Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres

- Officiers et anciens élèves -

Pierre Marie Vincent MARRAST

(1884 - 1918)

Remerciements Arnaud de Verthamon et Isabelle de Germay

Né le 10 août 1884 à AMOU (Landes) - Tué le 14 septembre 1918, MOULIN de LAFFAUX (Aisne).

Fils de François Joseph Léonce (1839-1893) et de Jeanne LE BAS de GYRANGY de CLAYE (1854-1914)

Un frère, Paul né vers 1880, marié avec Anne Marie DUPEYRON, une fille Madeleine (1910-1988) mariée avec Arnaud de VERTHAMON (1903-1945)

Madeleine, née le 9 avril 1910 à MONT de MARSAN (Landes) - Décédée le 9 janvier 1988 à ORTHEZ (Pyrénées Atlantiques)

Mariée, 3 enfants : Anne de Verthamon, Henri de Verthamon et Thérèse de Verthamon

Fiche Mémorial

Entre dans la Marine en 1902

Aspirant le 5 octobre 1905; port CHERBOURG.

Au 1er janvier 1906, sur le cuirassé "MASSÉNA", Escadre du Nord (Cdt Dominique GAUCHET).

Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1907.

Au 1er janvier 1908, port CHERBOURG.

Au 1er janvier 1909, sur le croiseur cuirassé "VICTOR-HUGO", Escadre de Méditerranée (Cdt Louis DUFAURE de LAJARTE).

Au 1er janvier 1911, Second sur le torpilleur de haute mer "COUREUR", en ALGÉRIE (Marie CHRÉTIEN, Cdt).

Le 24 novembre 1911, sur le contre-torpilleur "ARBALÈTE", Station des torpilleurs d'AJACCIO (Cdt Léon BAGAY).

Au 1er janvier 1914, sur l'aviso "JEANNE-BLANCHE", Stationnaire à CONSTANTINOPLE (Cdt Eugène LABORDE).

Lieutenant de vaisseau le 25 février 1917.

Breveté fusilier, affecté au Bataillon de Fusiliers Marins, Commandant la 3ème compagnie

Chevalier de la Légion d'Honneur le 13 mai 1917

Croix de guerre

cité à l'ordre de l'Armée navale : " Commandant une compagnie du bataillon de fusiliers-marins. Officier des plus distingués qui sert au front depuis le début des hostilités avec un entrain et un mordant remarquables. Blessé le 3 mars dernier, ne s'est laissé évacuer que sur l'ordre formel du commandant de bataillon.".

Il est tué à l'ennemi aux combats du MOULIN de LAFFAUX, cité à l'ordre de l'Armée navale : " D'une bravoure remarquable, cet officier a, sur une profondeur de plus de deux kilomètres, entraîné sa compagnie à l'assaut avec un enthousiasme qui a frappé ses marins d'admiration. Atteint à la tête par une balle de mitrailleuse en arrivant sur la position conquise, est tombé face à l'ennemi après avoir largement contribué au succès de la progression d'ensemble du bataillon."

Acte de décès transcrit le 26 mars 1919 à AMOU (Landes).

M.P.F.