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Officiers et anciens élèves -
Alfred François LENERU
(1843 - 1876)
Né le 14 décembre 1843
à PARIS IVème (Seine) - Décédé le 3 avril 1876.
Entre dans la Marine en 1859.
Aspirant de 2ème classe
le 1er août 1861; port BREST.
Enseigne de vaisseau le
1er septembre 1865.
Participe au siège de
PARIS, pendant la guerre de 1870 _ 1871

Extrait La marine
au siège de Paris : guerre 1870-71 (3e édition)
par le vice-amiral Bon
de La Roncière-Le Noury d'après les documents officiels
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 8 décembre 1870.
Lieutenant de vaisseau
le 11 août 1869.
Complément
Père de Marie Leneru,
née à Brest le 2 juin 1875 (son père décèdera alors qu'elle avait 10
mois) - 94 rue de Siam
En mai 1887, à douze
ans, à la suite d'une rougeole, elle devint sourde et aveugle. Sa
mère poursuivit son éducation avec beaucoup de patience simplement
par le toucher
Elle demeura sourde,
mais sa vue s'éclaircit assez pour lui permettre de correspondre par
écrit et de lire à la loupe. Elle mourut le 23 septembre 1918 à
Lorient, suite à l'épidémie de grippe espagnole.
En 1908, elle envoya
une nouvelle, intitulée La Vivante, à un concours littéraire
organisé par Le Journal. Le prix qu'elle gagna fut son premier
succès littéraire. Catulle Mendès, Fernand Gregh et Rachilde
saluèrent avec enthousiasme le talent de cette jeune fille inconnue
Sa première pièce de
théâtre, Les Affranchis fut publiée en 1908 avec une préface de
Catulle Mendès. Elle resta cependant trois ans sans être jouée, bien
qu'elle obtînt le prix de la « Vie heureuse ». Quelques-uns des amis
de Marie Lenéru, dont le plus zélé était Léon Blum, entreprirent de
lui trouver un théâtre. Finalement Antoine décida de programmer
cette pièce à l'Odéon pour la saison 1910-1911. En 1927, après la
mort de l'auteur, cette pièce fut reprise à la Comédie-Française.
En 1910, elle remporte
un prix littéraire grâce à un récit, Le Cas de Miss Helen Keller,
dédié à une jeune américaine sourde, muette et aveugle. Marie Lenéru
nous remet en mémoire les difficultés rencontrées par cette
américaine, qui démontra au monde qu’un handicap ne signifie pas
être inférieur et qui devint la première personne handicapée à
obtenir un diplôme
Après le succès des
Affranchis, plusieurs de ses autres pièces se succédèrent : le
Redoutable en 1912 à l'Odéon encore ; la Triomphatrice en 1917 à la
Comédie Française ; la Paix en 1920 à l'Odéon. Elle a laissé
d'autres pièces non jouées : la Maison sur le roc, le Bonheur des
autres, les Lutteurs, le Mahdi.
Elle a également laissé
un journal intime, tenu de 1893 jusqu'à sa mort en 1918. Elle y
confie d'une âme stoïque, au jour le jour, ses souffrances et son
appétit de beauté et de perfection intérieure qui la tourmentait. Sa
foi religieuse s'obscurcit peu à peu, remplacée par une sorte de
sérénité païenne et par un exaltation passionnée de la vie, qui se
satisfaisait en écrivant. Ce journal intime, édité par Crès en 1922,
a été partiellement réédité (sans les premières années) en 2007 aux
éditions Bartillat

Inhumée au cimetière de
saint Martin à Brest

Source web et autres informations
Dossier Légion
d'honneur /
lien web
Remerciements Stéphane
Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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