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Officiers et anciens élèves -
Pierre Bernard MILIUS
(1773 - 1829)
Né le 4 janvier 1773 à BORDEAUX
(Gironde) - Décédé le 11 aout 1829 à BOURDONNE les BAINS (Haute
Marne)
Fils de Henri Milius, armateur et de
Thérèse MONNEROT
Marié le 4 septembre 1810 à TOULON
(Var) avec Félicitée Antoinette David de Saint Georges
Marié le 14 septembre 1822 à PARIS
(Seine), avec Louise Désirée Julie Aline du BUC
Embarque à l'âge de 14 ans comme
pilotin sur un bâtiment de commerce dont son père était l'armateur
Effectue plusieurs voyages aux Antilles
de 1787 à 1793
Chef de timonerie à bord des frégates
l'Andromaque et la Fraternité pendant la guerre d’Amérique
Aspirant de première classe en 1794,
sur la frégate la Précieuse qui faisait partie de l'armée navale aux
ordres de l'amiral de Villaret-Joyeuse.
Enseigne de vaisseau en
1794 : Au combat que cette armée soutint le 1er juin 1794 contre
l'amiral Howe, il est chargé d'aller dans un canot porter, sous le
feu de l'ennemi, une remorque a un bateau complètement démâté. Il
remplit sa mission avec tant d'intelligence et d'intrépidité qu'il
obtint en récompense le grade d'enseigne de vaisseau.
À la fin 1794, il
s'embarqua sur la Virginie et assista aux brillants combats que
cette frégate soutint contre les Anglais
En juin 1795, bataille
de Groix, où il rendit les plus grands services
Lieutenant de vaisseau
le 21 mars 1796
Embarque comme
lieutenant de pied chargé du détail sur la Révolution
Participe à
L’infructueuse bataille d'Irlande
Embarque sur la frégate
l'Immortalité, à bord de laquelle il participa aux trois combats
qu'elle soutint sur les côtes d'Irlande.
Dans le dernier, la
frégate tombe aux mains des Anglais est prisonnier.
De retour, il
s'embarque sur la frégate le Dix-Août.
Participe à
l'expédition conduite par Nicolas Baudin à bord du Naturaliste en
1800 en tant que second, où il devient l'ami de Jean-Baptiste Bory
de Saint-Vincent., ce dernier le présente comme un marin confirmé
qui joint amabilité et talents
Voyage dans les quatre
principales îles des mers d'Afrique en 1804
Le 18 mai 1802, malade
durant une partie du voyage, il abandonne l'expédition à Port
Jackson, et parvient à rejoindre l'île de France en février 1803 via
la Chine par d'autres moyens.
le 28 septembre 1803,
il prend le commandement du Géographe (qui arrive à l'île de France
le 7 août) à cause de la mort (de phtisie) de Nicolas Baudin, le 16
septembre.
Cette nomination est
mal acceptée par le second Freycinet, l'état-major et l'équipe des
naturalistes.
Milius mène le navire à
bon port qui fait son entrée à Lorient le 21 mars 1804.
Gouverneur de Bourbon
du 13 septembre 1818 au 14 février 1821, date à laquelle il quitte
l'île après avoir demandé son rappel, écœuré qu'il était du peu de
reconnaissance des habitants de Bourbon pour ses réalisations.
Extraits :
Celles-ci furent
particulièrement nombreuses dans le domaine de l'éducation. Ainsi,
le 24 décembre 1818, il décide de fonder à Saint-Denis le collège
Royal de Bourbon, qu'il place sous la direction du colonel Maingard
lorsqu'il ouvre en 1819. Cette même année, il fonde par ailleurs la
Société philotechnique de Bourbon afin d'entretenir le goût des
arts, des lettres et des sciences dans la colonie4.
En matière
d'aménagement, Milius se révèle également un homme d'action. Il
sillonne l'île, dresse de nombreux rapports pour les autorités
ministérielles et donne de l'impulsion à plusieurs projets hors du
champ de l'instruction qu'il contribue à développer. Ainsi, il
préconise le développement de la petite culture et fait construire
une jetée au Barachois pour l'embarquement et le débarquement des
marchandises.
C'est également sous
son gouvernement que sont conduits les travaux du canal sur la
Rivière Saint-Étienne qui devait approvisionner Saint-Pierre en
eau4, il fut à l'origine de la découverte par le botaniste Nicolas
Bréon des sources thermales de Cilaos pour l'avoir envoyé les
chercher avec l'aide d'un médecin appelé Sénac.
Il doit sa déconvenue à
la poigne qu'il manifesta en utilisant les pouvoirs de commandant et
d'ordonnateur de La Réunion que le gouvernement royal avait
concentrés en ses mains en tentant de tirer les leçons de la
précédente administration, celle d'Hilaire Urbain de Laffite du
Courteil. Elle lui créa de nombreux problèmes avec une partie de la
population qui l'accusa de despotisme et en fit l'objet de sombres
cabales
Administrateur de la
Guyane de 1823 à 1825.
Durant ce séjour, il
fait remplacer l'ancienne église de Cayenne, l'église Saint-Nicolas,
en lançant la construction de la cathédrale Saint-Sauveur qui n'est
achevée qu'en 1833, soit bien après son départ.
Participe à la bataille
de Navarin dans le cadre de la Guerre d'indépendance grecque
Commande le vaisseau de
ligne de 80 canons, le Scipion
LH
Chevalier de St Louis
Capitaine de vaisseau
du 1er Juillet 1814
Contre amiral
Extrait Gazette
nationale / 19 août 1829
Franc Maçon
Marques de souvenirs :
Une rue de Saint-Denis
de La Réunion perpendiculaire à la Rivière Saint-Denis porte son nom
Une espèce de gecko,
Underwoodisaurus milii, est nommée en son honneur ainsi qu’une
plante nommée « Epine du Christ »
Remerciements Bernard Dulou
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