poème didactique en deux chants, précédé des règles de ce jeu et du tableau de ses paiements.

En 1812 d’Attaché, il devient Secrétaire général de la mairie de Bordeaux

Depuis le poste unique de Secrétaire général de la mairie de Bordeaux et aux côtés du maire Lynch il complote contre l’Empereur et organise le retour des royalistes et de la royauté

Il veille à la sécurité du Marquis de La Rochejaquelein, général vendéen qui se cachait dans le Bordelais.

ll prend surtout une part active à l’organisation de l’accueil triomphal du Duc d’Angoulême par la Ville de Bordeaux, première ville de France à avoir repris les couleurs royalistes le 12 mars 1814

Le Duc d’Angoulême, fils aîné de Charles d'Artois, futur Charles X, lui décerna la décoration du Brassard de Bordeaux et la tradition veut qu’il la lui ait remise lui-même.

Nommé Adjoint au maire de Bordeaux autorisé à titre exceptionnel à conserver simultanément les fonctions de Secrétaire général de la mairie

Mis à la retraite dans le grade de Capitaine de frégate le 31 décembre 1814

Demandant sa réactivation, les « Cent Jours » de Bonaparte lui font quitter la ville avec « Madame Royale », Duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette d’Autriche dont le départ de Pauillac fut illustré par le Baron Gros. Arnaud y figure en grand uniforme d’officier de la Royale.

 

 

De retour à Bordeaux après la chute de l’Empereur, il reprend ses démarches pour sa réactivation dans la Marine royale et obtient le grade de Capitaine de frégate d’Active par ordonnance royale du 9 décembre 1815.

Une nouvelle loi veut favoriser les promotions dans la Marine et Arnaud est mis à la retraite de manière définitive le 1er novembre 1817 par ordonnance royale du 22 octobre.

Dès avril 1819 il entreprend des démarches pour obtenir une pension réévaluée en fonction de ses années de service. Des difficultés apparaissent car il n’a plus les attestations prouvant son activité d’Aide de camp pendant l’émigration. Il obtient finalement satisfaction par ordonnance spéciale du roi du 22 novembre 1820. En effet il a pu produire l’extrait d’un registre concernant ses titres acquis en 1798 et où figurent ses états de service

En août 1830 il démissionne de ses fonctions de Secrétaire général de la mairie de Bordeaux. Croyant pouvoir bénéficier de la loi du 30 mars 1831 pour l’amélioration du sort de certains officiers de marine, il fait une démarche en mai 1831 auprès du Ministre qui lui répond qu’il ne remplit pas les conditions requises.

Sous divers prétextes le conseil municipal de Bordeaux refusa de lui verser sa pension de retraite, aussi eut-il recours à l’autorité royale qui par ordonnance du 25 février 1833 contraignit la ville à lui verser une allocation de 2437,48 francs, ce qu’elle mit un an à faire.

 

 

Remerciements Bernard Dulou

Remerciements Pascal

 

 

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